Gabriel Domenech

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Gabriel Domenech, né le 4 septembre 1920 à Reynès (Pyrénées-Orientales) et décédé le 14 mai 1990 à Marseille, était un auteur, journaliste et homme politique français.

Pascal Arighi, Romuald Perdomo, Jean Roussel et Gabriel Domenech en 1986 à la permanence du Front national à Marseille.

Biographie

Gabriel Domenech entre au quotidien Le Méridional en 1945 et ne quittera plus ce journal, dont il est le rédacteur en chef à partir de 1971, jusqu'à son départ en 1985.

En 1958, il devient conseiller général du canton de Peyruis, dans les Basses-Alpes. Il est ensuite élu député sur la liste Républicains populaires et centre démocratique (centre-droit antigaulliste et défenseur de l'Algérie française).

Il milite alors au Centre démocrate, devenu ensuite Centre des démocrates sociaux (CDS), mais se consacre surtout à son activité de journaliste.

En août 1973, à la suite de l'égorgement d'un chauffeur de bus à Marseille par un Algérien nommé Salah Bougrine, il prend clairement position contre l'immigration extra-européenne, notamment algérienne, et attire l'attention sur ses conséquences dans les colonnes du Méridional. Il dénonce déjà l'existence d'un racisme anti-blanc[1]. Il est d'ailleurs condamné pour « injure contre un groupe national ».

Le 31 décembre 1985, il prend sa retraite, quitte le CDS, et se rallie au Front national. En 1986, il est élu député à l'Assemblée nationale et conseiller régional des Bouches-du-Rhône. Il est élu vice-président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, suite à un accord avec le RPR et l'UDF. Aux élections législatives de 1988, il bénéficie de l'accord de désistement réciproque entre RPR et l'UDF d'une part, le FN d'autre part, mais échoue de peu à conserver son siège de député. Deux mois plus tard, il devient président de la fédération FN des Bouches-du-Rhône, poste qu'il quitte en mai 1989 suite aux résultats des élections municipales de mars.

Il décède l'année suivante à l'âge de 69 ans.

Publications

  • Lurs, toute l'affaire Dominici, Forcalquier, Imprimerie C. Testanière, 1956. Réédition : Dominici : et si c'était lui ?, Toulon, Les presses du Midi, 2004.
  • Comment devenir député, Paris, Albin Michel, 1973.
  • Provence buissonnière, Paris, Albin Michel, 1975.
  • Paris, ça suffit !, Paris, Éditions J.-C. Simoën, 1976.
  • Provence mienne, Paris, Albin Michel, 1978.
  • Les 950000 jours de Marseille, Marseille, D.G.D.L., 1979.
  • Les 950000 jours de Marseille. 2, Marseille, D.G.D.L., 1981.
  • Éloge de l'ivresse, Paris, Albin Michel, 1981.
  • Les Lettres ouvertes de monsieur Tout-le-monde, Marseille, D.G.D.L., 1983.

Préface

  • coll., Regards sur le vieux Marseille, D.G.D.L., 1981.

Notes et références

  1. « Bien sûr, on nous dira que l'assassin est fou, car il faut bien une explication, n'est-ce pas, pour satisfaire ceux qui refusent d'admettre que le racisme est arabe avant d'être européen. Et qu'il n'y a, finalement, de racisme européen que parce que l'on tolère, depuis trop longtemps, tous les abus du monde arabe… pour de basses raisons pétrolières. La folie n'est pas une excuse. Cet assassin-là, même s'il est fou (je dirai plus, s'il est fou), les pouvoirs publics sont encore plus gravement coupables de l'avoir laissé pénétrer sur notre territoire. Nous en avons assez. Assez des voleurs algériens, assez des casseurs algériens, assez des fanfarons algériens, assez des trublions algériens, assez des syphilitiques algériens, assez des violeurs algériens, assez des proxénètes algériens, assez des fous algériens, assez des tueurs algériens. » (Gabriel Domenech, « Assez, assez, assez ! », Le Méridional, 26.8.1973).