Pedro Varela Geiss

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Pedro Varela Geiss, né le 9 octobre 1957 à Barcelone, est un libraire, éditeur, écrivain, historien et militant espagnol.

Pedro Varela Geiss

Il a dirigé le CEDADE de 1978 à sa dissolution en 1993. Il a fondé et dirigé la librairie Europa à Barcelone.

Biographie

Pedro Varela est diplômé en histoire et en langue et littérature allemandes.

Le CEDADE

Il commence à militer à l'âge de 17 ans, où il adhère au CEDADE. Moins de 4 ans plus tard, il est nommé président de l'association. Sous sa direction, l'organisation s'éloigne des préoccupations de la politique intérieure espagnole, pour se concentrer sur la diffusion dans le monde entier des travaux d'informations sur les questions ethniques ainsi que sur le révisionnisme historique. Le CEDADE se transforme alors en centre mondial de propagande en faveur d'une forme rénovée et actualisée du national-socialisme, adaptée à l'ensemble des peuples albo-européens. Il inspire directement la création de groupes en Argentine (une « organisation-sœur », fondée en 1982, se baptise Centro de Estudios de América y de Europa, reprenant l'acronyme), en Bolivie, en Equateur et en France (un Cercle d’Etude des amis de l’Europe à Aix-en-Provence, qui se transforme ensuite en Cercle écologique des Amis de l’Europe).

En 1993, le CEDADE, suite à de nombreuses défections, des dissensions internes et la répression, décide de se dissoudre.

En 1991, Varela fonde la librairie Europa à Barcelone.

L'homme le plus poursuivi d'Espagne

En 1992, il est condamné à trois mois en détention provisoire en Autriche pour avoir prononcé « un discours d'apologie du nazisme », puis il a été acquitté. En 1998, il est condamné à cinq ans de prison pour diffusion de textes révisionnistes.

En 2006, il est poursuivi pour avoir réédité, entre autres, le Précis de biopolitique de Jacques de Mahieu, L'Inégalité de l'Homme de Hans Jürgen Eysenck, Autoportrait d'un fasciste de Léon Degrelle, les Protocoles des Sages de Sion et Mein Kampf. Le procès dure plusieurs années et s'achève en 2010. Varela est condamné à deux ans et neuf mois de prison pour la « diffusion d’idées incitant au génocide ». Il est libéré le 8 mars 2012.

Le 5 mars 2013, la Cour européenne des Droits de l'Homme de Strasbourg condamne l'Espagne à indemniser Varela, pour ne pas avoir respecté ses droits à la défense.

En juillet 2016, sa librairie est fermée suite à des accusations affirmant que ses publications auraient constitué une « incitation à la haine et à la discrimination raciale ». Il est à nouveau condamné à une peine de prison de deux mois, qu'il purge d’avril à juin 2018, pour la réédition de Mein Kampf.

En 2022, le Parquet provincial de Barcelone entame une nouvelle procédure contre Varela, requérant cette fois une peine de 12 ans de prison ferme.

En septembre 2024, il est condamné par un tribunal de Barcelone à 18 mois de prison pour « négation de l'Holocauste » et « minimisation et soutien à des crimes contre l’humanité ». Il est aussi condamné à verser une somme de 15 euros par jour durant 7 mois. En outre, il lui est interdit d'exercer toute activité en rapport avec la formation, ainsi que toute activité d'édition, de distribution ou de vente de livres.