Premier conseil fasciste européen
Le Premier conseil fasciste européen est le nom sous lequel la Fédération d'action nationale et européenne (FANE) a organisé son premier congrès national au Sofitel de Roissy le 26 janvier 1980. Des délégations d'autres pays européens ont participé à l'événement.
Déroulement
Le 24 janvier la préfecture de police de Paris interdit ce congrès à Paris.
Le 25 janvier, la direction de la Fane annonça sa tenue à Bagnolet. La préfecture du Val-de-Marne l'interdit alors le 26. Le même jour, la Fane annonça qu'il aurait lieu à Roissy.
Selon Notre Europe (n° de février 1980, page 2) :
« Dans une ambiance survoltée, Marc Frédriksen ouvrit la séance en brossant un tableau de la lutte de notre mouvement poursuivant son ascension envers et contre tous, au pied d'un gigantesque drapeau rouge frappé de la roue fléchée. Michel Leloup exposa ensuite la volonté d'expansion de la Fane au cours d'un vibrant discours. Puis, Michel Caignet fit le bilan, impressionnant, de nos liens et activités de par le monde entier.
Le soir, plus d'une centaine de militants de la Fane et de camarades étrangers se retrouvèrent au cours d'un triomphal banquet; des applaudissements délirants saluèrent les allocutions de nos camarades Wallons, Flamands, Autrichiens, Allemands, Suisses, et les messages de soutien parvenus de toute l'Europe qui couronnèrent cette première victoire de nos idées en France.
Dans un silence émouvant, les nationaux européens reçurent l'hommage de Henri-Robert Petit, ancien directeur du Pilori et adjoint de Louis Darquier de Pellepoix, ainsi que les félicitations d'un survivant de nos combats passés qui constata que la relève était assurée.
Et enfin, rassemblés autour de leur chef, les militants en uniforme chantèrent en guise d'au revoir l'hymne de la Fane, le bras tendu. Adolescents et vétérans, européens de toutes ethnies et de toutes classes sociales, unis par une même volonté de vaincre, mêlèrent leurs voix et leurs idiomes dans un même chant guerrier.
Le lendemain, ils allèrent rendre un hommage à leurs disparus sur la tombe de Marie Binet, celle de François Duprat ayant été cernée par la police.
En ce jour du 26 janvier 1980, quelque chose venait d'être changé dans la vie politique de ce pays : les nationaux socialistes ont fait avec fracas leur entrée en lice ! »
Six organisations étrangères étaient représentées à ce conseil : pour la Belgique l'Allgemeene vlaamse jeugdverbond avec Daniel Deconynck (trésorier et chargé des relations extérieures), le Parti européen avec Jacques Borsu (président) et le Mouvement Occident avec Luc Michel (secrétaire général), pour l'Allemagne la Volkssozialistische Bewegung Deutschland avec Friedhelm Busse (président), pour l'Autriche le Nationalistische Bund Nordland avec Hermann Plessl (secrétaire général) et, pour la Suisse, le Parti européen avec Jean-Luc Magnard (président).