Romain d'Aspremont

Romain d'Aspremont est le nom de plume d'un auteur français se réclamant d'une Droite révolutionnaire, nietzschéenne et « prométhéenne ».

Biographie

Romain d'Aspremont est diplômé de Science Po Paris.

Il contribue régulièrement au journal en ligne Boulevard Voltaire, au site RAGE - Liberté-Identité-Progrès et à la revue italienne de réflexion Prometheica, lancée fin 2021.

Thèses

Romain d'Aspremont estime que la droite est condamnée à perdre la bataille des idées car son conservatisme offre à la gauche le monopole de l'avenir, de l'ingénierie sociale et des projets d'Homme nouveau. Il prône une droite prométhéenne : une droite qui ose créer du nouveau même au prix d’une rupture avec le passé, à condition que cette rupture soit synonyme de surcroît de puissance. Cette droite doit combattre le « progressisme de gauche » mais surtout lui opposer un « progressisme de droite ». Il considère le concept de progrès comme étant intrinséquement de droite. Aussi, la droite doit-elle se le réapproprier.

Selon lui, il est actuellement impossible de réorienter les politiques en place, tant la culture pacifiste a imprégné en profondeur les sociétés occidentales. Si l'Occident se décompose c'est qu'il s'est laissé infecter par une morale du ressentiment, de la haine de soi, une inversion de la morale aristocratique, autrement dit par la morale chrétienne. L'Occident et la droite opèrent au sein d'un logiciel de gauche, c'est à dire d'une morale chrétienne.

La seule solution réaliste consiste à forger patiemment une élite nouvelle, libérée des valeurs chrétiennes, qui conquiert le monde de la culture et de l'éducation.

Il promeut un transhumanisme de droite. Manquer la révolution transhumaniste pourrait coûter à la droite bien plus que ses précédents échecs. Cette fois, c’est la nature humaine elle-même qui s’apprête à être transformée. Le Transhumain de gauche sera asexuel, herbivore et métissé (comme le prône la féministe transhumaniste Donna Haraway, auteur du Manifeste Cyborg, 1985). Des transhumanistes tels Max Moore aspirent à modifier le caractère même de l’être humain : pacifiste, dépourvu de pulsions agressives, radicalement altruiste. Plutôt que de s’échiner à tuer dans l’œuf ce qui est déjà virtuellement parmi nous, tâchons d’imposer notre marque à cet humain du futur : intellectuellement supérieur, plus rationnel mais toujours capable d’agressivité, physiquement et musculairement amélioré (plutôt que longiligne et androgyne).

Physique et intellectuelle, l’amélioration doit être également de nature psychologique. La création du Surhomme nietzschéen n’est plus hors d’atteinte : un homme affirmatif, libéré du ressentiment et du pessimisme, capable d’engendrer des valeurs nouvelles. Le transhumanisme est une urgence civilisationnelle, mais également éthique : la fin de la sélection naturelle (notamment du fait des progrès de la médecine) produit une dégénérescence de l’espèce humaine, qui ne pourra être corrigée que par la manipulation de notre génome.

Publications

• Penser l'Homme nouveau - Pourquoi la Droite perd la bataille des idées, Paris, Pensée politique, 2018, 266 p. [1]

• The Promethean Right : Why the Right is Losing the Battle of Ideas and What its Revitalization Must Look Like, Paris, 2021, 190 p.

[2]]

Liens externes

• Articles publiés par Romain d'Aspremont sur Boulevard Voltaire : [3]
• Entretien avec Romain d'Aspremont pour la Nietzsche Académie : [4]
• Romain d'Aspremont, « Archéofuturisme ou droite prométhéenne ? », 28.1.2021, publié sur le site Rage : [5]
• « Dépasser l'archéofuturisme », extrait du livre The Promethean Right : [6]
• « La droite doit se réapproprier le feu de la technique », entretien accordé par Romain d'Aspremont à Il Primato Nazionale (Rome) : [7]

• Emission de Nomos TV consacrée au premier ouvrage de l'auteur : [8]