Richard Lynn

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Richard Lynn, né le 20 février 1930 et décédé le 17 juillet 2023, était un psychologue britannique, spécialiste de l'intelligence humaine.

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Il s'est notamment intéressé à l'influence des facteurs raciaux, ethniques et sexuels sur le quotient intellectuel (QI). Il a aussi travaillé sur les notions d'eugénisme et de dysgénisme.

Biographie

Cambridge

Richard Lynn avec Tomislav Sunic.

Richard Lynn est né dans une famille de la middle class. Il fait des études moyennes à la Bristol Grammar School entre 1944 et 1948 mais obtient néanmoins une bourse pour Cambridge. Déjà passionné par l’histoire qu’il délaissera pour la psychologie, il note, dès cette époque, que pour lui les bombardements de Dresde et de Nagasaki sont des crimes de guerre.

Pendant son service militaire effectué en 1948-1949, il a le temps de lire et de découvrir Hereditary Genius de Francis Galton (1822-1911, surtout connu pour ses études sur les empreintes digitales) pour qui l’intelligence est génétique et en grande partie héréditaire avec la conséquence que, les gens les plus intelligents faisant de moins en moins d’enfants, le niveau général de la population baisse. C’est ce que l’on nomme le dysgénisme qui attirera sur tous ces chercheurs les foudres de la bien-pensance.

Lynn va passer sept ans à Cambridge de 1949 à 1956 où il a choisi le prestigieux King’s College dont la parti- cularité était d’être un concentré de lauréats d’Eton ou d’autres public schools tout aussi prestigieuses (ce qui n’était pas son cas) et en même temps un repaire de professeurs homosexuels qui avaient l’habitude d’inviter les étudiants dans leurs maisons de cam- pagne ! Le cursus pour obtenir le diplôme à Cambridge se déroulait en deux temps. Une première matière pour commencer et dans un second temps la même à un niveau supérieur ou une nouvelle. Lynn était attiré très tôt par la psychologie mais cette matière ne pouvait être étudiée qu’en second cycle. Il choisit donc l’histoire (plutôt que la philosophie) en premier cycle puis passa à la psychologie qu’il trouvait plus prédictive que l’histoire.

Il retiendra de ses études que, grâce au Commonwealth Citizens Act de 1948, qui donnait à tous les citoyens du Commonwealth le droit de venir vivre en Grande-Bretagne, celle-ci organisait déjà son grand remplacement bien avant la France.

A la fin de sa première année de second cycle, il conclut que la psychanalyse ne sert à rien et il découvre en même temps les travaux du professeur de Columbia, Henri Garrett, qui donnent une explication génétique à l’infériorité du quotient intellectuel des Noirs. C’est à cette époque qu’il fait le choix d’aller plutôt vers l’analyse factorielle enseignée à l’University College de Londres que vers la psychologie expérimentale qu’on lui enseignait à Cambridge. L’Ecole de Londres voyait la psychologie comme une branche de la biologie. C’est dans un pub près du King’s College que Lynn fera la connaissance de Crick et Watson qui recevront le prix Nobel pour leur découverte de la structure en double hélice de l’ADN. Malgré son antipathie pour la psychologie expérimentale, il réussit brillamment son examen de second cycle en 1953 et obtient un financement de recherche de trois ans pour effectuer une thèse de doctorat. Il publie ses premiers travaux sur la relation positivement asymétrique entre l’anxiété et la réussite en lecture et en arithmétique et obtient son doctorat en mars 1956.

Exeter

A sa sortie de Cambridge il opte pour un poste de maître de conférences à l’Université d’Exeter ou il restera de 1956 à 1967.

