Parti des Européens

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Le Parti des Européens. abrégé LPE, est une micro-structure nationaliste européenne fondée et dirigée par Thomas Ferrier.

Drapeau du LPE (depuis 2016)

Il a été créé en mai 2006 sous le nom de Parti socialiste unitaire national-européen. En 2011, il se rebaptise Parti socialiste pour l'union de la nation européenne. En janvier 2016, le groupe annonce se « reformer » et adopter son nom actuel de Parti des Européens.

Drapeau du PSUNE

Histoire

Le fondateur et le secrétaire-général de l'organisation est Thomas Ferrier[1].

Le PSUNE s'est présenté à l'origine comme étant « membre du Gouvernement provisoire de la République européenne ». Il proposait l'adoption par tous les Européens d'une langue nouvelle, « l'europaio ».

Il adopte ensuite des positions plus mainstream et politiquement correctes, cherchant des interlocuteurs ou des alliés divers, aussi bien chez Alain Soral que Jean Robin.

Le mouvement revendiquait 220 adhérents en octobre 2009, mais il est probable que ses effectifs réels n'aient jamais dépassé la dizaine.

Lors des élections européennes du 7 juin 2009, le PSUNE appelle à voter pour les listes Modem dans les circonscriptions est et ouest, pour la liste Libertas dans la circonscription nord-ouest et de voter blanc ou pour la liste Newropeans dans les autres circonscriptions.

Logo du PSUNE (2011)

Quelques temps avant le décès de Guillaume Faye, le LPE affirme être se placer sur sa ligne et en être le continuateur.

Lors de la campagne des élections présidentielles de 2022, le LPE appelle à voter Éric Zemmour. Lors du deuxième tour, il refuse de prendre position, ne voulant pas apporter le moindre soutien à Marine Le Pen.

Malgré un style volontiers grandiloquent, toutes les activités de la structure semblent se limiter à une présence numérique et à la production de vidéos animées par Thomas Ferrier.

Texte à l'appui

Documents de l'organisation

Le PSUNE, mouvement pour l’Europe-Nation

Le PSUNE (Parti socialiste unitaire national-européen), mouvement fondé en mai 2006, est né de l’idée que l’Union Européenne devait être davantage qu’un grand marché, aux institutions peu démocratiques car résultant de traités successifs entre états souverains, mais qu’elle devait devenir le fer de lance de l’émergence d’une grande Nation Européenne, qui aujourd’hui compterait 800 millions d’habitants, c'est-à-dire qu’elle réunirait l’ensemble des pays du continent, qui sont tous unis par une origine et une culture globalement communes, ce qui est la spécificité unique de l’Europe. Le rêve européen n’est d’ailleurs pas aussi récent qu’on pourrait le croire puisqu’il remonte au XIXème siècle et a fait partie notamment des idées de la gauche française de cette époque, incarné par le comte de Saint-Simon ou par Victor Hugo en France, par Giuseppe Mazzini en Italie et tant d’autres. Or, depuis deux siècles, l’unification politique du continent européen a finalement peu avancé, et il a fallu la ruine causée par deux guerres civiles européennes marquant la première moitié du XXème siècle pour que l’idée, défendue par Aristide Briand, sous l’impulsion de Jean Monnet et surtout de Robert Schuman, revienne sur le tapis.

Mais l’Union Européenne actuelle est trop complexe et trop éloignée aux yeux des citoyens pour susciter un élan mobilisateur, comme le taux de participation aux élections européennes l’indique malheureusement. Elle n’est absolument pas transparente démocratiquement et a même la fâcheuse manie de prendre le contre-pied des attentes populaires. Ainsi, alors que l’opinion se montrait globalement hostile à l’intégration future de la Turquie dans l’Union Européenne, l’Union Européenne a commencé le dit processus. Par ailleurs, les états membres demeurent farouchement souverainistes, contrairement à ce que s’imaginent les extrémistes de tous bords, et concèdent tout au plus de légères avancées, à un rythme désespérant.

Le débat sur la « constitution » européenne a illustré au plus haut point les blocages du système, qui ne sont pas dus au vote négatif des Français et des Néerlandais, qui a été une conséquence et non une cause. A aucun moment la notion de peuple européen au singulier n’est apparue, même par l’intermédiaire de ses représentants naturels qui auraient dû être les parlementaires européens. Une « convention » de gens supposés représentatifs, choisis dans une totale opacité, a été préférée à un processus plus démocratique. En effet, de la même façon que l’Union Européenne se refuse à proposer des referenda européens, tout simplement parce que cela serait considéré comme inacceptable par les Etats, elle s’est aussi refusée à faire élire par les électeurs de l’Union Européenne une assemblée constituante qui seule aurait la légitimité de proposer une constitution. Le texte proposé et rejeté n’est et n’a jamais été en vérité une constitution européenne mais un nouveau traité, et cette confusion sémantique, consciemment orchestrée, illustre là aussi le décalage entre les technocrates et le peuple. Or il n’est pas possible de bâtir des institutions politiques sans ou contre le peuple et la montée inquiétante des votes souverainistes et nationalistes en Europe est la conséquence naturelle et malheureuse de ce décalage. Il est alors facile à des démagogues de vouer l’Union Européenne aux gémonies, l’accusant d’être responsable des dysfonctionnements et problèmes des Etats alors qu’elle n’a pas réellement le pouvoir que ceux-ci lui prêtent.

