Michel Caignet
Michel Caignet, né Miguel Caignet le 24 octobre 1954, est un traducteur, journaliste et éditeur français. Ancien militant nationaliste, il est connu pour avoir longtemps tenté de promouvoir l'homosexualité et même la pédérastie au sein des milieux de Droite.
Biographie
Michel Caignet commence à militer en 1974, à l'âge de 20 ans, dans la mouvance nationaliste-révolutionnaire. Il s'engage dans les Groupes nationalistes-révolutionnaires (GNRB) de François Duprat.
La FANE
En 1978, après l’assassinat de François Duprat, Michel Caignet rejoint la Fédération d'action nationale et européenne (FANE). Il contribue à son organe de presse, Notre Europe, ainsi qu’à son supplément régional Nice Enchaînée.
Suite à sa dissolution en Conseil des Ministres le 30 septembre 1980, la FANE se reconstitue en Faisceaux nationalistes européens. Caignet y assume la fonction de trésorier. Il est aussi le président du Centre de culture européenne, lié lui aussi à la FANE.
Le 3 octobre 1980, un attentat meurtrier se produit à proximité de la synagogue de la rue Copernic à Paris. Sans attendre les résultats de l'enquête, les organisations sionistes, les partis de gauche et la presse de gauche hurlent à la résurgence de l'« antisémitisme néonazi ». Sans la moindre preuve, la FANE est désignée comme bouc émissaire. Le GRECE, le Figaro Magazine, la police, ainsi que même le président de la République Giscard d'Estaing (!), sont accusés de complicité. L'enquête révèlera, assez rapidement, que l'attentat a en réalité été commis par un groupe venu du Proche-Orient[1]. Mais à l'époque, la mode est à la piste d'un fantomatique « orchestre noir néofasciste ». Des activistes juifs « passent à l'action » et décident de faire justice eux-mêmes. En février 1981, Michel Caignet est agressé par des activistes sionistes qui se présentent à son domicile et l'aspergent de vitriol. Il restera défiguré à vie.
Gaie France
Au printemps 1986, il lance le bimestriel Gaie France, destiné à répondre aux attentes d'un public homosexuel cultivé, ne se reconnaissant pas, par exemple, dans la revue Le Gai Pied, fondée en 1979 sous l'impulsion de Michel Foucault.
La revue de Caignet tente de se rapprocher du GRECE et de se créer ainsi un espace aux marges des milieux de la Nouvelle Droite. Des entretiens lui seront accordés par Alain de Benoist et Guillaume Faye.
Gaie France est interdit à la vente aux mineurs, par arrêté ministériel du 27 mai 1992, pour « incitation à la pédophilie ». Caignet en poursuit la publication sous un autre titre : Gaie France nouvelle série, qui cesse de paraître en 1993.
Notes et références
- ↑ Il sera plus tard établi avec certitude que l'attentat a été l'œuvre d'un « Palestinian Liberation Front Special Command », un petit groupe dissident du FPLP de Georges Habbache.
