Mai 8

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  • 1914 : Naissance à Vilnius (aujourd'hui en Lituanie) de l'écrivain français Romain Gary, de son vrai nom Roman Kocev. Réfugiés russes de conviction libérale fuyant la révolution bolchevique, sa mère et lui s'installent en France dans les années 20. En 1940, Romain Gary rejoint De Gaulle à Londres, où il s'engage dans l'aviation de la France Libre. Il servira notamment en Afrique du Nord. De 1945 à 1960, il sert sa nouvelle patrie dans le corps diplomatique. Il se retrouvera ainsi consul de France à Los Angeles, où il travaillera sur son roman le plus célèbre, Les racines du ciel, qui lui vaudra le Prix Goncourt en 1956. La thématique philosophique centrale du roman est à la fois un plaidoyer pour l'environnement naturel de l'homme, pour l'écologie (avant la lettre), que le rationalisme et le nihilisme contemporains détruisent totalement. A ce processus de destruction ravageur, il faut opposer dit Gary, un optimisme de l'action, donnant ainsi au gaullisme d'après-guerre une philosophie politique renouant avec la notion d'engagement et de “voie royale” (Malraux). Mais le message de Gary va au-delà de cet “optimisme de l'action”, aux connotations purement politiques. L'intrigue générale du roman repose sur les aventures d'une équipe d'idéalistes et d'amis de la nature qui entreprennent de sauver les derniers éléphants d'Afrique des ravages qu'exercent contre eux des braconniers sans scrupules. Romain Gary meurt le 2 décembre 1980 à Paris.
  • 1988 : Place Saint-Augustin à Paris, des commandos de « l’Organisation Juive de Combat (OJC) » (paravent ponctuel de la milice juive le Betar) attaquent à coups de barres de fer des militants de l’Œuvre française qui participent au défilé traditionnel en l’honneur de Jeanne d’Arc. Ils font une quinzaine de blessés, dont deux très grièvement atteints. Quatre des personnes agressées seront hospitalisées. Un septuagénaire restera plusieurs semaines dans le coma. Pierre Sidos en réchappe sans égratignure, ne devant son salut qu’à sa présence d’esprit de glisser sa main dans son veston vers son insigne : ses agresseurs le croyant alors armé, détalent. Dix membres de l’OJC sont interpellés par la police. Le soir même, Jean-Pierre Pierre-Bloch intervient en leur faveur auprès de la police judiciaire. Malgré tout, des poursuites sont engagées contre quelques agresseurs. Certaines sont abandonnées avec la mention suivante du juge d’instruction : « Instruction inopportune ». D’autres agresseurs sont jugés non sans que des pressions venues du plus haut niveau politique se soient exercées sur le parquet. Au total, seuls trois seront condamnés (sur la cinquantaine de membres du commando) à deux ans de prison avec sursis dont Meyer Habib (futur député franco-israélien) qui ne remboursera jamais aux Fonds de garantie pour l’indemnisation des victimes des actes de terrorisme les sommes versées aux blessés du guet-apens.