Cara al sol
Cara al sol est l'hymne de la Phalange espagnole des JONS.
Sommaire
Historique
Après avoir annoncé la création de la Phalange, José Antonio explque à ses camarades l'importance d'un hymne et ce qu'il doit refléter :
« Ce doit être une chanson d’amour et de guerre. Le phalangiste dit adieu en pleine clarté, à la femme qu’il aime, il s’en va avec la chemise bleue quelle lui a brodée pour le combat. Il pense à la mort gaiement, car le phalangiste ne meurt jamais ; car le phalangiste tombé reparaît à la place d’honneur, qui est au ciel pour les braves. Là-haut il montera sa garde, auprès de ceux qui sont tombés comme lui, ou qui tomberont encore, et il assistera, extatique, au glorieux labeur des siens. Il part pour la guerre et porte dans son âme la plus sûre des prophéties : le retour des couleurs victorieuses dans le printemps splendide qu’attend notre terre espagnole, qu’attendent le vent et la mer (…). S’il revient, les cinq flèches rouges de sa poitrine auront fleuri en cinq roses pour son aimée : la rose de la Foi, la rose du Sacrifice, la rose de la Vaillance, la ose de la Paix et la rose de l’Espagne. Il faut que ce soit une chanson de guerre et d’amour, notre chanson. Mais aussi une ballade le l’adieu, après lequel les uns reviendront et les autres présenteront les armes au mystère ».
Les paroles furent rédigées en décembre 1935 et sont l'œuvre de José Antonio Primo de Rivera aidé par José María Alfaro, Rafael Sanchez Mazas, Agustín (Así) de Foxá, Mourlane Michelena, Dionisio Ridruejo, Agustín Aznar et Luis Aguilar. La musique fut composée par Juan de Tellería et Juan R. Buendia.
Cara al sol fut établi comme un des « hymnes officiels » (rang inférieur à celui d'« hymne national », dévolu à la Marcha Real) sur décision du général Franco le 27 février 1937.
La traduction française est due à Robert Brasillach.
Paroles en espagnol
- Cara al sol con la camisa nueva
- que tú bordaste rojo ayer,
- me hallará la muerte si me lleva
- y no te vuelvo a ver.
- Formaré junto a los compañeros
- que hacen guardia sobre los luceros,
- impasible el ademán,
- y están presentes en nuestro afán.
- Si te dicen que caí,
- me fui al puesto que tengo allí.
- Volverán banderas victoriosas
- al paso alegre de la paz,
- y traerán prendidas cinco rosas,
- las flechas de mi haz.
- Volverá a reír la primavera,
- que por cielo, tierra y mar se espera.
- ¡Arriba, escuadras, a vencer,
- que en España empieza a amanecer!
Paroles en français
Face au soleil avec ma nouvelle chemise
- que tu brodas de rouge hier,
- Si la mort me cherche elle me trouvera
- et je ne te reverrai plus jamais.
- Je serai aux côtés des camarades
- qui montent la garde sur les étoiles,
- l'attitude impassible
- et qui sont présents dans notre effort.
- Si on te dit que je suis tombé,
- c'est que je m'en serai allé au poste qui m'attend dans l'au-delà.
- Ils reviendront victorieux, les drapeaux,
- au pas allègre de la paix,
- et cinq roses seront attachées
- aux flèches de mon faisceau.
- Il rira de nouveau, le printemps,
- que les cieux, la terre, la mer espèrent.
- Debout, légions, courez à la victoire,
- qu'une aube nouvelle (amanecer) se lève sur l'Espagne!
Final
Le chant se termine toujours avec le bras tendu aux cris de :
- ¡España! ¡Una!
- ¡España! ¡Grande!
- ¡España! ¡Libre!
- ¡Arriba España!
Soit :
- Espagne ! Une !
- Espagne ! Grande !
- Espagne ! Libre !
- Debout l'Espagne !
Bibliographie
- Antonio Medrano, « Une chanson au soleil », in: Totalité, no 13, automne 1981, p. 123-145.