Le PSUNE s’inscrit dans une démarche révolutionnaire en ce domaine puisqu’il propose une véritable alternative à la logique politique qui a cours en Europe qui ne repose pas sur la destruction des institutions européennes mais sur leur sublimation. Cela permettra de ne pas renoncer aux acquis indiscutables de l’Union Européenne, de conserver ses symboles estimables, mais en même temps de susciter un grand élan populaire en faveur d’une vénérable institution qui peine. L’Europe que nous souhaitons est d’abord européenne, de l’Islande à la Russie mais sans la Turquie ; elle repose sur le triple héritage spirituel européen (païen, chrétien et humaniste) et sur le triple héritage culturel européen (indo-européen, gréco-romain et « barbare »). Nous la souhaitons la plus démocratique et transparente possible, fondée sur la recherche aussi fréquente que possible de l’assentiment populaire, via le referendum et diverses élections européennes.

Enfin, nous souhaitons une Europe socialiste au sens positif de ce dernier terme, et qu’il convient de préciser. Le socialisme est avant tout le souci de l’intérêt général de la société, primant sur les intérêts particuliers lorsque ceux-ci vont en sens opposé. Le terme est né en Italie en 1803 et désignait à l’origine un « conservatisme bienveillant et éclairé ». Le socialisme auquel nous nous référons fait partie de la grande tradition politique de l’Europe, mais il ne doit en aucun cas être confondu avec le marxisme, que nous rejetons. Et ce socialisme que nous défendons est réaliste, c'est-à-dire défendant les aspirations légitimes de chacun, la nécessaire concurrence qui est un facteur de création, le sentiment de propriété qui permet de se construire des assises solides. Il ne s’agit pas d’opposer l’employé à l’employeur, ou inversement d’ailleurs, mais que l’un et l’autre travaillent dans le consensus, dans la recherche commune de la réussite et du bien-être. L’Europe économique défendue par le PSUNE repose sur trois piliers essentiels qui sont la Protection, pour les citoyens, la Prospérité, pour les entreprises, enfin la Puissance résultant des deux premiers piliers et permettant à l’Europe de conserver ou de retrouver le leadership mondial. De ces trois piliers résultera la Paix européenne, la pax europaea, paix à l’intérieur comme vis-à-vis de l’extérieur.

Nous sommes également favorables sur un plan social à la création d’un service public européen, qui aurait un réel souci d’efficacité, dans les domaines régaliens (police européenne, armée européenne, justice européenne…) et dans certains domaines considérés comme vitaux, notamment le domaine de l’énergie, le futur état européen devant investir également dans la consolidation du parc nucléaire à fission européen et surtout dans la recherche de nouvelles technologies énergétiques, comme la fusion nucléaire, panacée en ce domaine et garant d’une prospérité bien accrue, sans parler de retombées positives en matière de défense de l’environnement (énergie la plus propre possible). Nous défendons également le principe d’une harmonisation des lois sociales et des salaires des travailleurs européens, afin de lutter contre le dumping social. Parallèlement, nous refusons la logique d’assistanat excessive et il faut redonner aux Européens la culture du travail et du mérite, la recherche du dépassement permanent. La protection sociale doit servir à susciter le dynamisme et à assurer ainsi la prospérité des entreprises et en conséquence de la société toute entière. « Protection » et « Concurrence » ne doivent pas être antithétiques mais complémentaires.

Enfin, nous pensons qu’une politique « néo-keynésienne » de grands travaux permettra de susciter une nouvelle croissance en Europe, et il y a encore beaucoup à bâtir et/ou à entretenir en Europe, en particulier dans les pays d’Europe médiane et orientale.

Mais cela n’aurait aucun sens de fonder une nation européenne si celle-ci ne reposait pas sur un peuple homogène, et c’est le cas du peuple européen pris dans son ensemble. Il est déjà bien difficile de faire vivre en bonne harmonie des gens qui ont pourtant tout en commun, et la montée de xénophobies intra-européennes, comme c’est le cas en Europe médiane et orientale notamment, le prouve. Il serait totalement calamiteux de faire de l’Europe politique une « Babylone ». Or il est un fait que la faiblesse démographique de la population européenne, entre stagnation et effondrement, associée à des flux migratoires massifs en provenance du « Tiers-monde » c'est-à-dire à l’arrivée croissante de populations allogènes, est en train de menacer de manière dramatique notre modèle civilisationnel européen et de briser cette homogénéité européenne qui remonte à des millénaires. C’est pourquoi la seule politique raisonnable que devrait mener un gouvernement européen digne de ce nom ne peut être qu’un plan énergique de relance de la démographie européenne et aussi un plan déterminé d’inversion significative des flux migratoires, permettant de préserver et/ou de restaurer l’européanité de l’Europe. Nous sommes conscients que ce discours est à contre-courant du discours dominant en la matière, mais nous constatons aussi que la négation par la majorité des politiciens de cette situation ne fait qu’attiser les haines nationalistes et grossir le vote populiste dans les urnes. Et de plus, on ne fonde pas une Europe-Puissance sur le refus de voir ce qui l’empêche ou la freine.

