Écologie

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

Ecologie, écologisme, productivisme écologique

L’écologie est la science de l’environnement naturel et le souci de le préserver dans l’intérêt des sociétés humaines. L’écologisme est une doctrine politique qui a pris prétexte de l’écologie pour poursuivre de tout autres buts.

Un impératif fondamental

Le mot vient du grec oïkos, « maison », « habitat ». Il a été forgé en 1859 par le naturaliste allemand Ernst Häckel. L’impératif écologique est fondamental, non pas tant pour préserver Gaïa, la Planète bleue ( elle a encore quatre milliards d’années devant elle et en a vu d’autres), que pour éviter à l’espèce humaine de se détruire en polluant la biosphère, son cadre de vie. Ce n’est pas la « nature en soi », comme une sorte de concept métaphysique brumeux (et qui, dans l’immensité de l’univers, n’a rien à craindre de l’homme) qu’il convient de protéger, mais l’oekoumène de notre espèce.

Celle-ci, et tout spécialement la civilisation européenne, s’est employée dans les temps historiques à dominer et à domestiquer la nature proche, c’est-à-dire l’écosystème terrestre. Mais un bon jardinier ne doit pas faire n’importe quoi, poussé par l’orgueil et l’avidité. Le proverbe : imperat naturam nisi parendo (« on ne commande à la nature qu’en lui obéissant ») est bien connu. Le réchauffement de la planète et les catastrophes qu’il provoque déjà prouvent les effets néfastes de la méconnaissance de ce précepte. Les cataclysmes écologiques, pratiquement inévitables au XXIe siècle à l’échelle planétaire, sont l’une des lignes de convergence des catastrophes dont il est question par ailleurs.

Les points de rupture écologique concernent les domaines suivants : réchauffement de l’atmosphère, désertification, destruction des fortes, épuisement des réserves halieutiques et agricoles, progression de maladies virales, pollution des mers et des ressources aquatiques, etc. Chaque destruction s’additionne aux autres et les multiplie.

Écologie et écologisme

L’écologisme, quant à lui, est une pseudo-écologie. C’est un paravent qui dissimule les idées du cosmopolitisme trotskiste. Les « Verts » s’opposent à l’industrie nucléaire, qui est la moins dangereuse et la moins polluante ; en France comme en Allemagne leur politique globale joue objectivement le jeu du lobby pétrolier. Leur principal souci est de favoriser l’immigration de peuplement en Europe. Imposteurs professionnels.

L’écologie doit aussi prendre en compte la biopolitique, la politique sociale et la démographie. Une véritable « société écologique » doit donc obéir aux principes conjoints de souci des équilibres naturels et de maintien de l’homogénéité ethno-culturelle de la population, ainsi que de la santé publique.

Une solution archéofuturiste

Pour concilier l’écologie et le souci indispensable de puissance économique et industrielle, notamment pour l’Europe, comment faire ? C’est la question centrale. Sans productivisme, pas d’indépendance militaire, pas de créativité industrielle, pas de dynamisme. L’antiproductivisme est, ce qu’ignorent les écologistes intégraux, l’apanage de la classe financière spéculative, qui dévalorise le travail et le plein-emploi national (délocalisations, prévalence des marchés financiers, etc.), en favorisant les allocataires et les parasites au détriment des producteurs et des entrepreneurs. Or il peut exister un productivisme écologique.

Le véritable souci écologique n’est pas de se demander : « comment moins produire pour moins polluer ? », mais : « comment produire mieux en polluant moins ? ». La solution passe par la rupture avec le modèle planétaire unifié de « développement » et le recours archéofuturiste à une économie à deux vitesses.

La puissance économique européenne est parfaitement compatible avec le respect de l’environnement. A condition qu’une volonté politique sache imposer le choix de l’électronucléaire (source d’énergie la moins polluante), l’abandon progressif de l’économie pétrolière, le ferroutage, l’électrification du transport automobile, le recours aux canaux et à tous les modes de transports non polluants. Utopie ? Oui, dans le cadre du système actuel, totalement dépourvu de volonté. Non, dans le cadre d’un nouveau projet révolutionnaire, celui, peut-être de l’après-catastrophe, de l’après-chaos. Il s’agit de substituer une « économie de puissance » à une « économie marchande ».

Articles connexes