Marxisme culturel

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Le terme de marxisme culturel désigne une mouvance idéologique qui considère que les « inégalités sociales », au sens marxiste du terme, ont d'abord des origines culturelles qui priment sur les structures politiques ou sociales.

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Pour cette raison, ses tenants ont pour objectif non pas la prise du pouvoir politique mais le contrôle des mentalités et pour stratégie la prise d'influence dans les médias, les arts, le cinéma et sur tout ce qui peut relever du domaine culturel.

Le marxisme culturel est à la base du terrorisme intellectuel dont la forme actuelle la plus importante est le « politiquement correct ».

Terminologie

Le terme de marxisme culturel, tout comme celui de « politiquement correct », est une dénomination polémique, employée par ses critiques et ses adversaires. Le terme lui-même a été forgé par le blogueur norvégien Fjordman (pseudo. de Peder Jensen, né en 1975) et a été rapidement adopté, d'abord par la Droite alternative nord-américaine, puis par d'autres mouvances dans le monde entier.

Les promoteurs du marxisme culturel, eux, non seulement n'emploient pas ce terme, mais vont jusqu'à en nier la pertinence. Beaucoup d'entre eux ne se désignent même pas comme marxistes[1], préférant être qualifiés de « progressistes », de « libéraux » (dans le monde anglo-saxon), de « post-modernistes », et se revendiquer de l' « École de la Déconstruction » (ou French Theory) ou de la « théorie critique » (« École de Francfort »).

Le marxisme culturel ne doit pas être confondu avec les « politiques culturelles » des Partis communistes, comme le « Proletkult » (« Politique culturelle prolétarienne »), le « bolchévisme culturel » [2], le « Réalisme socialiste » ou la « Révolution culturelle » de la Chine maoïste, qui relèvent de la stratégie globale du marxisme-léninisme classique (IIIe Internationale).

Histoire et développement

Le constat d'un échec

L'histoire du phénomène que l'on peut désigner comme le « marxisme culturel » remonte aux lendemains de la Première guerre mondiale. Beaucoup d'intellectuels de gauche constatent amèrement que la solidarité nationale, les sentiments nationaux, patriotiques et religieux, les liens familiaux ou encore l'attachement populaire aux hiérarchies traditionnelles se sont révélés plus forts et plus ancrés dans le monde réel que la « solidarité de classe » fantasmée et l' « internationalisme prolétarien ». A l'exception de la Russie, les soulèvements communistes ont échoué. La paupérisation généralisée ne s'est pas réalisée dans la mesure que prévoyait le prophétisme marxiste, et la révolution prolétarienne semble de moins en moins un phénomène inéluctable. Pire, l'influence des partis communistes faiblit d'une manière significative même dans la « classe ouvrière » (travailleurs industriels) et dans les autres couches populaires, qui se tournent vers les mouvements de révolution nationale.

Remises en cause stratégiques

Un certain nombre d'intellectuels marxistes vont procédé à une remise en question, non pas des prémisses théoriques du marxisme (égalitarisme, universalisme, collectivisme, etc.), mais des stratégies qui prévalent jusque-là dans les organisations communistes : putschisme, prise du pouvoir politique par un soulèvement, lutte armée, etc.

Les principaux artisans de cette refonte stratégique sont :

