Kevin MacDonald

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Kevin MacDonald, né en 1944, est un psychologue, essayiste et un militant du nationalisme blanc nord-américain.

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Il est l'un des principaux représentants de la psychologie évolutionnaire[1].

Il est encore le rédacteur en chef de la revue en ligne The Occidental Observer.

Biographie

MacDonald est né à Oshkosh, Wisconsin, dans une famille catholique. Son père est policier et sa mère secrétaire. Il étudie la philosophie à l'université de Wisconsin–Madison. A cette période, il participe aux mouvements pacifistes, où il fait la connaissance d'activistes étudiants d'origine juive.

Entre 1970 et 1974, il tente de devenir pianiste de jazz, passant deux ans en Jamaïque. Mais il finit par abandonner ce projet.

Il étudie ensuite la biologie et la psychologie comportementale. Il publie sept livres de recherches et trente articles académiques, consacrés à la théorie évolutionnaire et au développement de l'enfant. Il obtient son bachelor à l'université de Wisconsin–Madison en 1966 et un master en biologie à l'université du Connecticut en 1976. En 1981 il obtient un doctorat en sciences bio-comportementales à l'université du Connecticut, sous la direction de Benson Ginsburg, l'un des fondateurs de la génétique moderne. Son travail de thèse porte sur le développement comportemental des loups.

En 1985, il entre au département de psychologie de l'université d'Etat de Californie. Il y devient professeur ordinaire en 1995. Il annonce son départ en retraite en 2014.

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Il contribue régulièrement à la revue The Occidental Quarterly.

Il est aussi l'un des principaux dirigeants de l'American Freedom Party, créé en 2013 à partir de l'American Third Position Party, fondé en 2010.

Auteur d'une dizaine d'ouvrages, il est aussi l'éditeur et le rédacteur en chef de la revue The Occidental Observer.

Thèses

Kevin MacDonald est l'un des principaux représentants de la psychologie évolutionnaire, discipline qui se sert notamment de la notion de stratégie de groupe pour étudier des catégories humaines larges, qui peuvent aller jusqu'à des peuples.

Publications

En anglais

  • Individualism and the Western Liberal Tradition: Evolutionary Origins, History, and Prospects for the Future, autoéd., 2019, 543 p.
  • Cultural Insurrections: Essays on Western Civilization, Jewish Influence, and Anti-Semitism, Atlanta, The Occidental Press, 2007
  • Understanding Jewish Influence: A Study in Ethnic Activism, avec une introduction de Samuel T. Francis (Occidental Quarterly November, 2004)Introduction en ligne
  • Robert L. Burgess & MacDonald, K. B. (éd.) Evolutionary Perspectives on Human Development, 2e éd., Sage, 2004.
  • The Culture of Critique: An Evolutionary Analysis of Jewish Involvement in Twentieth-Century Intellectual and Political Movements, Praeger, 1998, (Préface en ligne)
  • Separation and Its Discontents Toward an Evolutionary Theory of Anti-Semitism, Praeger, 1998
  • A People That Shall Dwell Alone: Judaism As a Group Evolutionary Strategy, With Diaspora Peoples, Praeger, 1994.
  • Parent-child Play: Descriptions and Implications, State University of New York Press, 1993.
  • Sociobiological Perspectives on Human Development, Springer-Verlag, 1988.
  • Social and Personality Development: An Evolutionary Synthesis, Plenum, 1988.

Travaux traduits en français

  • L'Activisme juif et ses traits essentiels, traduit par Michel Courtois, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2011, 78 p.
  • Les bourreaux volontaires de Staline, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2010.
  • Le National-Socialisme - Une stratégie évolutionnaire et antijuive de groupe, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2012, 107 p.
  • Henry Ford et la question juive, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2012.
  • L'Alliance des Juifs et des Noirs, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2013, 62 p.
  • Le néoconservatisme : un mouvement juif, préface de Philippe Baillet, Milan, Pierre Marteau éditeur, 2013, 92 p.
  • La Culture de la critique – Les Juifs et la critique radicale de la culture des Gentils, Omnia Veritas, 460 p., 2020.

Articles traduits en français

  • « Peut-on dialoguer avec les Juifs ? », in: Tabou, vol. 18, 2011, p. 78-86.
  • « Le modèle juif peut-il aider l'Occident à survivre ? », in: Tabou, vol. 19, 2012, p. 42-58.

Préfaces

  • « Avant-propos », in Tomislav Sunic, Homo americanus. Rejeton de l’ère postmoderne, Akribeia, Saint-Genis-Laval, 2010.

Notes et références

  1. On désigne sous le nom plutôt barbare de psychologie évolutionnaire une discipline apparue dans les années 1980 et qui est un courant de la psychologie cognitive et de la psychologie culturelle. Elle explique les mécanismes de la pensée humaine à partir de la théorie de l’évolution. À l’instar de tous les autres organes, le cerveau est regardé comme un produit de l’évolution et constituerait une adaptation à des contraintes environnementales. Contre les théories comportementalistes, la psychologie évolutionnaire réhabilite la part de l’instinct chez l’homme. Elle est fortement débitrice envers l’éthologie et la sociobiologie. S’intéressant plus à la phylogenèse des processus cognitifs qu’à leurs fonctionnements neurobiologiques, la psychologie évolutionnaire croise l’histoire en se servant notamment de la notion de « stratégie de groupe » pour étudier des catégories humaines larges, qui peuvent aller jusqu’à des peuples.