C’est en 1957 qu’il rencontre Hans Eysenck, fervent partisan de l’héritabilité de l’intelligence à partir de ses études sur la corrélation entre les QI de vrais jumeaux élevés dans des familles différentes, la corrélation plus élevée entre les QI de vrais jumeaux qu’entre ceux de faux jumeaux et la grande variabilité des QI d’enfants élevés dans des orphelinats, ce qui déplut fort aux psychologues environnementalistes. C’est à cette époque que Lynn devient conservateur après avoir été communiste puis socialiste fabien. Il se justifie avec humour avec cette phrase de George Bernard Shaw : « Si on a moins de 25 ans et qu’on n’est pas socialiste, c’est qu’on n’a pas de cœur ; si on a plus de 25 ans et qu’on est encore socialiste, c’est qu’on n’a pas de cerveau ». C’est en 1963 que le Commonwealth Immigration Act limite l’entrée des ressortissants du Commonwealth à ceux qui ont un permis de travail. Il remarque alors que, dès cette époque, la gauche prend la défense des migrants. Lynn explique cela par de la naïveté mais aussi plus prosaïquement parce que les immigrants votent à gauche (rappelons qu’au Royaume-Uni un ressortissant du Commonwealth n’a pas besoin d’avoir la nationalité britannique pour voter). En 1965, le Congrès américain adopte le Hart Cellar Act qui aligne les quotas d’immigration pour tous les immigrants sur ceux réservés aux Européens du Nord-Ouest, et ce sous l’impulsion des démocrates. Lynn y voit le début du grand remplacement américain.

Dublin

En 1967, Lynn est embauché par l’Institut de Recherche Economique et Sociale de Dublin où il restera cinq ans. Il constate que le QI moyen d’un Irlandais de 12 ans est inférieur à celui d’un Anglais du même âge, ce qui expliquerait, selon lui, le retard économique de l’Irlande sur la Grande-Bretagne. En 1968, Enoch Powell prophétise les conflits raciaux en Grande-Bretagne et se fait éjecter par Edward Heath. Lynn estime que Powell a raison. En 1969, Art Jensen qui travaillera plus tard avec Lynn estime que le différentiel de 15 points de QI entre Blancs et Noirs aux Etats-Unis a une explication génétique. Ouragan de protestations mais Jensen reçoit le soutien de Lynn, de Eysenck et surtout de William Shockley, prix Nobel de physique pour l’invention du transistor.

C’est en 1970 que Lynn publie ses premiers travaux sur les différences nationales en matière d’anxiété.

Colraine-Ulster

Il décide de quitter Dublin et répond à l’offre de l’Université d’Ulster de créer un département de psychologie. Il restera 26 ans en Ulster de 1972 à 1998 et publiera à cette époque ses meilleurs travaux. Dans son livre Race publié en 1974, le chercheur John Baker établit que les Caucasoïdes (Européens et Asiatiques du Sud) et les Asiatiques du Nord-Est sont les deux races les plus intelligentes, les moins intelligentes étant les Africains subsahariens et les Aborigènes. En 1976 et 1977, Lynn étudie le QI des Asiatiques du Nord-Est et sur une base 100 aux Etats-Unis, il établit un QI moyen de 106.6 pour les Japonais, de 110 pour les Chinois de Singapour mais de 96 pour les Malais de Singapour. En 1978, il réaffirme que les mongoloïdes du Japon et de la Chine ont un QI très élevé de même que les caucasoïdes d’Europe du Nord, le QI baissant pour les caucasoïdes du Moyen et Proche Orient et d’Europe du Sud sauf l’Italie. En 1980, il établit que, pour la France, le QI le plus élevé est à Paris et le plus bas en Corse. En 1982, il établit que l’augmentation du QI au Japon entre 1930 et 1970 est liée à des avancées en matière de nutrition, concédant par là un léger argument aux environnementalistes.

1985 est l’année de la publication essentielle de Phil Rushton, psychologue canadien, sur la théorie du modèle évolutif r-K qui couvre toutes les espèces animales dont l’homme.

En 1991, Lynn publie son classement des QI moyens dans tous les pays du monde. Il mettra à jour régulièrement ces classements, ce qui lui attirera toutes les foudres des progressistes. Cette même année, il publie sa théorie selon laquelle ce sont les environnements froids qui ont exercé une pression sélective suffisante pour accroître l’intelligence des Européens et des Mongoloïdes.