  • Georg Lukács (1885-1971), intellectuel et dirigeant communiste hongrois d'origine israélite. Il a été commissaire du peuple à l'éducation au cours de la République soviétique hongroise de Béla Kun en 1919. Il assume aussi des fonctions dans l'Armée rouge et dans la répression des mouvements de résistance (période de la Terreur rouge hongroise). Dans le domaine de l'éducation, il s'adonne en priorité à combattre les sentiments religieux et à prôner la « liberté sexuelle » et l' « amour libre ». Après la chute de la République socialiste, il fuit à Vienne puis en Allemagne, où il s'engage au Parti communiste allemand (KPD). En 1923, il est l'un des fondateurs de l'Institut de recherche sociale de Francfort. En 1929 il part pour la Russie soviétique. Il rentre en Hongrie en 1945, où il va assumer des fonctions d'intellectuel officiel du Parti communiste. Il est considéré comme l'un des précurseurs de la « révolution sexuelle ».
  • Antonio Gramsci (1891-1937). Théoricien et dirigeant du Parti communiste italien. Après l'échec de la Terreur rouge en Italie (Biennio rosso), il développe la théorie de la guerre culturelle : la prise du pouvoir politique doit être précédée par la prise du pouvoir culturel, ou l'hégémonie culturelle. Cette guerre culturelle doit être menée par des « intellectuels organiques »[3]. La théorie gramscienne diverge fondamentalement du marxisme classique qui réduit la société civile à l'état de simple infrastructure économique. Pour elle, c'est l'ensemble de la culture, dont l'économie n'est qu'un secteur, qui est en jeu dans la lutte pour le pouvoir. La culture constitue l'infrastructure qu'il faut investir ou subvertir par des moyens intellectuels avant même de s'attaquer au pouvoir politique[4].
  • L' École de Francfort, ou Institut de recherche sociale de Francfort. Fondé en 1923 par Georg Lukács et ses amis, il agrège rapidement des intellectuels influencés à la fois par Marx et par Freud (« freudo-marxisme »), comme Carl Grünberg, Max Horkheimer (1895-1973), Theodor W. Adorno (1903-1969), Erich Fromm (1900-1980), Herbert Marcuse (1898–1979), etc. Dans une optique critique qui se veut détachée tant du « marxisme orthodoxe » incarné par le léninisme, l'URSS et la Troisième Internationale que du « marxisme révisionniste », c'est-à-dire social-démocrate, ces théoriciens estiment que la classe ouvrière est incapable de déclencher par elle-même la révolution sociale. Au contraire du « marxisme orthodoxe », pour qui les structures économiques priment sur tout le reste, ces intellectuels décrètent que les influences culturelles sont primordiales. Il s'agit donc pour eux de provoquer des ruptures dans l’ordre culturel, préalable indispensable à toute véritable révolution politique.
  • Wilhelm Reich (1897-1957). Psychiatre, puis psychanalyste disciple de Freud (avec lequel il se brouillera), il est membre du Parti communiste allemand (KPD), où il dispense des cours de sexologie, jusqu'à larrivée au pouvoir de la NSDAP. Il s'exile dans différents pays d'Europe, puis aux Etats-Unis. Il est l'un des promoteurs de l'« éducation anti-autoritaire » et l'un des principaux théoriciens de la « libération sexuelle ». Dans son livre Psychologie de masse du fascisme, il affirme l'existence d'un rapport entre la « répression autoritaire des pulsions » et l'« idéologie fasciste ». La « famille patriarcale » serait la cellule de base de l'Etat, à l'origine de l'oppression. Ces théories seront reprises par Erich Fromm et deviendront très à la mode lors de la vague 68-arde.

L'ascension du néo-marxisme : vers l'hégémonie culturelle

Après la Deuxième guerre mondiale, les cercles de ces « marxistes culturels » vont prendre une influence croissante sur les sociétés occidentales. Dans le contexte de la Guerre froide, ils opèrent une mutation lexicale : ils remplacent peu à peu dans leurs textes les termes de communisme et de marxisme par ceux de critique sociale et de progressisme.

La vague 68

L’année 1968 est marquée par un enchaînement de révoltes partout sur le globe : dans le camp occidental, des États-Unis au Japon, en passant par la France ou l’Italie mais aussi dans certains pays du pacte de Varsovie, comme en Pologne ou en Tchécoslovaquie. L’ensemble de l’ordre du monde bipolaire capitalo-communiste issu de Yalta et du tribunal de Nuremberg est être ainsi traversé dans un même élan par une série de révoltes marquées par le choc des générations. L'irruption soudaine de cette contestation étudiante internationale n’est pas le fruit du hasard mais bien celui d’un long travail d’incubation intellectuel et politique commencé il y a plusieurs décennies et qui connaît son paroxysme dans les années d’après-guerre. Comme si des forces trop longtemps contenues et désormais sans frein se frayaient un chemin vers la surface et cherchaient à tout emporter avec l’éclatante et audacieuse énergie de la jeunesse. Les forces de l’ « Eros » déchaînées, suivant la terminologie du freudo-marxisme.

