Union des Français juifs

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L'Union des Français juifs a été créée durant le second semestre 2011. Dans un premier temps elle a rassemblé les juifs sympathisants ou membres du Front national, ainsi que ceux qui se reconnaissent dans la candidature de Marine Le Pen à l'élection présidentielle. Cependant, dès septembre 2012, l'UFJ a durement attaqué le Front national en accusant deux de ses principales figures, Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot, d'être antisémites.

Son porte-parole est Michel Ciardi.

Texte à l'appui

Qu'est-ce que l’Union des Français juifs ?

Nous sommes un groupe de Français juifs, patriotes, soucieux du bien de notre pays, et c’est parce que nous sommes inquiets des attaques qu’il subit de toutes parts que nous avons décidé de nous constituer en association.

Comme tous les Français patriotes, nous vivons les succès de la France dans tous les domaines comme des joies personnelles et des bonheurs familiaux.

Mais nous souffrons lorsque la France souffre, et, aujourd’hui, nous ne supportons plus le discrédit systématique jeté sur notre pays, les insultes qui lui sont adressées, l’abaissement dont il est l’objet. Nous n’acceptons pas que la Marseillaise soit sifflée, que notre drapeau soit brûlé ou considéré comme une serpillère.

Nous n’acceptons pas que les valeurs sur lesquelles repose notre civilisation soient constamment bafouées. Nous n’acceptons pas que les principes républicains, qui cimentent notre cohésion nationale, soient sans cesse remis en cause par ceux-là mêmes qui ont été élus pour les défendre.

Enfants, nous avons été élevés dans le respect de la France et des lois de la République. Nos parents, nos grands-parents ou nos aïeux ont considéré que l’assimilation dans la société française était une chance qu’on leur offrait, à eux-mêmes comme à leurs descendants. Ils étaient fiers de devenir français, et fiers de contribuer, chacun à sa façon et à sa place, au destin national.

Cette assimilation, qui a été pour la France un enrichissement et une force, ne fonctionne plus aujourd’hui, par la faute de dirigeants privés, eux, de conscience nationale, et qui ont laissé se développer une immigration incontrôlée aux conséquences désastreuses pour notre cohésion sociale, notre paix civile, et notre sécurité publique.

Les deux conditions nécessaires à l’assimilation d’étrangers, à savoir la maîtrise des flux d’immigration dans des proportions raisonnables par rapport à la population autochtone, et l’exigence sans compromis d’adhésion aux principes et aux valeurs de la société accueillante, qui ont été très justement appliquées à nos ascendants immigrés, sont désormais foulées aux pieds par des dirigeants pourtant élus, à qui l’évidente notion de bien commun est devenue étrangère.

Voilà plus de trente ans que cela perdure, plus de trente années pendant lesquelles les gouvernements successifs de droite comme de gauche ont renoncé, par lâcheté et calculs électoraux, à maîtriser l’immigration, et c’est ainsi que l’immigration de travail est peu à peu devenue immigration de peuplement, et même désormais, dans certaines parties de notre pays, immigration de remplacement.

Comme tous les Français patriotes, nous n’avons aucune raison d’accepter cela. Nous n’en avons pas non plus l’intention.

Notre constat aujourd’hui est que seule Marine Le Pen possède à la fois la volonté et la possibilité d’infléchir cette évolution désastreuse pour notre pays. Nous pouvons nous en réjouir ou le déplorer, mais c’est un fait.

Nous considérons que ses déclarations sans ambiguïté sur la Shoah sont de nature à lever les préventions que nous avions à l’égard du mouvement qu’elle représente.

Pendant longtemps nous avons accepté que des organisations « représentatives » des juifs de France parlent en notre nom. Aujourd’hui, celles-ci ne nous paraissent plus refléter la diversité d’opinions et de situations des Français juifs, elles ne nous paraissent pas tenir compte de l’évolution de la situation de notre pays, et nous ne nous reconnaissons plus dans leurs déclarations ou leurs prises de positions, ni dans celles des élites juives autoproclamées.

Il est donc grand temps qu’une autre voix juive se fasse entendre en France. Nous ne souhaitons pas que l’ensemble de nos compatriotes s’imagine que les Français juifs forment un bloc uni derrière des représentants autoproclamés. Nous ne souhaitons certainement pas que l’omniprésence médiatique et l’arrogance de certains puissent risquer de provoquer une résurgence de l’antisémitisme dans notre pays. Et nous préférons souligner la remarquable assimilation des juifs dans la société française plutôt que de montrer l’exemple du repli communautaire.

