Le fascisme grec de Ioannis Metaxas

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Partisans de Metaxas
Militantes fascistes
Membres de l'Organisation nationale de la jeunesse
De 1936 à 1941, La Grèce vécut une expérience fasciste originale.

L'œuvre d'un homme

Le général grec Ioannis Metaxas (Céphalonie, 1871 – Athènes, 1941) établit en 1936 en Grèce un régime de type national-socialiste dont l’inspiration fondamentale était l’hellénisme, qui devait sortir la Grèce de siècles de décadence. Metaxas rassemblait la tradition de Mussolini (« la Troisième Rome ») et de Hitler (« le Troisième Reich ») et il invoquait la « Troisième Civilisation Hellénique », après l’Antiquité grecque et l’Empire byzantin du Moyen Age. Cette « Troisième Civilisation Hellénique » devait « synthétiser les valeurs païennes de l’ancienne Grèce, particulièrement celles de Sparte, avec les valeurs chrétiennes de l’empire médiéval de Byzance » (Richard Clogg, A Concise History of Greece, 1992).

Metaxas imposa son régime en partie pour combattre la turbulente situation sociale de la Grèce dans les années 30, où on respirait une atmosphère instable rendue propice par la lutte entre les différentes factions politiques, qui finirent par promouvoir plusieurs tentatives de coup d’Etat, tandis que le Parlement tombait en discrédit. En mars 1935, un soulèvement échoua et les élections d’octobre la même année renforcèrent la majorité royaliste, ce qui permit le retour du roi Georges II sur le trône et le rétablissement de la monarchie dans le pays. Mais le Parlement, très divisé entre factions incompatibles, n’était pas capable de créer une majorité claire de gouvernement, et l’activité croissante des communistes, qui aux élections de 1936 obtinrent 15 sièges, provoqua l’inquiétude dans la bourgeoisie et les classes moyennes grecques.

En mai de cette même année eurent lieu de grandes grèves dans le nord du pays, ce qui décida le chef du gouvernement, le général Metaxas, à dissoudre le Parlement le 4 août 1936, à décréter la loi martiale et à mettre en œuvre un régime de caractère fasciste pour rétablir l’ordre social et stopper la croissance des communistes. Dans l’un de ses premiers discours, Metaxas annonça : « J’ai assumé la totalité du pouvoir dont j’ai besoin pour sauver la Grèce des catastrophes qui la menacent ».

Le fascisme grec

Ainsi naquit le fascisme grec, qui recevra le nom du « 4 août » à cause du jour de l’arrivée au pouvoir de Metaxas. Metaxas, admirateur déclaré de l’Allemagne national-socialiste, créa en peu de temps une version grecque du Troisième Reich. Le fascisme hellénique obtint le soutien de groupes ultranationalistes comme l’antisémite Ethniki Enosis Ellas (EEE, Union Nationale Hellénique), le Parti National Socialiste grec de Georges Merkouris [père de la chanteuse Melina Mercouri, NDT] ou la Sidera Irini.

Le national-socialisme grec se basait formellement et esthétiquement sur Sparte. L’ancienne Sparte était un Etat militaire de guerriers totalement hiérarchisé dont les membres étaient soumis à une dure discipline instaurée avec le seul objectif d’améliorer la formation physique et les capacités de guerre et de combat, avec une morale qui laissait sans aucune couverture les défavorisés par la Nature. Ainsi, par exemple, les enfants nés avec des malformations ou des tares physiques ou psychiques étaient jetés dans le précipice du mont Taygète. L’ancienne Sparte fut non seulement une source d’inspiration pour le national-socialisme grec, mais aussi pour les politiques de « sélection naturelle » des nazis allemands. Le chef de la SS Heinrich Himmler lui-même avait défini l’Allemagne nazie comme « la nouvelle Sparte ».

