Jérôme Jamin
Jérôme Jamin est un professeur d’université en sciences politiques de la faculté de Droit, de Science politique et de Criminologie de l’université de Liège en Belgique qui utilise ses fonctions afin de conduire des campagnes de propagande antinationales. Il est l’auteur d’ouvrages antinationaux. Il dirige le Centre d’études Démocratie qui mène des activités antinationales [1] et affirme que les partis patriotiques et nationalistes sont anti-démocratiques [2]. Il s'intérèsse également aux relations ethniques et à la diversité culturelle et est membre de la Plateforme pour les réfugiés de l’université de Liège, ainsi que collaborateur scientifique au Centre d’études de l’ethnicité et des migrations (CEDEM) de cette université. Il est président et administrateur de l'officine maçonnique d'instrumentalisation historique Territoires de la mémoire, ainsi que l'éditeur responsable de la revue semestrielle de ces derniers intitulée Aide-mémoire [3]. Son objectif est de combattre le nationalisme en Belgique francophone, mais également en Flandre et dans les pays limitrophes. Il tente d'exporter ses structures vers l'étranger.
Sommaire
Parcours
Il est licencié en 1997 en Philosophie, détenteur en 1999 d'un diplôme d'étude approfondie en Relations internationales et politique européenne et docteur en 2007 en Science politique et sociale. Il est chargé de cours au département de science politique de la Faculté de Droit, il enseigne la science politique et la philosophie politique à l'université de Liège et au Conservatoire de Liège.
Actions antidémocratiques
Jérôme Jamin est le modérateur d'un débat antidémocratique qui se déroule le 7 mai 2014 au sein du bistro des Cinéma La Sauvenière. Seuls cinq partis sont autorisés à y prendre part alors que l'événement se déroule trois semaines avant des élections importantes. Jérôme Jamin en profite pour dénoncer les partis nationalistes d'autres pays (Front National, UKIP, PVV) comme étant une menace.
Jamin réclame des mesures antidémocratiques à l'encontre, non seulement, des partis patriotiques et nationalistes, mais également à l'encontre du Parti Populaire, qui est une formation politique conservatrice, en affirmant que ce parti n’a plus sa place sur les plateaux de télévision et dans le champ médiatique [4].
Propagande antinationale
En 1999, le mémoire de fin d'étude de son diplôme d'étude approfondie en Relations internationales et politique européenne porte sur Le discours européen du Front national français.
Au sein de l'association maçonnique de propagande antinationale Territoires de la mémoire, il est rédacteur en chef de la Revue Aide-mémoire de 1999 à 2013 et chroniqueur à Politique. Revue de débats à partir de 2003.
En 2007, la thèse de doctorat de Jérôme Jamin est intitulée L’imaginaire conspirationniste. Approche théorique et analyse qualitative de discours populistes et d'extrême droite dans une perspective de politique comparée.
Le 5 mars 2008, Jérôme Jamin prend part, en tant qu'orateur, aux côtés de Jean-Yves Camus ainsi que de Weyman Bennett de United against Fascisme, à une conférence intitulée « Populisme en Europe » dans le cadre du séminaire dénommé « La montée des partis d'extrême droite en Europe » organisé par le Groupe de Travail Observatoire de l'Extrême droite du groupe socialiste au Parlement européen.
À partir d’octobre 2013, Jérome Jamin dispense un cours au sein de l’université de Liège intitulé « Populisme et extrême droite en Europe et aux Etats-Unis ». [5]
Jérôme Jamin intervient lors du colloque international d'une journée intitulé Populisme et extrême droite en Europe : vieux visages, nouveaux discours. organisé le 8 mai 2014 par l'association maçonnique de propagande antinationale Territoires de la mémoire au sein de la Cité Miroir. [6]
Le 20 octobre 2014, il tient une conférence, organisée par le PAC et le Cepag, à Verviers à la Brasserie C Populaire intitulée : « Les nouveaux visages de l'extrême-droite en Europe. »
Le 26 octobre 2016, il tient une conférence à la Cité Miroir à Liège intitulée « Stéréotypes du racisme ordinaire » [7] [8].
Lorsqu'il devient le président du conseil d'administration de l'association maçonnique Territoires de la mémoire, financée par le contribuable, dont l'objectif est de combattre le nationalisme en pratiquant l'inversion historique en tentant de lier le nationalisme belge au Régime ayant existé en Allemagne entre 1933 et 1945, alors que les nationalistes belges ont fondé la Résistance, Jérôme Jamin déclare :
« Je me suis rendu pour la première fois aux Territoires de la mémoire il y a presque 20 ans. À l’époque, l’association était certes déjà bien sur pied en tant que structure avec une assemblée générale, un conseil, des subsides, un peu de personnel et des locaux, mais à bien des égards tout restait à faire : l’outil était prêt mais il n’avait pas encore été beaucoup utilisé ! Le projet était réussi, mais il allait devoir faire ses preuves ! Le personnel était aux commandes mais l’orage n’était pas encore passé ! Car il faudra tenir le cap face à un futur qui sera finalement bien plus sombre que ce qui était prévu lorsqu’au début des années 1990, l’extrême droite entrait pour la première fois dans les Parlements et qu’au passage le racisme et la haine se banalisaient dans la société.