Dans ce cadre, nous sommes favorables à la création d’une nationalité européenne fondée sur le droit démocratique du sang, ce que nous appelons le principe de Périclès (on est citoyen de père et de mère), par la mise en place de critères de convergence, c'est-à-dire d’une date commune de référence. Il ne serait pas équitable en effet que d’autres pays européens aient à payer le prix d’une politique laxiste de certains autres, et donc il est normal de choisir la règle la plus dure dans ce souci.

Précisons maintenant ce que le PSUNE veut apporter de nouveau à la politique européenne, en plus de son discours, et quelle est la stratégie qu’il propose pour arriver à mettre en œuvre ses idées. Nous pensons que les élections dans le cadre national, dont on veut nous faire croire quelles ont un vrai enjeu, ne permettraient pas à un parti comme le notre d’émerger et surtout que si, par hasard, nous pouvions arriver au pouvoir dans un état, nous n’aurions en aucun cas les moyens de notre politique. Quel que soit le président que nous aurons à l’issue des élections présidentielles de 2007, il ne pourra pas réellement agir, car les états-nations européens n’ont désormais plus le poids qu’ils pouvaient avoir au début du XXème siècle, ne serait-ce qu’en raison du mondialisme politique et économique. En revanche, un super-état-nation européen pourrait avoir un pouvoir considérable, sans parler de l’indépendance énergétique que l’espace oriental de l’Europe (Russie) fournirait à l’ensemble.

Le PSUNE compte donc se présenter dès 2014 aux élections européennes, mais compte tenu du fait qu’il part de bas, avec des ressources limitées, nous privilégions pour le moment de nous présenter uniquement dans la région électorale Grand-Est (Alsace, Lorraine, Champagne-Ardennes, Bourgogne et Franche-Comté). A terme, nous aspirons à être présents dans l’ensemble des pays européens, membres de l’Union Européenne ou non. Le schéma général est que nous espérons à moyenne échéance pouvoir capitaliser des votes très importants dans tous les pays d’Europe, sachant que la fusion bien faite d’un discours social et d’un discours européen doit pouvoir séduire beaucoup d’européens et d’européennes issus de toutes les tendances politiques, de manière à ce que nous puissions être majoritaires, avec ou sans alliés, au parlement européen. A partir du moment où cette situation sera remplie, le parlement européen s’auto-proclamera assemblée européenne constituante (cf. « serment du jeu de paume ») et rédigera une véritable constitution européenne fondant les institutions de l’Europe-Nation de demain, qui sera ensuite soumise à un referendum européen au niveau des pays membres de l’UE. Nous pourrons demander aux autres pays européens (hors UE) d’envoyer, s’ils désirent faire partie de ce nouvel ensemble, des représentants élus dont le nombre sera fixé aux prorata de la population, et nous ne doutons pas que l’Europe-Nation proposée les séduira davantage que l’Union Européenne actuelle à laquelle certains rechignent à s’intégrer (Norvège, Suisse, Islande…). Si le « oui » l’emporte, la constitution validée, un gouvernement européen démocratiquement élu entrera en fonction et une nouvelle aurore politique pour l’Europe verra le jour.

Le projet est donc ambitieux, certains esprits chagrins le considéreront comme utopique, mais l’histoire de l’Europe a prouvé que des personnes déterminées, animées d’un souci constant du bien commun pour son peuple, pouvaient l’infléchir dans un sens positif. L’Europe-Nation ne résultera pas de la domination d’un état sur les autres, mais de l’isonomie, de l’égalité absolue en droit, entre les peuples d’Europe, jusqu’à ce qu’à l’unisson ils n’en forment plus qu’un. Le projet repose aussi sur la conviction que les européens sont très majoritairement favorables à l’idée d’Europe politique, même ceux qui se réfugient dans un vote nationaliste, d’autant plus si nous leur démontrons qu’un état européen uni aurait bien davantage les moyens d’agir que chaque état d’Europe pris séparément. Et nous proposons l’union ultime, pas seulement une union entre états européens, mais la création d’un état européen unifié. Si le PSUNE entend se présenter aux élections européennes, c’est au service du peuple européen pris dans son ensemble, pour que le bien public et l’intérêt général de celui-ci soient mis au premier rang des préoccupations politiques.

Thomas Ferrier
Secrétaire Général du PSUNE

Contact

  • PSUNE, 22 rue St-Bodon 54000 NANCY - Courriel: contact@neusp.eu

Liens externes

Notes et références

  1. Thomas Ferrier, né le 24 novembre 1976 à Nancy, est un ancien militant du Front national et du Mouvement national républicain. Cadre de la fonction publique au ministère de l'Intérieur, il a animé de 2016 à 2020 un Libre journal des Européens sur Radio Courtoisie. Il est l'auteur de : Fascismes d'Europe : origines, idéologie, histoire, éd. Synthèse nationale, coll. Idées, 2019.