D’une manière ou d’une autre, à part l’inspiration militariste qu’il récupérait de Sparte, Metaxas revendiquait la grandeur du passé de la Grèce et annonça que « par conséquent, nous avons l’obligation de retourner au passé afin de nous redécouvrir ». Le régime de Metaxas adopta un programme fortement nationaliste qui envisageait un scénario d’impérialisme panhellénique, inspiré principalement de la dénommée Megali Idea, l’idée d’une Grande Grèce qui inclurait, en plus du territoire grec, le sud de l’Albanie, la Macédoine yougoslave, la Thrace orientale et l’Anatolie occidentale. De plus, dans le cas du régime de Metaxas on peut parler du caractéristique « culte du chef » du fascisme : Metaxas lui-même se présentait comme le « Premier Paysan », le « Premier Travailleur » et comme « Père National ». A l’imitation du nom de « Duce » de Mussolini et de « Führer » de Hitler, Metaxas adopta le titre d’« Arhigos » (« Guide »).

Son « Nouvel Etat » s’inspirait clairement de l’Allemagne nazie dont il était contemporain, comme le général Alexander Kondylis le dit clairement : « Tout conflit et tout désaccord doit disparaître dans l'avenir ; notre programme de politique interne ne sera pas très différent du programme du grand créateur de la nouvelle Allemagne, Adolf Hitler ». Le régime de Metaxas, appelé aussi « Régime du 4 août », parce qu’il s’était formé dans ce jour de 1936, tenta de fortifier les valeurs de la patrie, la loyauté, la famille, la religion, la stabilité et l’ordre social et politique.

C’est précisément pour assurer l’ordre public que Metaxas créa une police secrète, nommée Asfalia, qui allait devenir l’équivalent grec de la Gestapo allemande. La police politique grecque devint toute-puissante, et les communistes et les militants de gauche subirent une répression brutale. Plus de 30.000 personnes furent arrêtées et emprisonnées, ou exilées pour motifs politiques, et les tortures devinrent habituelles pour extraire des confessions ou des accusations contre ceux qui s’opposaient au régime. Avec de telles politiques, Metaxas étouffa les activités des communistes et leur projet politique. Mais il ne désarma pas seulement les militants de gauche ; il parvint aussi à démanteler le vieux système de clans basé sur les loyautés des partis monarchique et vénizéliste.

Tout comme les régimes contemporains fascistes italien et allemand, le régime du 4 août utilisait le salut romain ou fasciste (avec le bras droit tendu) et avait ses propres uniformes, saluts, chants et cérémonies. Comme symbole, une hache grecque qui rappelle un svastika (encore aujourd’hui, ce symbole est le signe des nationalistes grecs).

Metaxas créa aussi fin 1936, peu après son arrivée au pouvoir, l’Ethniki Organosi Neolaias (Organisation nationale de la jeunesse, EON), qui n’était qu’une version grecque des Jeunesses hitlériennes « Hitlerjugend », et qui devait maintenir les valeurs du régime dans l'avenir. La jeunesse devait avoir de nouveaux idéaux, de nouvelles ambitions et de nouveaux espoirs, et se libérer « des mains avaricieuses des ploutocrates, des communistes et de tous ceux qui voudraient abuser des capacités de la jeunesse ». L’objectif de l’EON était l’union de la jeunesse, une union fondée sur l’amour de la patrie, sur la valeur et la croyance à la « continuité du sang hellénique ». L’EON unissait la jeunesse grecque de toutes origines économiques et sociales en un seul corps, et instruisait les garçons dans la discipline et l’entraînement militaire et les filles dans les tâches domestiques. L’EON avait comme hymne le Giovinezza (« Jeunesse ») de l’Italie de Mussolini, et publiait une revue bimensuelle appelée Neolaia (« Jeunesse »), qui avait beaucoup de résonance tant dans les écoles que dans les universités.

