Semaine du cinéma de droite

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La Semaine du cinéma de droite a été organisée entre le 19 et le 25 avril 1976 à Paris par Initiative nationale, le journal du Parti des forces nouvelles (PFN).

Le film du réalisateur libertaire Jean Yann, Les Chinois à Paris (1974) est une comédie qui met en scène l'invasion et l'occupation de la France par la Chine maoïste. Il raille bien sûr le grotesque de la Révolution culturelle mais surtout l'engouement naïf et servile des intellectuels et des élites occidentales pour le marxisme-léninisme, tout en montrant la persistance de la nature et des comportements humains face aux théories abstraites. Le film sera l'objet de campagnes de boycott et même de tentatives de sabotage lors des projections, menées par les gauchistes français, qui dénoncent « un film comique? Non! Un film anticommuniste ! »[1]. Le quotidien Le Monde, lui, décrit le film comme « un monument de vulgarité ».

Une initiative pour une offensive culturelle

En 1975, le PFN a déjà organisé une séance de ciné-club pour le film Vive la France de Michel Audiard.

En 1976, il est décidé d'en faire une semaine entière. La semaine a lieu au Sofitel de Sèvres, avec la participation de l'historien du cinéma Jacques Deslandes, de Maurice Bardèche, de la célèbre actrice Arletty, de l'acteur Jacques Martin, de Michel de Saint-Pierre, de Raoul Couttard et de l'historien Hervé le Boterf. Pendant sept jours sont projetés des films considérés comme « de droite, mais aussi des films permettant de cerner ce qu'est la droite, ses idées, ses hommes et ses thèmes »[2]. Plus de 300 personnes assisteront aux débats et projections.

Films projetés

  • True Grit, de Henry Hathaway avec John Wayne, 1969 ;
  • La Grande Illusion, de Jean Renoir, 1937;
  • L'inspecteur Harry, de Don Siegel, 1971;
  • La Bandera, de Julien Duvivier, 1935;
  • Délivrance, de John Boorman, 1972;
  • Le Feu Follet, de Louis Malle, 1963;
  • Les Chinois à Paris, de Jean Yanne, 1974;
  • Le Premier Cercle
  • Mermoz, de Louis Cuny, 1943;
  • Le Combat dans l'île, d'Alain Cavalier, 1962.[3]

Notes et références

  1. Christophe Bourseiller, Les Maoïstes, la folle histoire des gardes rouges français, Paris, Plon, 1996, 346 p., p. 274-275.
  2. Didier Lecerf (dir.), Le PFN 1974 - 1984 une autre droite, Cahiers d'Histoire du Nationalisme, n°4, Synthèse nationale, 4, 2014, 197 p., p. 85-86.
  3. La liste n'est pas exhaustive.