L’anti-autoritarisme est le thème le plus récurrent du mouvement soixante-huitard : il caractérise en particulier les premières phases du mouvement étudiant.

Du concept originel de lutte de classe et d’une volonté d’amélioration du sort social des classes ouvrières, les théoriciens de cette nouvelle gauche glissent vers une volonté de libérer l’humanité contemporaine de tous cadres normatifs considérés comme autant de verrous d’une société patriarcale jugée autoritaire et potentiellement totalitaire. Ces thématiques, théorisées principalement par les intellectuels de l'École de Francfort, s'incarnent lors de la vague 68 sous la forme de slogans bien connus du type : « il est interdit d’interdire », « jouir sans entraves », « ce que nous voulons ? Tout ! », « Tout, tout de suite ! », etc. Pour les tenants de cette nouvelle gauche, le « Socialisme réel » soviétique est lui aussi devenu un autoritarisme. Curieusement, cela n'empêche pas les gauchistes de 68 de s'enthousiasmer pour la Chine maoïste ou pour d'autres régimes et mouvements encore plus totalitaires.

Pour la nouvelle gauche, il faut s’appuyer sur de nouvelles forces sociales, aptes à remplacer la classe ouvrière considérée désormais comme réactionnaire dans son désir d’accéder aux biens de la société de consommation et se contentant d’une simple amélioration de ses conditions de vie. Les « nouveaux prolétaires » de cette nouvelle gauche seront donc désormais les « jeunes », les femmes (selon la vision féministe de la femme), les « minorités » (religieuses, ethniques, sexuelles, etc.) voire même les drogués, les aliénés mentaux etc. Chacun de ces groupes divisés en autant de sous-catégories considérées comme opprimées par le patriarcat blanc et devant entrer en lutte ouverte contre celui-ci. On voit aussi cette contestation étudiante des années 60 se heurter aux partis communistes historiques, prosoviétiques, jugés réactionnaires car considérés comme trop staliniens, autoritaires, hiérarchisés et encore trop attachés à une certaine forme de patriotisme populaire. Mais là aussi, les organisations et partis communistes prochinois (maoïstes) participent au mouvement et s'en servent.

Les différents mouvements de 68 vont assoir les base de ce qui sera l'idéologie de la Déconstruction des années 1970.

L'École de la Déconstruction (French Theory)

L'avènement du « Politiquement correct»

Toujours suivant la théorie gramscienne de la prise du pouvoir culturel comme préalable indispensable de la prise du pouvoir politique, une partie de la gauche intellectuelle entreprend ce que Rudi Dutschke appellera plus tard la « longue marche à travers les institutions ». Il ne s'agit pas ici d'une théorie conspirationniste, mais d'une stratégie métapolitique menée à long terme, faite de persévérance et de refus des compromis.

Dans les années 1960 et 1970, cette « longue marche » s'accélère et culmine dans la mainmise sur les médias, les institutions culturelles et les systèmes éducatifs, c'est-à-dire sur les piliers de la société qui forment précisément les pensées[5].

Les axes de combat du marxisme culturel

Bases

Comme vu plus haut, l'activisme des marxistes culturels ne se fait plus au nom d'un programme unique, mais sous celui de combats qui se veulent multiples et se manifestent dans des champs différents. Plus que vers l'avènement du « Paradis socialiste » du marxisme-léninisme, le marxisme culturel oriente ses combats CONTRE un ennemi. Celui-ci est défini comme l'Homme blanc occidental, ou le « patriarcat blanc capitaliste occidental ».

Les plus courants axes de ses combats sont:

  • égalitarisme: le principe absolu. Sous le prétexte d'une lutte contre les « discriminations », négation de toutes les différences entre individus, sexes, ethnies, etc, malgré les innombrables contradictions que ce principe entraîne.
  • Racisme anti-blanc : haine de la race blanche, ethnomasochisme, justification par principe de toute violence commise contre des Blancs, soutien à l'immigration massive en provenance du Tiers-monde, xénophilie, promotion du métissage généralisé comme but, victimisation des non-blancs et criminalisation des blancs.
  • féminisme: victimisation des femmes et criminalisation des hommes, exaltation du matriarcat, dénigrement du patriarcat et de la famille.
  • Homophilie, soutien à toutes les revendications LGTB et à toutes les frasques sexuelles.
  • Opposition aux religions, en principe de manière générale, mais en réalité uniquement au christianisme, car considéré comme une « religion de Blancs, imposée par les Blancs »
  • Véganisme et « anti-spécisme » : victimisation des animaux et criminalisation du genre humain
  • Anarchisme, antimilitarisme, pacifisme, positions anti-autoritaires
  • Antifascisme et antinationalisme en général. Négation de l'existence des nations, des peuples, des ethnies, des races.
  • Défense de l'avortement comme un droit absolu
  • Défense de la légalisation des drogues