Metaxas voyait dans les Grecs une « communauté de sang », un ensemble d’individus apparentés les uns aux autres à travers le lien sacré du sang et des ancêtres communs, et fondait sa croyance en la supériorité de la race hellénique sur des théories autant culturelles que biologiques, mais sans tomber dans le fanatisme raciste d'Adolf Hitler ou d'Heinrich Himmler. Même ainsi, le régime de Metaxas soulignait les vertus ethniques du peuple hellénique, vertus qui résidaient dans le sang hellénique, et n’hésitait pas à parler d’une « race grecque » qui s’était maintenue pure depuis des temps immémoriaux. La race grecque était fréquemment qualifiée de « h elekth fylh twn Thewn » (« la race élue des dieux »), une race « immortelle » qui « vivra pour toujours » (Logos, novembre 1937).

Il est vrai que le régime de Metaxas exagéra le danger communiste pour justifier ses excès répressifs, mais il est vrai aussi que sous son gouvernement Metaxas se gagna le soutien du peuple grec avec le développement d’une politique qui introduisit des mesures de protection sociale abondantes et avancées comme le salaire minimal pour les travailleurs, les assurances, la protection de la maternité, la semaine de travail de 40 heures, les deux semaines minimales de vacances par an, etc. En outre, le régime de Metaxas obtint une efficacité administrative et une circulation monétaire solide. Metaxas, comme président du Conseil de l’Entente Balkanique, tenta aussi de renforcer les liens entre les pays balkaniques et convint d’un accord d’amitié et de non-agression avec la Bulgarie voisine en juillet 1938.

Metaxas lança aussi un grand plan d’infrastructures et de travaux publics, y compris des projets de drainage de terres. Dans le domaine du travail, Metaxas réglementa les heures de travail, garantit la semaine de cinq jours ouvrables (qui est encore aujourd’hui en vigueur en Grèce avec la législation metaxienne, une législation très avancée à son époque et dans tout son environnement géographique), et appliqua des mesures sévères pour faire des lieux de travail des endroits sûrs. Metaxas améliora en outre énormément les conditions des travailleurs helléniques : il augmenta les salaires, améliora radicalement les conditions de travail dans l’industrie, absorba les dettes des fermiers, augmenta les prix de l’agriculture pour améliorer la vie dans les campagnes. Dès 1938, seulement deux ans après qu’il fut devenu le chef de la nation, le revenu par habitant des Grecs avait augmenté d’une manière radicale, en même temps qu’on parvenait à réduire le chômage à un rythme élevé.

Une autre des réalisations les plus importantes de Metaxas fut la stabilisation de la turbulente situation sociale de la Grèce de l’époque, surtout grâce à son formidablement efficace ministre de l’ordre public Konstantinos Maniadakis. Metaxas lui-même avait dit que le sentiment de l’ordre et de la collectivité était une valeur fondamentale dans une société fasciste : « Nous devons subordonner nos appétits, nos passions et notre égoïsme à la totalité de l’intérêt national... De cette manière nous serons un peuple qui sera véritablement libre. Autrement, l’anarchie et l’indiscipline nous gouverneront sous le faux masque de la liberté ».

Le régime de Metaxas, bien qu’autoritaire, réussit à effectuer une grande amélioration en quelques années dans pratiquement tous les domaines de la société grecque, gagnant l’appellation d’« âge d’or » sous laquelle il est encore connu aujourd’hui en Grèce. De fait, si on demande aux Grecs quelle époque fut la meilleure pour la Grèce pendant le XXe siècle, la majorité d’entre eux répondront : « pendant l’époque de Metaxas ». Il existe même un mythe urbain selon lequel, à l’époque de Metaxas, on pouvait laisser une bourse avec un million de drachmes au milieu de la rue pendant toute une nuit, et au matin suivant elle était encore là. Beaucoup de gens âgés, y compris ceux qui en leur temps étaient contre Metaxas et combattirent même dans le camp communiste pendant la guerre civile grecque, reconnaissent les grandes réalisations du régime du 4 août et parlent de l’époque de Metaxas comme d’une époque de sécurité, de prospérité et de stabilité comme aucune autre dans l’histoire récente de la Grèce.

