Préférence
La préférence est une notion politique, héritée de la démocratie grecque, qui vise à accorder des droits supérieurs aux natifs de la Cité, aux « citoyens ».
De la préférence nationale à la préférence étrangère
La préférence revient à l'idée de bon sens, admise par tous les peuples de la Terre, mais non plus chez les sociétés occidentales malades, que les citoyens, dans leur propre pays, ont davantage de droits que les simples résidents ou les étrangers. Car autrement que signifie cette notion de « citoyenneté » que la gauche rabâche à tout bout de champ, mais dont elle viole allègrement les principes?
Etre européen de souche devient un handicap dans la société actuelle, atteinte par l'ethnomasochisme. La préférence française, ou européenne, est, par un incroyable retournement idéologique, considérée comme « raciste ». Il est même question, en France et dans d'autres pays européens, d'ouvrir la fonction publique à des étrangers.
La notion de « préférence nationale » est à la base, pourtant, du droit international public et est pratiquée dans tous les pays du monde. Il n'y a qu'en Europe qu'elle est diabolisée et, par déni de justice, ^même condamnée par les tribunaux (la « discrimination »), ce qui constitue une violation du principe de réciprocité internationale. Aucun pays n'accorderait de droits égaux à des ressortissants étrangers européens (ni, pis encore, de droits supérieurs, comme cela se pratique maintenant), mais en revanche, les Européens sont obligés d'accorder des droits égaux ou supérieurs aux étrangers qui s'installent.
Les lois dites « anti-racistes » comme les dispositions d'aides sociales massives aboutissent objectivement à donner des privilèges aux allogènes (même aux clandestins illégaux!), parce qu'ils seraient prétendument victimes d'une exclusion et d'une haine xénophobes. L'antiracisme officiel se métamorphose donc en racisme anti-européen.
Les allogènes bénéficient, dans les politiques officielles, de discriminations positives. Surprotégés par les associations spécialisées, encensés par les médias, bénéficiant d'innombrables aides, allocations, subventions, hypocritement victimisés, ils se trouvent objectivement dans une situation de privilégiés. Ce qui accroit d'autant pls les incessantes arrivées de candidats à l'immigration. La préférence étrangère est maintenant la règle, alors qu'en bonne justice et au nom du sens commun devrait régner la préférence européenne. Au Maroc, la règle est la « préférence marocaine », en Inde, la « préférence indienne » et ainsi de suite dans tous les pays du monde, sauf en Europe.
Le refus de la préférence nationale qui dérive ensuite, concrètement, sur la préférence étrangère : voilà le signe d'une idéologie égalitaire devenue folle, qui inverse son principe d'égalité des autochtones et des étrangers en promotion de la supériorité de ces derniers. La préférence étrangère est une pathologie collective, imposée par les sphères dirigeantes et qui ne durera pas dans l'histoire. Mais cette situation anormale ne pourra - et tant mieux - que déboucher sur une crise grave. L'harmonie et la paix sociale ne peuvent être fondées, dans quelque partie du monde que ce soit, que sur le principe aristotélicien de « libre privilège de chaque Cité »[1].
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, p. 245-247.