De manière générale, le marxisme culturel suit les principes suivants:

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  • universalisme : le « marxisme culturel » estime que ses valeurs doivent s'implanter partout et sont valables partout, sans distinction de culture, d'ethnie ou de peuple.
  • nihilisme moral : les principes moraux doivent être remplacés par une « éthique » (moralisme) culpabilisante et larmoyante
  • [totalitarisme]] idéologique : le marxisme culturel n'accepte aucun dialogue avec ses adversaires. Ses dogmes sont incontestables et ne peuvent être remis en question. Ses opposants doivent être dénigrés, calomniés et disqualifiés, voire éliminés socialement. Usage intempestif de notions et de slogans tels que « crime de haine », « le racisme/le fascisme/l'homophobie/etc n'est pas une opinion, c'est un crime ! ». Sa propagande dit régulièrement s'appuyer sur les réalités scientifiques, mais celles-ci sont occultées ou niées quand elles représentent un danger pour ses dogmes.
  • Conceptions dévoyées de la liberté et de la démocratie : la liberté d'expression est un principe qui doit être refusé aux adversaires du « marxisme culturel », et ce par tous les moyens
  • Hédonisme : le plaisir est un droit inaliénable, gratuit, et le but de la vie humaine.
  • Croyance dogmatique au Progrès : le passé est le mal absolu, tout changement qui ne s'appuie par sur lui est forcément positif.
  • Promotion de toutes les formes d' art dégénéré, non pas dans le but de favoriser la créativité, mais d'exalter le laid et l'informe
  • Croyance dogmatique dans les versions officielles de l'histoire

Le « Front arc-en-ciel »

Depuis les années 2010, le « marxisme culturel » s'exprime sous la forme de trois mouvances subversives, qui peuvent paraître distinctes au premier abord, mais dont la convergence devient de plus en plus évidente. Certains auteurs, comme le Français Martin Peltier, parlent à ce sujet de « révolution arc-en-ciel » et d' « empire arc-en-ciel », en raison du drapeau régulièrement brandi par les activistes de ces trois mouvances[6].

Ces trois mouvances n'ont pas en commun que leur drapeau. Elles ont en commun une désignation du même ennemi : l'Homme blanc, coupable de tous les maux. Elles bénéficient aussi des mêmes soutiens, médiatiques, moraux, financiers et des mêmes moyens de coordination.

Selon Peltier, cette « révolution arc-en-ciel » est menée par des élites coalisées. Elle est « le fruit de la convergence des blocs Est et Ouest après la Détente et l’effet de la fusion des trois internationales, l’Or, le socialisme et l’humanisme. Elle continue l’intégrale des révolutions débutée par la révolte des Gueux aux Pays-Bas au seizième siècle, les deux révolutions anglaises, les révolutions américaine, française et soviétique ».

C’est une révolution mondiale, mondialiste, totale et totalitaire, qui touche le tout de l’homme, économie, us, mœurs, croyances, arts, politique, intime. Le propos de cette révolution est de créer un homme nouveau sur une terre nouvelle, avec une nouvelle religion et une nouvelle éthique. L’« empire arc-en-ciel » est déjà installé, il évolue sans cesse : une gouvernance mondiale n’est pas un gouvernement, il a ses piliers, juges, organisations post-nationales, ONG ; il utilise à son profit le reliquat des nations et manipule les religions qu’il s’efforce de tenir en main. La révolution a ses méthodes, enfin débarrassées des maladies infantiles de celles qui l’ont précédée, elle sait jouer sur le temps long, maîtrise l’ingénierie sociale et les méthodes qui annihilent l’esprit de résistance. Elle gouverne par la peur. Elle a une éthique, l’« éthique contre la haine ». Le but de la révolution arc-en-ciel est de produire un homme sans frontières sur une terre sans frontières, de nations, de races, de religions, de sexe, de genre, d’espèce[7].