Même ainsi, il faut dire que contrairement au fascisme italien et allemand, le fascisme grec ne fut jamais un mouvement de masse. Toutefois, on peut affirmer qu’il jouit de la sympathie croissante du peuple hellénique, même dans les milieux de gauche, incapables de nier les réalisations évidentes de la politique du régime du 4 août.

Une autre des tâches les plus importantes du régime de Metaxas fut l’amélioration des défenses du pays, comme par exemple la construction de la dénommée « Ligne Metaxas », une ligne de défense dans le nord-ouest. L’armée fut aussi l’objet de grands investissements, pour la renforcer en termes quantitatifs en même temps que l’améliorer technologiquement par l’achat de nouvelles armes pour les trois armées, et même avec l’acquisition de sous-marins pour la marine de guerre. De même, on stocka aussi de grandes quantités de ressources alimentaires pour affronter une éventuelle situation de guerre. Tous ces efforts se révélèrent cruciaux pour que la Grèce soit préparée pour résister avec succès à l’attaque italienne avec une armée beaucoup plus petite même si plus moderne que l’italienne, et, comme nous le verrons ensuite, pour finir par vaincre Mussolini dans sa tentative d’envahir la Grèce.

La guerre avec l'Italie

Un des grands casse-tête du régime fut évidemment la politique extérieure. Bien que Metaxas vît dans l’Allemagne de Hitler et l’Italie de Mussolini ses coreligionnaires naturels, la sécurité de la Grèce dépendait dans une large mesure de la Grande-Bretagne, qui dominait avec sa flotte la Méditerranée orientale. En outre, les plans de Mussolini pour créer un nouvel Empire romain heurtaient évidemment les prétentions grecques pour contrôler la Mer Egée et les îles du Dodécanèse et exercer une influence en Albanie. L’expansionnisme italien opposa Mussolini et Metaxas, et en même temps que résonnaient des tambours de guerre en Europe, Metaxas se sentait plus proche de la Grande-Bretagne et des Alliés que des puissances de l’Axe. De nouveau, Metaxas voyait juste puisque la Grèce, comme membre des Alliés, finirait ainsi du côté des vainqueurs, en recevant, précisément de l’Italie, les îles susmentionnées du Dodécanèse.

Tout cela se déchaîna après le début de la Seconde Guerre Mondiale, dont Metaxas tenta de maintenir la Grèce éloignée, mais le 28 octobre 1940, l’ambassadeur italien à Athènes lui communiqua un inacceptable ultimatum de Mussolini, qui avait concentré ses troupes en Albanie, dans l’attente d’attaquer la Grèce. Metaxas sut s’accorder avec les sentiments de son peuple, et la légende dit que sa seule réponse à l’ultimatum fut un « Okhi ! » (« Non », en grec) tranchant et énergique, réponse avec laquelle il passa dans l’histoire. Metaxas s’adressa peu après à la nation avec ces mots : « Le moment est arrivé où la Grèce doit combattre pour son indépendance. Grecs, nous devons maintenant montrer que nous sommes dignes de nos ancêtres et de la liberté que nos Pères nous ont donnée. Vous combattez pour la Patrie, pour vos femmes, pour vos fils et pour les traditions sacrées. Maintenant, avant toutes choses, combattez ! ».

Un des plus grands succès de Metaxas dans ces circonstances très difficiles fut de parvenir à unir toute la nation contre l’ennemi, en oubliant temporairement les différentes idéologies politiques. Il obtint ainsi que des militaires de tout type politique (réalistes, venizelistes, nationalistes, modérés) s’unissent pour la cause et, de plus, acceptent de se soumettre à son commandement. Metaxas, qui avait une longue expérience militaire (il avait étudié les sciences militaires en Allemagne, avait combattu dans la guerre gréco-turque de 1897 et dans les guerres balkaniques de 1912 et 1913), décida ainsi de répondre aux provocations de l’Italie mussolinienne en entrant en guerre.

