Hérédité

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Caractéristiques physiques et psychologiques innées de nature biologique et donc transmissibles.

L'histoire du vivant

L'hérédité n'est pas seulement constituée de prédispositions individuelles, ou familiales, elle est aussi collective. Les peuples montrent des dispositions héréditaires, qui ne sont pas parfaitement claires et mécaniquement suivies, mais qui, malgré leur flou, n'en sont pas moins très visibles.

Aujourd'hui, l'idéologie dominante rejette toute idée d'hérédité collective. Pour elle, l'identité ne se transmet pas, elle s' acquiert. C'est le dogme de l'assimilation et de l'intégration. N'importe quel groupe humain pourrait s'adapter à n'importe quelle culture.

Pourtant, l'ethnopsychologie, science désormais taboue, démontre aisément que les comportements des peuples et des nations dépendent en partie de dispositions génétiques collectives. Placés dans les mêmes conditions, deux peuples ne donnent pas les mêmes résultats. Et même ceux qui sont naturellement défavorisés peuvent mieux réussir que ceux qui sont favorisés. Par exemple, les Hollandais, dont les conditions et les ressources naturelles étaient exécrables, ont bien plus performé que des populations africaines auxquelles la nature offrait toutes les facilités.

Il faut en finir avec ce dogme comportementaliste, d'origine marxiste, selon lequel les différences de performances et de niveau entre les pays et les civilisations seraient uniquement dues aux aléas de l'histoire, aux rapports de production, aux exploitations de l'un par l'autre. Ces différences sont ataviques, elles sont le fruit d'hérédités collectives différentes, dont une large part est innée.

Néanmoins, l'hérédité n'est pas tout. Ou plutôt elle peut révéler des surprises. À l'intérieur du même peuple, des tendances dégénératives peuvent se faire jour. De là le déclin de certaines civilisations. Par exemple, la Grande guerre de 1914-1918 a profondément entamé le socle génétique des élites européennes, de ses aristocraties naturelles. D'où peut-être ce déclin du caractère et de la virtus qui se remarque aujourd'hui. De même, des idéologies délétères peuvent enlever à un groupe humain toute force de création et de résistance. Aucun peuple ne peut se prétendre héréditairement supérieur à un autre, sauf pendant une période limitée.

L'histoire n'est que rapports de forces, lutte pour la vie. Si, de nos jours, les Européens sont victimes d'une colonisation de peuplement de la part des peuples du Sud, jadis dominés, s'ils acceptent les humiliations de toute nature, c'est d'abord par faiblesse intérieure. L'hérédité n'est pas un acquis éternel. Il faut se méfier de tous les complexes de supériorité. L'hérédité se reçoit, mais elle se conquiert et se défend aussi. Tout peuple, par sa faute, peut voir disparaître les prédispositions héréditaires qui avaient fait sa force, car ces dernières ne peuvent plus s'actualiser dans la culture ; ou bien, par contre-sélection, elles disparaissent carrément du patrimoine génétique.

Il faut préciser aussi — et cette remarque est aujourd'hui totalement taboue en Europe, mais nullement dans le reste du monde qui l'admet parfaitement — que le métissage est à terme fatal à l'hérédité d'un peuple et à la poursuite de sa civilisation. C'est la dialectique de l'inné et de l'acquis, mais c'est aussi toute l'histoire du vivant. Car la transmission culturelle d'une tradition et la continuité d'une civilisation sont impossibles sans le maintien d'un noyau biologique majoritaire, celui du « peuple-souche ». André Lama a parfaitement montré que la chute de l'Empire romain avait été partiellement due à l immersion de la population romaine originelle dans des masses allogènes (in Des dieux et des empereurs).



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