Jean-Claude Bardet

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Jean-Claude Bardet, né en 1941 à Nancy et décédé le 20 août 2024 à Puteaux, était un homme politique français.

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Biographie

Alors qu'il est étudiant à Nancy, il milite à la Fédération des étudiants nationalistes (FEN). Suite à des actions de soutien à la cause de l'Algérie française, il est condamné à 3 ans de prison.

Il reprend ses études et obtient un doctorat en droit. Il entre au service juridique de l'Union des industries et métiers de la métallurgie. Plus tard, il passera aux laboratoires Beaufour.

Sa carrière professionnelle ne l'empêche pas de continuer à militer sous d'autres formes. Ainsi, il fonde en 1968 l'Institut d'études occidentales avec Dominique Venner et Thierry Maulnier. Il est le rédacteur en chef de sa revue Cité Liberté[1].

Il est aussi actif au GRECE dans les années 1968-1975 et participe à la fondation du Club de l’Horloge, le 10 juillet 1974. C’est là qu’il rencontre Bruno Mégret dont il restera proche durant toute sa carrière.

C'est ainsi avec lui qu'il entre au RPR. En 1982, ils quittent tous deux ce parti, qu'ils jugent incapable de tirer les leçons de la défaite à l'élection présidentielle de 1981. Ils fondent alors les Comités d'action républicaine (CAR).

Les CAR se rallient ensuite au Front national. Jean-Claude Bardet élu conseiller municipal de Nancy en 1989 et sera président du groupe FN au conseil régional de Lorraine.

Toujours convaincu de l'importance de la formation doctrinale, il sera le directeur de publication de la revue Identité dès sa création. Lors de la crise du FN opposant Jean-Marie Le Pen et Bruno Mégret, il soutient son ami. Il se retire ensuite de la vie politique.

Publications

  • avec Bruno Mégret, Jean Hohbarr, Didier Lefranc et Jean-Claude Jacquart[2], L'Impératif du renouveau : les enjeux de demain, préf. de Julien Freund, Paris, Albatros, 1986, 191 p.

Notes et références

  1. Jean-Yves Le Gallou, « In memoriam : Jean-Claude Bardet, le "grand-père" des Identitaires », Polémia, 21.8.2024.
  2. Jean-Claude Bardet emploie ici le pseudonyme de « Jean-Claude Apremont ».