La mouvance « antiraciste »

L'antiracisme représente depuis longtemps l'école du terrorisme intellectuel et du moralisme bien-pensant. Déjà ancien, ses promoteurs l'ont particulièrement développé au cours des années 1980 : notamment avec les campagnes « SOS racisme » en France, mais surtout avec les campagnes de haine généralisées à tout l'Occident contre la République d'Afrique du Sud. Ces dernières ont préfiguré la situation actuelle de tout le monde blanc, malade de ses complexes et de ses sentiments de culpabilité.

Aujourd'hui, associé à l'ethnomasochisme, à la repentance et à toutes les formes de tiers-mondisme, il ne trompe plus grand monde : il est le paravent du racisme anti-blanc. Chaque fois qu'un criminel non-blanc est abattu par les forces de police, des manifestations et des émeutes sont organisées en son honneur. Peu importe que l'individu en question ait été un criminel et que son décès ait été dû à son comportement, peu importe ses victimes, il doit être instrumentalisé pour « dénoncer le racisme systémique » des blancs, forcément coupables, à l'égard des non-blancs, forcément innocents.

Enfin, l' « antiracisme » ne se contente plus, actuellement, de lutter contre des « discriminations » imaginaires, de revendiquer des quotas pour telle ou telle « minorité », ou de soutenir la politique de la porte ouverte à la colonisation de l'Europe, il lui faut s'attaquer au moindre symbole de la civilisation blanche.

Statue de Christophe Colomb décapitée à Boston, en juin 2020.

La mouvance LGTBIQ

La déferlante des revendications de droits particuliers pour les adeptes de toutes les pratiques sexuelles possibles et imaginables représente une nouvelle étape de la subversion féministe.

Le « droits » des homosexuels n'intéressent pas en soi les militants LGTBIQ. Ce qui importe est de détruire le « patriarcat », c'est-à-dire toute forme de structure familiale équilibrée. Il va de soi que les activistes s'abstiennent prudemment de porter leur propagande au sein des « minorités » importées du tiers-monde, bien peu réceptives au « combat contre le patriarcat ». Pour se sortir de cette contradiction, on affirme que l'ennemi prioritaire est le patriarcat blanc.

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La mouvance « climatiste »

Ses agitateurs brandissent le spectre du réchauffement climatique, prélude à l’apocalypse planétaire, et insistent sur la nécessité de la dénatalité, chez les peuples blancs, évidemment.

Le « climatisme » est une nouvelle étape de l'écologisme politique de gauche, qui n'a jamais eu qu'un lointain rapport avec la protection de la nature. Il suffit pour s'en convaincre de constater l'hostilité rabique de ses partisans envers le développement de la source d'énergie la moins polluante, l'énergie nucléaire. La raison en est que l'énergie nucléaire risque de garantir à l'Europe l'autarcie énergétique, ce qui a bien sûr l'heur de déplaire à beaucoup de monde, notamment tous ceux qui ont intérêt à empêcher un réveil des puissances européennes.

Surtout, le « climatisme » révèle la quintessence de la subversion post-moderne par son caractère hystérique et païdocratique : des foules informes, en adoration devant une adolescente souffrant de débilité mentale, distribuant des leçons d'éthique sur tous les médias.

Un totalitarisme post-moderne

Les contradictions des orientations du « marxisme culturel » font rapidement ressortir son caractère intrinsèquement totalitaire Étant basé sur l'émotion et sur un moralisme intransigeant, il ne tolère aucune contestation de ses dogmes. Ses adversaires peuvent et doivent être dénigrés, calomniés, exclus du débat public, puis éliminés de la vie sociale. Les mécanismes sont les mêmes que ceux que le marxisme-léninisme employait à l'endroit des « ennemis du peuple » et des « ennemis de classe », mais ils ont pris un aspect post-moderne, renouvelé et soft, par la dictature médiatique.