En 1992, en phase sur ce point avec Rushton et Eysenck, il établit que si les hommes et les femmes ont sensiblement le même QI moyen, il y a plus d’hommes que de femmes aux deux extrémités de la distribution du QI et donc les QI les plus élevés sont des QI masculins. Cela provenant simplement d’une différence de 110 cm3 dans la taille du cerveau. 1994 est aussi une année fondamentale : c’est la publication de The Bell Curve de Herrnstein et Murray. Dans la lignée de Rushton, les deux auteurs affirment qu’une faible intelligence est un facteur déterminant de revenus faibles, de pauvreté, de dépendance aux aides sociales, de criminalité et de naissances hors mariage. Aux Etats-Unis, ils chiffrent le QI moyen à 112 pour les Juifs, 103 pour les Mongoloïdes, 100 pour les Blancs, 86 pour les Hispaniques et 82 pour les Noirs.

En 1995, Rushton augmente la taille de son énorme ouvrage et Lynn prend sa retraite. En 1997, décède Hans Eysenck qui n’aura jamais fait partie ni de la Royal Society ni de la British Academy.

Bristol

En 1999, Lynn s’installe à Monmouth dans le Herefordshire dans une maison isolée. Il décide ensuite de s’installer à Bristol. En 2002, il publie son ouvrage le plus célèbre avec Tatu Vanhanen, IQ and the Wealth of Nations, ouvrage devenu introuvable ou à prix exorbitant, dans lequel on trouve le classement de 185 nations de plus de 50 000 habitants. Jusqu’à 2021, il va publier plus d’études qu’en 40 ans, étant en retraite et ne se consacrant plus qu’à l’approfondissement de ses théories. En 2004, en collaboration avec Paul Irwing, il affine sa théorie de l’inégalité des sexes, les hommes surpassant les femmes de 4 points de QI à partir de l’âge de 16 ans. En 2008, dans la continuité de The Bell Curve de Herrnstein et Murray, il publie The Global Bell Curve où il extrapole leurs calculs au monde entier. En 2010, avec Gerhard Meisenberg, il établit une corrélation décisive entre ses études sur le QI et les fameux classements PISA. Il note, au passage, que le chercheur allemand Thilo Sarrazin affirme que l’Allemagne s’autodétruit en autorisant l’arrivée massive de migrants mahométans. En 2011, il reçoit les hommages du Oxford and Cambridge Club à Londres. Il y prononce un discours dans lequel il affirme que les Occidentaux déclinent et que la Chine va prendre la relève.

Il affirme (p. 326-329 de ce livre) que les juifs sont plus intelligents que les non-juifs en donnant la palme à ce qu’il nomme les juifs européens ou ashkénazes. Il voit cinq raisons au succès juif : la motivation, de solides réseaux familiaux et ethniques, la marginalité, des aptitudes spéciales et la chance (sic).

En 2012 meurent la même année Art Jensen et Phil Rushton ses précieux amis. En 2014, Lynn s’étouffe quand il lit le Washington Post écrire que l’immigration est la survie de l’Amérique. En 2017, Charles Murray est agressé par des étudiants blancs car il écrit que la civilisation est blanche. Lynn réplique que la civilisation blanche est cette fois-ci à l’agonie. On a retiré à Lynn son titre de professeur émérite que l’on garde pourtant habituellement à vie, preuve de la persécution universitaire du politiquement incorrect. En 2019, Lynn affirme que, dès 2040, les extra-européens seront majoritaires en Europe et aux Etats-Unis. Il termine son livre en affirmant que les Européens et les Mongoloïdes sont moins psychopathiques que tous les autres[1].

Varia

Il a reçu les prix d’excellence de la Fondation américaine Mensa en 1985, 1993 et 2006, et le prix d’excellence du ministère estonien de l’Éducation et des Sciences en 2010 pour son travail sur les différences nationales en matière d’intelligence.

Il était le rédacteur en chef de la revue Mankind Quarterly.

