Économie à deux vitesses
Organisation éventuelle de l'économie planétaire selon deux systèmes parallèles, l'un recourant à une forme d’économie néo-traditionnelle, non industrielle, et l'autre conservant les caractéristiques de l’économie technoscientifique actuelle.
Ce système serait le seul à même de préserver l'écosystème et d'éviter une catastrophe écologique mondiale annoncée, du fait notamment de l'industrialisation accélérée de l'Asie. Pourtant, il n'a aucune chance de se mettre en place directement « à froid », puisqu'il heurte l'imprescriptible dogme du « développement ». Il est probable que l'alternative révolutionnaire et déchirante de l'économie à deux vitesses sera imposée par la catastrophe économique et écologique qui aura sans doute lieu au cours du XXIe siècle.
L’économie à deux vitesses est fondée sur le retour de la majorité de l'humanité à une production vivrière à faible dépense énergétique, et sur le maintien d'une économie technologique dans des zones restreintes. Ces deux économies pourraient cohabiter à l'intérieur d'un même pays. Ce modèle est un « pari », impensable dans la situation actuelle, un paradigme, qui repose sur l'hypothèse de la non-viabilité à moyen terme de l'économie mondiale actuelle, et sa fin prochaine à la suite d'une crise géante[1].
Articles connexes
Notes et références
- ↑ Guillaume Faye, Pourquoi nous combattons. Manifeste de la résistance européenne, L’Æncre, 2001, 302 p., p. 127-128.
