Jeune Bretagne

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

Plusieurs revues et organisations nationalistes bretonnes ont porté le nom de Jeune Bretagne parfois bretonnisé en Breizh Yaouank :

Jeune Bretagne 1

A partir de 1902, et au moins jusqu'en 1911, Jeune Bretagne fut un "bulletin d'étude et d'actions sociales" mensuel publié à Rennes.

Jeune Bretagne 2

A partir de 1971, ce fut le nom d'un mouvement de jeunesse créé par les animateurs du journal breton de Droite radicale Bretagne-Action, dont le nom faisait volontairement référence à Europe-Action. Il s'associa au Strollad ar vro dont il devint la branche jeunesse, avant de se dissoudre, refusant, sous l'influence d'Éric Le Naour, l'électoralisme de ce parti. Certains de ses membres contribuèrent à donner naissance au groupe Stourm Breizh.

Jeune Bretagne était à l'époque le pendant breton de Jeune Languedoc qui suivit une évolution idéologique parallèle à la sienne avec la création de Poble d'Oc.

Jeune Bretagne 3

A partir de 1976, Jeune Bretagne fut un mouvement autonome dont les militants étaient proches de la Nouvelle droite.

Son secrétaire national était Bruno Guillard et son "responsable des relations ethniques" Denez Guillemot.

Jeune Bretagne entretenait des relations de grande proximité avec le journal La Nation bretonne. Elle publiait le bulletin Breizh Yaouank (au moins 7 numéros parus) qui d'organe militant évolua rapidement vers un bulletin uniquement idéologique pour son contenu et esthétisant pour sa forme.

Selon Alain de Benoist [1] :"Jeune Bretagne repoussait la tentation séparatiste, en même temps qu'elle refusait une simple décentralisation. Le rêve indépendantiste est un rêve dangereux. A la veille de créer l'Europe des peuples, le séparatisme breton créerait une plaie infectée au flanc de notre continent. L'autonomie est dans le domaine des choses accessibles à moindre frais, lisait-on dans l'éditorial d'octobre 1976. Jeune Bretagne critiquait aussi l'action insurrectionnelle ou terroriste. L'exemple de l'Irlande du Nord, affirmait-elle, est par excellence l'exemple à ne pas suivre."

Jeune Bretagne 4

A partir du second semestre 2008, ce fut le nom du mouvement de jeunesse du Bloc breton, section régionale du Bloc identitaire.

Ce groupe, qui se définit comme "identitaire, écologique, social et populaire", a été officiellement créé le 19 août 2008 à Pontivy, mais des actions avaient déjà été menées sous le nom de Jeune Bretagne en novembre 2007 à l'Université de Rennes lors des grèves étudiantes.

Son premier porte-parole fut Mickaël Prima, fils de l'humoriste niçoise Noëlle Perna [2]. Il fut remplacé par Yann Vallerie, ancien militant d'Adsav.

Lors des élections cantonales de 2010, Jeune Bretagne ne put présenter que deux candidats sous l'étiquette Rassemblement des droites identitaires et populaires : Mickaël Prima (suppléante Agnès Belbeoc'h - qui fut militante du Front national, du Mouvement national républicain et de Terre et peuple) à Rosporden où il obtint 666 voix (15,52%) et Yann Vallerie (suppléante Olivia Couic) à Fouesnant où il obtint 405 voix (4,01%). Ces scores acceptables étaient dus à l'absence de candidats du Front national dans ces deux cantons.

Depuis, Jeune Bretagne a rompu avec le Bloc identitaire et participe au Réseau identités.

Notes

  1. In Vu de Droite, p. 522.
  2. Ce fait fut dénoncé par un blog animé par un militant de Kadarn.

Lien externe