Publications

  • Sex Differences in Intelligence, Arktos, 2021
  • Memoirs of a Dissident Psychologist, Ulster Institute for Social Research, 2020
  • Race Differences in Psychopathic Personality: An Evolutionary Analysis, Washington Summit Publishers, 2019.
  • avec David Becker, The Intelligence of Nations, Ulster Institute for Social Research, 2019.
  • avec Tatu Vanhanen, Intelligence: A Unifying Construct for the Social Sciences, Ulster Institute for Social Research, 2012.
  • The Chosen People: A Study of Jewish Intelligence and Achievement, Washington Summit Publishers, 2011.
  • The Global Bell Curve: Race, IQ, and Inequality Worldwide, 2008.
  • Race Differences in Intelligence: An Evolutionary Analysis, 2006.
  • avec Tatu Vanhanen, IQ and Global Inequality, 2006.
  • avec Tatu Vanhanen, IQ and the Wealth of Nations, 2002.
  • Eugenics: A Reassessment, Human Evolution, Behavior, and Intelligence, 2001.
  • The Science of Human Diversity: A History of the Pioneer Fund, 2001.
  • Dysgenics: Genetic Deterioration in Modern Populations, Human Evolution, Behavior, and Intelligence, 1996.
  • The Secret of the Miracle Economy: Different National Attitudes to Competitiveness and Money, 1991.
  • Educational Achievement in Japan: Lessons for the West, 1988.
  • Dimensions of Personality: Papers in Honour of H. J. Eysenck, 1981.
  • Personality and National Character, International series of monographs in experimental psychology, v. 12, 1971.
  • Introduction to the Study of Personality, Basic Books in Education, 1971.
  • The Entrepreneur: Eight Case Studies, 1974.
  • Attention, Arousal and the Orientation Reaction, éd. par Hans Eysenck, Oxford-New York, Pergamon, coll. International Series of Monographs in Experimental Psychology, 1966.

textes en français

  • avec Henry Garrett, Arthur Jensen, Richard J. Herrnstein, Charles Murray, John Philippe Rushton, Tatu Vanhanen et alii, QI et race ou Le cauchemar des multiculturalistes devant le réel, Institut de recherche Charles Darwin, Londres, 2018, 130 p.
  • Mémoires d’un psychologue dissident, éd. Alba Leone, 2025, 408 p.

Textes à l'appui

Richard Lynn, pionnier de la recherche sur l'intelligence

Hommage par Constantin von Hoffmeister, texte paru sur le site des éditions Arktos le 21.7.2023

Le 17 juillet 2023, la communauté universitaire a perdu l'une de ses figures les plus pointues et les plus controversées : Richard Lynn. Au cours d'une carrière qui s'étend sur plusieurs décennies, les travaux de Richard Lynn dans le domaine de la psychologie, et plus particulièrement de la recherche sur l'intelligence, ont laissé une marque indélébile dans le paysage universitaire. Son décès est l'occasion de revenir sur ses contributions et les débats qu'elles ont suscités.

Né en 1930, Lynn a consacré une grande partie de sa vie à explorer les subtilités de l'intelligence humaine. Ses études et publications, dont certaines ont été publiées par la maison d'édition Arktos, ont abordé divers aspects du sujet. Cependant, le point central des recherches de Lynn, et sans doute le plus débattu, était l'étude des différences d'intelligence entre les nations et les races.

Un aperçu des recherches de Lynn

Différences nationales et raciales de QI : Un examen plus approfondi des recherches de Lynn

Les études de Lynn sur les différences de QI entre les nations et les races constituent l'une de ses entreprises les plus discutées et débattues. Pour tenter de dresser un panorama mondial de l'intelligence, Lynn s'est lancé dans une série d'études s'appuyant sur une multitude de sources de données, depuis les résultats de tests standardisés jusqu'aux évaluations académiques sur les différents continents.