L’Histoire s’est accélérée et le combat ne commence pas, ne commence plus, il est devenu permanent. L’extrême droite parlementaire n’est plus la principale menace, ses idées circulent seules, elles ont pris le relais de façon parfois autonome, ses mots et sa vision du monde se retrouvent parfois là où on ne les attend pas !
L’Histoire s’est accélérée mais aujourd’hui, le défi de l’association est relevé. Elle est une institution, son expertise est reconnue et des structures étrangères viennent à Liège pour voir comment refaire des Territoires de la mémoire, ailleurs.
Dans ce contexte, il est inutile de promettre des développements ou des projets totalement nouveaux, le défi est clair : consolider l’acquis et innover là où c’est possible ! » [9]
Le 10 décembre 2016, Jérôme Jamin prend part à la Cité Miroir à une table ronde intitulée « Extrême-droite, racisme, stéréotype », lors d’une soirée de dialogues sur la diversité. [10] [11]
Le 23 février 2018, il introduit une manifestation antinationale organisée aux frais du contribuable par l'université de Liège [12].
Il participe au certificat inter-universitaire en Migrations, Diversité ethnique et Relations interculturelles organisé conjointement par l’Université Libre de Bruxelles et l’université de Liège.
En 2022-23, un cycle intitulé Certificat inter-université et haute école « Populisme et extrémisme en Europe » est organisé, sous la houlette de Jérôme Jamin, au sein de l'université de Liège [13]. Il donne deux cours dans le cadre de cette formation : [14].
Utilisation du totalitarisme à des fins idéologiques
En 2014, 2015, 2016 et 2017, Jérôme Jamin organise un voyage à Berlin pour des étudiants des facultés de Droit, de Science politique et de Criminologie dans le but de découvrir les institutions allemandes, de mettre en perspective des menaces liées à l’extrémisme et au radicalisme, de réfléchir sur les politiques publiques relatives à la gestion des mémoires collectives et d’étudier les systèmes politiques totalitaires historiques (national-socialisme et communisme). [15] Le but de ce genre d'activité n'est pas tant de dénoncer le totalitarisme, mais d'utiliser celui-ci afin de l'assimiler aux forces qui contestent de nos jours le système en place.
Foire du livre politique
Jérôme Jamin est directeur de la Foire du livre politique de Liège, un rassemblement annuel ouvert aux seules organisations de gauche. Le parti libéral (MR) a cependant réussi à y imposer sa présence même si cela ne plaît guère aux organisateurs. Les éditeurs et organisations patriotiques en sont totalement exclus. De nombreuses conférences sur des ouvrages portent sur des thèmes anti-nationaux.
Lors de la foire du livre politique 2019, se tenant à la Cité Miroir et organisée par Jérôme Jamin, professeur à l’université de Liège, l'ancien recteur de l'université de Liège et ancien membre du conseil d'administration le la Cité Miroir Bernard Rentier [16] , franc-maçon, reçoit un prix « décerné au meilleur ouvrage paru au cours des douze mois écoulés ». Parmi les membres du jury décernant ce prix se trouve le franc-maçon dissident Michel Gretry - il avait dénoncé au sein des milieux maçonniques, comme étant contraire aux intérêts de la maçonnerie, l'utilisation par le bonze socialiste de la région liégeoise André Cools de la franc-maçonnerie afin d'asseoir son pouvoir, ce qui lui avait valu de graves problèmes - qui est en même temps la personne qui écrit un compte rendu pour le site Internet de la radiotélévision publique RTBF sur ce sujet [17].
CV
Coordonnées
Téléphone professionnel : +32(0)4 366 46 96
Courriel : jerome.jamin@uliege.be
Publications
Ouvrages
- Faut-il interdire les partis d'extrême droite ? Démocratie, droit et extrême droite, Éditions Luc Pire, Bruxelles, 2005. [19]
- L'imaginaire du complot. Discours d'extrême droite en France et aux Etats-Unis, Amsterdam University Press, Amsterdam, 2009.
En collaboration
- (avez Marc Jacquemain), L’histoire que nous faisons. Contre les théories de la manipulation, Espace de libertés, Bruxelles, 2008. [20]
Sous la direction de Jérôme Jamin :
- La concurrence mémorielle (sous la direction de Geoffrey Grandjean et Jérôme Jamin), Paris, Armand Colin, 2011. [21]
- L'extrême droite en Europe, Bruylant, Bruxelles, 2016. [22] [23]
Collectifs
- Fondements de science politique, De Boeck, Louvain-La-Neuve, 2014.
Articles
- « The Ideology of the British National Party », in : LISA, vol. XII-n°8, 2014, The UK’s Political Landscape in the 21st Century: Players, Strategies, Achievements, Presses universitaires de Rennes, Rennes, 2014. [24]
- « Cultural Marxism and the Radical Right », in : (Paul Jackson et Anton Shekhovtsov), The Post-War Anglo-American Far Right. A Special Relationship of Hate, Palgrave Macmillan, Londres et New York, 2014. [25]
Liens externes
- Les pratiques de Jérôme Jamin sont citées dans un article de Lionel Baland paru sur Breizh Info intitulé « Ces universités qui confondent enseignement et propagande politique : l’exemple de Liège. » : [26]. Cet article a été repris par des médias slovènes, parmi lesquels Demokracija : [27] [28][29].
- Le blog de Jérôme Jamin : [30]