Au milieu d’un sentiment nationaliste exacerbé qui possédait tous les Grecs, la Grèce entrait ainsi dans le conflit, du côté des Alliés. La résistance grecque fut formidable : « En quelques jours, les forces d’occupation italiennes furent repoussées en Albanie dans une croisade pour la libération de ce que les Grecs appellent l’Epire du Nord, une région du sud de l’Albanie avec une importante minorité grecque. Le spectacle de David mettant Goliath en échec souleva l’admiration partout dans le monde, et pendant cette époque la Grèce et l’Angleterre furent les seuls pays d’Europe qui résistassent activement aux puissances de l’Axe Fasciste » (Richard Clogg, A Concise History of Greece, 1992).

Charles De Gaulle fut une des voix qui dans le monde entier se répandirent en éloges sur la bravoure du peuple grec. Dans un communiqué coïncidant avec la fête nationale grecque du Jour de l’Indépendance (25 mars), De Gaulle exprima son admiration pour l’héroïque résistance grecque : « Au nom du peuple français occupé bien que vivant, la France Libre transmet ses salutations au peuple grec, qui combat pour la liberté. Le 25 mars 1941, la Grèce se trouva au sommet de ses efforts héroïques et au sommet de sa gloire. Depuis la bataille de Salamine, la Grèce n’avait pas obtenu la grandeur et la gloire qu’elle a obtenues aujourd’hui ». Hitler lui-même se répandrait plus tard en éloges sur le peuple grec et sa bravoure, et irait jusqu’à accorder aux militaires grecs des distinctions et des privilèges qu’il n’accorda à aucun autre peuple conquis.

Encore aujourd’hui, le 28 octobre, jour de l’invasion italienne, est une fête nationale en Grèce, et reçoit le nom de « Okhi Mera » (Jour du Non), en référence à la réponse héroïque et décidée de Metaxas au dictateur fasciste italien. Pendant trois jours, dans les maisons, les bureaux, les usines, les écoles et les bâtiments publics de toute la Grèce, des drapeaux grecs sont accrochés et flottent en mémoire de ce geste. Pendant ces jours, les stations de radio diffusent des chants patriotiques grecs, spécialement ceux de Sophia Vembo, qui donnèrent des forces aux jeunes Grecs combattant pendant la guerre.

C’est précisément pendant la défense du sol grec contre l'armée de Mussolini que Metaxas mourut. Sa mort fut un épisode très mystérieux, et souleva beaucoup de suspicions et de théories parmi les historiens. Officiellement, Metaxas mourut d’une manière naturelle. Mais ce qui est certain, c’est que la Grande-Bretagne le pressait pour pouvoir prendre pied en Grèce et combattre contre Hitler, ce à quoi Metaxas s’opposa maintes fois, dans sa volonté de maintenir la Grèce comme pays strictement neutre. Sa mort fit que le pouvoir revint à Alexander Koryzis, un homme de faible personnalité que les Anglais firent rapidement plier, en obtenant qu’il autorise l’entrée de l’armée britannique. Evidemment, les théories qui affirment que Metaxas aurait en réalité été assassiné par le service d’espionnage britannique pour pouvoir ainsi entrer en Grèce ne sont pas rares, et pas mal fondées. Plus encore si nous tenons compte de ce que, peu après avoir autorisé l’entrée des Anglais en Grèce, Koryzis se suicida aussi (officiellement) dans des circonstances étranges.

Quoi qu’il en soit, la mort de Metaxas signifia, au-delà des opinions politiques qui peuvent exister, la perte d’un homme, d’un politique, d’un idéologue et d’un chef grandiose durant des années extraordinairement difficiles pour la Grèce.

Source

Le texte ci-dessus est repris d'un article d'Andreas Markessinis publié sur le site voxnr.com