Les Asiatiques de l'Est et les scores d'intelligence

Les recherches de Lynn ont montré que les personnes originaires des pays d'Asie de l'Est, tels que le Japon, la Corée du Sud et la Chine, enregistraient souvent des scores de QI moyens plus élevés, généralement compris entre 105 et 108. Il a attribué cette disparité à une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux. D'un point de vue environnemental, il a reconnu la rigueur des systèmes éducatifs de ces pays, qui accordent une grande importance à l'excellence académique. L'impact du confucianisme sur l'apprentissage et l'assiduité a également été considéré comme un facteur potentiel de cette tendance. Toutefois, Lynn a également évoqué des facteurs génétiques possibles, suggérant que l'histoire évolutive de la population pourrait avoir joué un rôle.

Les Européens dans le paysage du QI

Selon les conclusions de Lynn, les Européens suivent les Asiatiques de l'Est dans la hiérarchie mondiale du QI, avec des moyennes oscillant autour de 100. Il a noté des variations significatives au sein même de l'Europe. Les pays d'Europe du Nord et d'Europe centrale, par exemple, ont tendance à obtenir des résultats légèrement supérieurs à ceux des pays d'Europe du Sud et d'Europe de l'Est. Lynn a interprété ces variations intra-européennes sous plusieurs angles. Il a examiné les facteurs historiques, socio-économiques et éducatifs, suggérant que la trajectoire historique de l'industrialisation, associée à des orientations éducatives différentes, pourrait expliquer certaines des différences observées.

Les Africains subsahariens et le QI

En étudiant le continent africain, les recherches de Lynn ont montré que les scores moyens de QI des pays d'Afrique subsaharienne étaient inférieurs, généralement de l'ordre de 70 à 80. Cet aspect particulier de sa recherche a suscité de nombreuses critiques, ses détracteurs mettant en doute sa méthodologie, ses sources de données et ses interprétations. Les critiques ont souligné les biais potentiels des tests standardisés, qui pourraient ne pas tenir compte des différences culturelles et linguistiques. En outre, les difficultés socio-économiques auxquelles sont confrontées de nombreuses nations d'Afrique subsaharienne, notamment l'accès limité à une éducation de qualité, ainsi que la pauvreté et les problèmes de santé, pourraient fortement influencer les scores de QI. Lynn a reconnu certains de ces facteurs externes, mais a maintenu sa position sur les différences intrinsèques potentielles en matière d'intelligence.

Répercussions et discussions

Les implications de la recherche de Lynn sur les différences nationales et raciales de QI ont été considérables. Ses résultats ont remis en question de nombreuses normes établies dans le domaine de la recherche sur l'intelligence. Si certains chercheurs se sont ralliés à ses conclusions, suggérant qu'une combinaison de facteurs génétiques et environnementaux déterminait l'intelligence, d'autres étaient sceptiques, affirmant que les influences socio-économiques, éducatives et environnementales jouaient un rôle plus important que ce que proposait Lynn.

Développement économique et QI

L'exploration audacieuse de Lynn dans la dynamique socio-économique

Dans le vaste domaine de la recherche sur l'intelligence, Lynn n'était pas du genre à se laisser enfermer dans les limites d'une discipline. L'une de ses explorations les plus novatrices se situe à l'intersection de la psychologie et de l'économie. Grâce à une recherche méticuleuse, Lynn a proposé une association entre le QI moyen d'une nation et sa prospérité économique, une théorie qui, bien qu'audacieuse, était fondée sur une série d'observations et d'analyses convaincantes.

La prémisse centrale

L'hypothèse de Lynn découle d'une observation fondamentale : les nations dont le QI moyen est plus élevé, selon ses recherches, jouissent souvent d'une meilleure santé économique. Qu'il s'agisse des avancées technologiques des pays d'Asie de l'Est, de la croissance industrielle de l'Europe ou des marchés florissants de l'Amérique du Nord, un schéma semble se dessiner. Ces régions, qui surpassent souvent les autres dans les évaluations basées sur le QI, semblent également avoir des économies plus robustes, marquées par des PIB plus élevés, l'innovation technologique et une meilleure infrastructure globale.