Pour les soi-disant représentants des juifs de France, refuser d’insulter Marine Le Pen, c’est appartenir au camp du mal et se rendre complices de ceux qui veulent nous voir revenir «aux heures les plus sombres de notre histoire». C’est appartenir à une espèce à part, celle des racistes, des antisémites, des fascistes, des xénophobes, c’est sortir tout droit du ventre fécond de la bête immonde que l’on croyait morte, gisant dans les cendres du troisième Reich.

Pour ces mêmes « représentants », oser soutenir Marine Le Pen quand on est juif, c’est au mieux être dans la haine de soi-même, au pire être du même bord que la police du Ghetto.

Mais pourtant, si des Français juifs doivent désormais raser les murs dans certains quartiers, en n’osant plus porter une kippa, est-ce parce qu’ils craignent les partisans de Marine Le Pen ?

Si l’on entend hurler « Mort aux juifs ! » de plus en plus souvent dans nos villes de France, lors de manifestations pourtant autorisées, est-ce du fait d’un mot d’ordre de Marine Le Pen ?

S’il devient difficile, dans certains lycées français, d’enseigner l’histoire de la seconde guerre mondiale et de la Shoah, est-ce en raison d’instructions émises par Marine Le Pen ?

Si les prêches enflammés entendus dans certaines mosquées en France ruissellent d’un antisémitisme que l’on croyait disparu, est-ce sous la pression de Marine Le Pen ?

Nous n’acceptons pas la chape de plomb de cette « bien-pensance », de gauche comme de droite, parée du voile de la vertu, qui désormais s’impose dans notre pays et veut s’arroger le droit de nous ordonner ce que nous devons considérer comme le bien, et ce que nous devons considérer comme le mal.

Nous ne voyons pas pourquoi nous devrions exiger de Marine Le Pen d’autres «garanties» de son absence d’antisémitisme que celles qu’elle a déjà données, alors qu’on ne demanderait rien à des socialistes qui se réclament encore d’un Mitterrand ayant reçu la francisque des mains de Pétain et s’affichant ouvertement avec le collaborateur Bousquet, et qui s’associent avec un parti soi-disant écologiste, dont l’antisionisme radical cache difficilement une nette préférence pour les juifs morts, au détriment de ceux bien vivants, qui, en Israël, se battent pour que leur pays et leur peuple survivent.

C’est en tant que Français juifs que nous aimons Israël, qui, au Moyen-Orient, est l’avant-garde des idéaux démocratiques. Mais, pour les partis de gauche ou de droite, pour les soi-disant écologistes, Israël n’est qu’une parenthèse bien encombrante. Pour quelques gouttes de pétrole, pour quelques contrats juteux, pour de misérables petits intérêts électoraux en France, ils mènent une politique qui voudrait faire disparaître Israël !

Ce sont les mêmes qui dénient aux Français le droit de vouloir que la France survive en tant que nation et en tant que peuple.

Ceux qui brandissent le drapeau du « front républicain » et du « cordon sanitaire » pour « faire barrage » à Marine Le Pen, n’exigent pas un front républicain contre les islamistes, communistes, maoïstes, castristes, chavezistes et autres « istes » en tous genres aux mains tachées du sang de dizaines de millions de morts, victimes d’idéologies totalitaires faisant encore régner la terreur sur une partie du monde.

Ceux qui prétendent parler « au nom des juifs » comme le CRIF, ou ceux qui n’existent que par les grasses subventions qu’ils touchent d’un Etat lâche et faible, comme l’UEJF, la LICRA, la soi-disant « Ligue des Droits de l’Homme », le MRAP, SOS Racisme, et toutes ces officines qui font régner la terreur « antiraciste » et mémorielle, ne représentent qu’eux-mêmes.

Notre engagement politique a toujours été marqué par le rejet de tout ce qui relevait du totalitarisme: nazisme, fascisme, communisme, et aujourd’hui, islamisme. En tant que Français juifs, nous défendons des valeurs simples mais essentielles à nos yeux : le patriotisme, le respect et l’amour de la France, l’admiration de sa grandeur, de son histoire, de sa littérature, de ses arts et de ses sciences, de ses paysages et de ses terroirs, de ses traditions, de ses capacités de création.

C’est parce que nous aimons notre patrie, la France, que nous ne voulons pas qu’elle devienne un pays du tiers-monde, et que nous ne voulons pas qu’elle meure. C’est pour cela que, patriotes français juifs, nous voterons et appellerons nos compatriotes à voter Marine Le Pen.