Élections législatives françaises de 1986
Les élections législatives françaises de 1986 ont été marquées par les bons résultats du Front national qui, en vertu du mode de scrutin proportionnel[1], a pu envoyer un groupe de 35 députés à l'Assemblée nationale.
Sommaire
Groupe Front national
Le groupe compte 32 députés du FN et 3 députés apparentés, membres du CNIP lors de sa création.
- Pascal Arrighi, FN, Bouches-du-Rhône
- François Bachelot, FN, Seine-Saint-Denis
- Christian Baeckeroot, FN, Nord
- Jacques Bompard, FN, Vaucluse
- Pierre Ceyrac, FN, Nord
- Dominique Chaboche, FN, Seine-Maritime
- Charles de Chambrun, FN, Gard
- Bruno Chauvierre, FN, Nord
- Pierre Descaves, FN, Oise
- Gabriel Domenech, FN, Bouches-du-Rhône
- Gérard Freulet, FN, Haut-Rhin
- Bruno Gollnisch, FN, Rhône
- Guy Herlory, FN, Moselle
- Roger Holeindre, FN, Seine-Saint-Denis
- Jean-François Jalkh, FN, Seine-et-Marne
- Guy Le Jaouen, FN, Loire
- Jean-Marie Le Pen, FN, Paris
- Jean-Claude Martinez, FN, Hérault
- Bruno Mégret, FN, Isère
- Olivier d'Ormesson, FN, Val-de-Marne
- Ronald Perdomo, FN, Bouches-du-Rhône
- Jacques Peyrat, FN, Alpes-Maritimes
- Albert Peyron, FN, Alpes-Maritimes
- Yann Piat, FN, Var
- François Porteu de La Morandière, FN, Pas-de-Calais
- Jean-Pierre Reveau, FN, Rhône
- Jean Roussel, FN, Bouches-du-Rhône
- Pierre Sergent, FN, Pyrénées-Orientales
- Pierre Sirgue, FN, Gironde
- Robert Spieler, FN, Bas-Rhin
- Jean-Pierre Stirbois, FN, Hauts-de-Seine
- Georges-Paul Wagner, FN, Yvelines
Apparentés
- Yvon Briant, Centre national des indépendants et paysans (CNIP), Val-d'Oise
- Édouard Frédéric-Dupont, CNIP, Paris
- Michel de Rostolan, CNIP, Essonne
Députés ayant quitté le groupe pendant la législature
- Olivier d'Ormesson, FN, Val-de-Marne : démissionne de l'Assemblée nationale pour rester député européen; remplacé par Jean-Pierre Schénardi (FN) à compter du 2 avril 1986
- Bruno Chauvierre, FN, Nord : quitte le groupe le 6 mai 1986.
- Yvon Briant, CNIP, Val-d'Oise : exclu du groupe le 9 juillet 1986.
- Guy Le Jaouen, FN, Loire : quitte le groupe le 5 mars 1988.
Dissolution de 1988
En mai 1988, le président François Mitterrand, réélu, dissout l'Assemblée nationale. Les nouvelles élections, qui ont lieu les 5 et 12 juin, se font selon le mode de scrutin uninominal majoritaire à deux tours, réinstauré par le Premier ministre Jacques Chirac. Cette modification avait pour objectif avoué de faire barrage au Front national. En lieu des 35 députés de 1986, seul Jean-Marie Le Pen parvient à être élu en 1988.
Il faudra attendre 2017 pour que le Front national, suivant ce mode de scrutin, puisse à nouveau constituer un groupe à l'Assemblée nationale, en envoyant 88 députés.
Notes et références
- ↑ La France n'a voté suivant le mode de scrutin proportionnel qu' à quatre reprises dans son histoire :
- 1945 : première Assemblée constituante,
- 1946 : deuxième Assemblée constituante,
- 1946 : Assemblée nationale,
- 1986 : Assemblée nationale.