Ilie Garneata

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Ilie Garneata (Darabani, 1898 – Erding, 1971) fut un cadre du mouvement nationaliste roumain, co-fondateur de la Légion de l'archange Michel.

Engagé volontaire durant la Grande Guerre, il passa par l’école d’officiers de réserve de Botosani et étudia le droit à Iassy. Engagé au sein du syndicalisme chrétien étudiant, il devint président de l’Association des étudiants chrétiens de Iassy. Recherché par la justice dans le cadre du « complot des étudiants », qui voulait punir les plus hauts dirigeants roumains coupables de trahison, il se livra à la police. Emprisonné durant plusieurs mois, il sera, comme ses camarades, relaxé.

Proche ami de Corneliu Zelea Codreanu, il figure parmi les fondateurs de la Légion de l’Archange Michel ; il y exercera la plus haute responsabilité, en tant que Commandant de l’Annonciation. Il sera aussi le responsable du mouvement pour la Moldavie du nord. L’un des principaux rédacteurs de La Terre des ancêtres, il lance avec Nelu Ionescu et Stelian Teodorescu le journal La Voix de Iassy (Cuvântul Iașului) en 1931. Il est à nouveau emprisonné en 1934 lors du procès Duca, puis en 1938 et échappe de peu à la mort.

Membre du Forum légionnaire, qui reprend le flambeau de la Légion en 1940, il n’exerce aucune responsabilité dans l’État national-légionnaire. Il fonde l’organisme social l’Aide légionnaire, et crée sur l’ensemble du territoire des restaurants destinés aux familles roumaines les plus pauvres.

Il est contraint à l’exil en Allemagne après l’éviction des légionnaires du gouvernement Antonescu et subit l’enfermement en camp de concentration de 1941 à 1944. Il s'oppose aux actions de Horia Sima, qui cherche à constituer le Gouvernement de Vienne, et à l'armée dite "Armée Nationale", censée se battre contre l'armée roumaine en 1944.

Le 1er janvier 1943, il adhère à la décision du Forum légionnaire de Dachau (formé des Commandants de la Bonne Nouvelle), qui décide de prendre la direction du Mouvement légionnaire et de le refonder sans Horia Sima et ses acolytes.

Il part ensuite en exil en Amérique du Sud et y participe à la recréation du Mouvement légionnaire, publiant à Buenos Aires, entre juin et novembre 1952, une nouvelle série de La Terre des ancêtres, qui fut le premier journal légionnaire publié en exil.

Le 8 août 1954, il participe au Congrès Légionnaire d'Erding (réunion de chefs légionnaires de l'exil), pour sanctionner les manquements d'Horia Sima du point de vue de la spiritualité légionnaire, le déclarant déchu de toute fonction dans le cadre du Mouvement, et donc privé de tout droit de parler en son nom.

Après la chute du gouvernement péroniste, il trouva refuge en Allemagne.

Dernier fondateur de la Légion vivant, il s’éteint le 28 mai 1971 à Erding en Bavière, à l’âge de 73 ans.