Lynn a minutieusement analysé les multiples variables susceptibles d'expliquer la corrélation observée. Il a suggéré qu'un QI national plus élevé pourrait potentiellement conduire à une main-d'œuvre plus efficace, à une plus grande innovation et à de meilleures capacités de résolution des problèmes - autant d'éléments essentiels à la croissance économique. Il a également souligné la boucle de rétroaction potentielle : à mesure que les nations se développent, elles investissent davantage dans l'éducation et la santé, améliorant ainsi les capacités cognitives de leur population.

Un visionnaire en terrain inconnu

Ce qui a rendu l'approche de Lynn particulièrement louable, c'est son courage de s'aventurer là où peu de gens étaient allés auparavant. Rapprocher les mondes de la recherche sur le renseignement et de la théorie économique n'était pas une mince affaire. La synthèse de ces deux domaines par Lynn, bien que nouvelle, témoigne de son engagement inébranlable à comprendre les implications plus larges de l'intelligence sur les constructions sociétales.

Face aux sceptiques

Il convient de noter que les travaux novateurs se heurtent souvent au scepticisme, et la théorie de Lynn n'a pas fait exception. Les critiques, tout en reconnaissant l'audace de ses affirmations, ont affirmé que le monde du développement économique était un labyrinthe de complexités. Des facteurs tels que les ressources naturelles, la dynamique géopolitique, les trajectoires historiques et l'éthique culturelle jouent, selon eux, un rôle central dans le parcours économique d'une nation. Ainsi, attribuer la réussite économique principalement aux scores de QI semble être une simplification excessive.

Pourtant, même au milieu des critiques, il y a une lueur d'espoir. Les travaux de Lynn dans ce domaine ont suscité des débats, incitant les chercheurs et les économistes du monde entier à réévaluer et à reconsidérer les déterminants de la croissance économique. Si certains ont cherché à réfuter ses affirmations, d'autres ont été incités à les approfondir, en explorant les multiples facettes de la relation entre les capacités cognitives et la prospérité économique.

Rétrospectivement, en réfléchissant aux efforts de Lynn pour établir un lien entre le développement économique et le QI, on ne peut s'empêcher d'admirer sa quête incessante de connaissances. Alors que le monde universitaire continuera à débattre de la véracité de ses affirmations, son courage de penser différemment et de remettre en cause le statu quo reste une source d'inspiration. Dans un monde où les études universitaires sont souvent cloisonnées, l'approche interdisciplinaire de Lynn est un rappel poignant des possibilités illimitées qui s'offrent à nous lorsque nous osons regarder au-delà de la ligne d'horizon.

Les différences sexuelles et leur rapport à l'intelligence

Dans la tapisserie complexe de la recherche sur l'intelligence humaine, peu de sujets ont été aussi chargés d'histoire ou débattus que l'intersection des différences sexuelles et des capacités cognitives. Lynn, avec sa volonté caractéristique de s'attaquer de front aux sujets controversés, s'est penché sur cette question. Grâce à une recherche et une analyse méthodiques, il s'est aventuré dans un domaine qui a non seulement suscité des débats, mais aussi remis en question des croyances et des hypothèses de longue date.

Les observations de Lynn

À partir de divers tests d'intelligence et de méta-analyses, Lynn a observé une tendance. Alors que les scores moyens de QI des hommes et des femmes étaient largement similaires, il a noté un léger écart aux extrémités du spectre de l'intelligence. Selon lui, les hommes semblent être surreprésentés à la fois aux extrémités les plus élevées et les plus basses, ce qui suggère une plus grande variance dans les scores d'intelligence masculins. Par conséquent, aux échelons supérieurs du spectre du QI, les hommes semblent avoir un avantage marginal sur les femmes.

Les nuances de ses affirmations

L'approche de Lynn sur ce sujet controversé a été marquée par une rigueur qui est souvent négligée dans les débats qui ont suivi. Il n'a pas revendiqué la supériorité universelle d'un sexe sur l'autre. Il a plutôt mis en lumière des nuances subtiles, en soulignant la plus grande variance des scores de QI des hommes. Il a exploré divers facteurs susceptibles d'expliquer ces différences, de la biologie évolutive aux rôles et attentes de la société.

