Xénophilie
Étymologiquement: « amour de l'étranger »
Fascination pour l'« Autre », si possible lointain, et négligence envers le Prochain, la xénophilie est l'une des grandes psychopathies collectives des Européens d'aujourd’hui. Elle provient d'une perversion de l'idée de charité mais aussi d'une absence de conscience ethnique. Elle se manifeste par l'idéologie contradictoire de l'« antiracisme », qui est en fait une obsession raciale retournée. Ce qu'on nomme « antiracisme » n'est que l'expression pathologique de la xénophilie.
La xénpphilie survalorise systématiquement l'allogène, tout en le posant en victime et en le dévalorisant inconsciemment par là même. Elle part du principe que l'« étranger a tout à nous apprendre », elle s'avère contradictoire puisqu'elle associe différentialisme et universalisme, identité de l'Autre et métissage, prônant à la fois le ethnocentrisme« droit à la différence » pour tous, mais en même temps l'uniformisation du genre humain. La xénophilie est le pendant de l'ethnomasochisme.
Le rejet de la xénophilie ne doit pas conduire à la xénophobie, qui est tout aussi paralysante, mais à l'affirmation de soi comme peuple, c'est-à-dire à l'ethnocentrisme[1].
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 289.