Henri de Fersan

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Henri de Fersan, pseudonyme de Christophe Picard, né le 24 octobre 1969 à Ris-Orangis, est un écrivain, journaliste et éditeur français.

Biographie

Titulaire d'un DEA en études supérieures de défense, il entre en politique par le Centre national des indépendants et paysans, où il est responsable de la section jeunesse de l'Essonne et dont il devient secrétaire-général adjoint de la commission défense ; il intègre par la suite le Club de l'Horloge. Adhérant au Front national en 1991, il travaille pour le journal municipal de la mairie de Toulon, puis est responsable de la bibliothèque de la ville d'Orange. Il a concouru à diverses élections en Auvergne, sans toutefois se faire élire.

En 1999, il rejoint le Mouvement national républicain, où il reste jusqu'en 2004. Il s'engage alors au Parti français chrétien (PFC), un petit parti fondé en 1984 par Pierre Grandemange. Sous son influence, le PFC évolue vers une forme de « néo-rexisme ». Il quitte toutefois le PFC en 2012.

Parallèlement à ses activités politiques, il a collaboré au Libre journal de la France courtoise de Serge de Beketch, à la revue Dualpha de Philippe Randa, à National-Hebdo, ou encore à Enquête sur l'histoire. Catholique traditionaliste, membre de l'Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l'identité française et chrétienne et proche de la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, il se fait connaître à partir de la fin des années 90 par ses ouvrages dénonçant le racisme anti-blanc. C'est lui qui, avant Finkielkraut, lança la formule de « communisme du XXIe siècle » pour qualifier l'antiracisme .

Il a par ailleurs fondé sa propre structure d'édition, les Publications HdF, ainsi que ses propres revues, les Lettres Fersannes et Le Libre Arverne. Il a publié en 2003 une traduction du célèbre roman d'anticipation du théoricien racialiste américain William Luther Pierce, Les Carnets de Turner. Depuis 2005, il publie le roman Tradiland[1] sur internet, dans lequel il plaide pour la formation d'un État réservé à l'ensemble des nationalistes français et des catholiques de tradition, comprenant les régions rurales en voie de désertification, dont le débouché maritime serait la Vendée, et la capitale économique, Clermont-Ferrand; la capitale politique étant, elle, créée ex nihilo dans le Cantal et baptisée par dérision Bunker Palace (allusion à une bande-dessinée de Enki Bilal).

Reconnu coupable d’apologie de crime de guerre par le TGI de Tulle, à propos d’un texte sur les pendaisons de Tulle par une unité de la Waffen SS, Henri de Fersan a été condamné, le 9 septembre 2008, à 5 mois de prison ferme, une condamnation annulée par la Cour d'appel de Limoges le 23 janvier 2009 pour cause de non respect de procédure légale, annulation confirmée par la Cour de cassation le 22 juin 2010.

Il collabore régulièrement à l'hebdomadaire Rivarol.

Œuvres

  • Le Racisme antifrançais, L'Æncre, 1997 ;
  • Le Racisme antifrançais et antichrétien, H. de Fersan, 1997 ;
  • La Malédiction du Titanic, H. de Fersan, 1998, Dualpha, 1999 ;
  • Le Printemps de Strasbourg. T. 1 : Leur avant-guerre, Publications HdF, 1999 ;
  • Le Printemps de Strasbourg, T. 2 : Les partisans Blancs, Publications HdF, 1999 ;
  • L comme Lajoye, Publications HdF, 1999 ;
  • L'Église catholique et le nazisme, Publications HdF, 1999 ;
  • Kennedy, une saga rouge sang, Didro, 2000 ;
  • Stratégies (7 vol.), Publications HdF, 1993-2003 ;
  • L'Imposture antiraciste : analyse d'une idéologie criminelle contemporaine, Publications HdF, 2001 ;
  • Ma Libre Parole, H. de Fersan, 2005 ;
  • Tradiland, 2007.

Liens externes

  • [1]