Le courage dans la controverse

S'aventurer sur le terrain des différences entre les sexes et de l'intelligence était, sans aucun doute, une initiative audacieuse. Le sujet, chargé de bagages historiques, d'implications socioculturelles et de préjugés potentiels, est un vrai champ de mines. Pourtant, l'engagement de Lynn à comprendre toutes les facettes de l'intelligence humaine était inébranlable. Sa volonté de soulever des questions, de remettre en cause les normes établies et d'affronter les critiques inévitables est révélatrice de son dévouement à la poursuite de la connaissance.

Compte tenu du caractère sensible du sujet, il était inévitable que les affirmations de Lynn suscitent des remous. Des universitaires, des féministes et des éducateurs se sont exprimés, ce qui a donné lieu à un débat animé. Nombreux sont ceux qui ont remis en question les tests utilisés pour évaluer l'intelligence, estimant qu'ils pouvaient favoriser un sexe en raison de préjugés sociétaux. D'autres ont évoqué les fondements biologiques et neurologiques, cherchant à comprendre s'il existait des différences inhérentes à la cognition masculine et féminine.

Cependant, au milieu des critiques, il est essentiel de reconnaître la perspective plus large que Lynn a apportée à la table. En soulevant ces questions et en présentant ses conclusions, il a contraint la communauté universitaire à revoir, réévaluer et affiner sa compréhension des différences entre les sexes et de l'intelligence.

Réflexions sur les recherches de Lynn sur les différences entre les sexes

Dans les annales de la recherche sur l'intelligence, l'exploration des différences sexuelles par Lynn est un témoignage de son esprit académique intrépide. Si le monde reste divisé sur ses conclusions, on ne peut nier la profondeur de son enquête et la curiosité sincère qui sous-tendait son travail. Au fond, les recherches de Lynn sur les différences entre les sexes illustrent la nature en constante évolution de la connaissance et le courage nécessaire pour s'aventurer dans des territoires inexplorés.

Réfléchir à son héritage

Il est incontestable que Lynn a été un véritable phare dans le monde de la recherche psychologique. Sa curiosité inlassable a permis de repousser les limites et de provoquer des débats qui ont joué un rôle essentiel dans l'évolution des recherches sur l'intelligence. En s'aventurant dans des domaines que de nombreux chercheurs foulent à la légère, Lynn a suscité des discussions qui ont enrichi le domaine, que l'on soit d'accord ou non avec ses conclusions.

Le rôle des éditions Arktos

Les relations de Lynn avec la maison d'édition Arktos ont joué un rôle déterminant dans la diffusion de plusieurs de ses ouvrages, dont Sex Differences in Intelligence : The Developmental Theory, à un public plus large. Arktos, connu pour publier une variété d'ouvrages universitaires stimulants, a fourni à Lynn une plateforme qui a permis à ses théories et à ses découvertes d'atteindre des lecteurs dans le monde entier. L'association entre le psychologue et la maison d'édition souligne l'importance des plateformes ouvertes dans le monde universitaire, où même les points de vue controversés peuvent être partagés, examinés et débattus.

Conclusion

Avec la disparition de Lynn, le monde universitaire a perdu un chercheur dévoué et rigoureux. Son travail, indépendamment des controverses qu'il a engendrées, a souligné l'importance d'une recherche et d'une exploration constantes. Alors que les chercheurs et les universitaires continuent à s'intéresser au sujet de l'intelligence, l'héritage de Lynn sera sans aucun doute un point de référence, rappelant à tous les débats et discussions animés qui ont façonné le domaine. C'est grâce à cette recherche passionnée et aux défis posés aux normes établies que les domaines académiques prospèrent et évoluent.

Liens externes

  • « Mes travaux sur les différences raciales de QI pourraient nuire à certaines minorités », entretien avec Richard Lynn par le site Breizh Info, 24.2.2020; lire en ligne: [1]

Notes et références

  1. Une grande partie de la section Biographie est reprise de : « Richard Lynn, le psychologue dissident », Rivarol, 25.3.2025.