  • Ainsi, cette mouvance qui se veut avant tout anti-autoritaire prône la soumission totale à l'opinion dominante véhiculée par les grands médias et par Wikipedia, aux versions officielles de l'histoire et aux « vérités » qu'elle assène.
  • Tout comme le faisaient les propagandistes du marxisme-léninisme, ceux du « marxisme culturel » affirment s'appuyer sur « la science ». Celle-ci est sensé avoir prouvé, par exemple, que « les races n'existent pas ». Le « climatisme » se veut l'expression de résultats de recherches scientifiques. Mais, tout comme le faisaient les marxistes-léninistes, les « marxistes culturels » ne prennent de « la science » que ce qui peut servir leur combat politique, et n'hésitent pas à calomnier les chercheurs scientifiques qui ne vont pas dans leur sens. Pire encore, ils s'efforcent d'éliminer des pans entiers de la recherche scientifique, comme la génétique, la linguistique et la démographie, qui seraient des « branches pseudo-scientifiques » ou relèveraient de « théories fascistes ».
  • Une des plus grandes absurdités du « marxisme culturel » réside dans son soi-disant antiracisme. D'un côté, ses partisans proclament que les races n'existent pas, tandis que d'un autre ils attisent volontairement le racisme anti-blanc, affirmant la culpabilité de l'Homme blanc, condamné à expier un péché originel d'origine raciale. Cette absurdité apparaît de manière encore plus grotesque quand les activistes « antiracistes » s'en prennent aux individus, d'origine immigrée, ou non-blancs, mais indifférents ou hostiles à leurs délires idéologiques. Ces derniers sont conspués publiquement, traités de « traîtres », de « collabos », de « nègres de maison » (sic) ou de « Bounty »[8]...
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  • La mouvance du « marxisme culturel » se gargarise du terme de démocratie, mais sa conception de la démocratie est à géométrie variable. Non seulement elle refuse à ses adversaires le droit de jouir des droits démocratiques, mais elle conteste le fonctionnement des institutions quand celles-ci ne lui donnent pas satisfaction. À titre d'exemple, on peut citer les élections présidentielles américaines : lorsque le système électoral américain a permis l'élection d'un Barack Obama, il était jugé « démocratique », mais dès qu'il a donné lieu à l'élection de Donald Trump, il ne devait plus être considéré comme tel.
  • En ce qui concerne le droit, la justice et les libertés publiques, les positions des « marxistes culturels » sont tout aussi ambivalentes. D'un côté, ces activistes réclament l'impunité pour toutes leurs actions, mêmes les plus illégales et repréhensibles. Ils sont d'ailleurs régulièrement absous par une magistrature lâche et soumise. D'un autre côté, ils exigent toujours plus de répression à l'égard de leurs adversaires, dont les idées devraient être considérés comme des crimes. Ils applaudissent systématiquement à toute condamnation pour délit d'opinion. Enfin, ils sont passés maîtres dans le dépôt de plainte pour la moindre offense envers leur personne (juridisme).

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. On peut noter d'ailleurs que Karl Marx lui-même avait plusieurs fois affirmé ne pas être marxiste.
  2. Le terme de Kulturbolschevismus a été utilisé de manière courante en Allemagne pour décrire la « politique culturelle » menée par le parti communiste (KPD) et par ses satellites dans les années 1929-1930.
  3. Pour Gramsci, chaque classe possède une couche d'intellectuels qui lui est propre, ses intellectuels organiques. C'est du reste pourquoi le prolétariat ne peut se contenter de l'apport d'intellectuels bourgeois même quand ils sont ses alliés. Il doit, lui aussi, se doter d'intellectuels organiques, issus de sa propre classe. Il ne s'agit donc pas d'une simple intervention extérieure d'intellectuels éclairés mais de la création de cet intellectuel collectif que doit devenir pour lui le Parti communiste. « Les organisateurs de la classe ouvrière doivent être les ouvriers eux-mêmes ». Chaque homme est un intellectuel et un philosophe qui peut atteindre un niveau de conscience supérieur.
  4. Jacques Marlaud, « Métapolitique : la conquête du pouvoir culturel. La théorie gramscienne de la métapolitique et son emploi par la Nouvelle droite française », Interpellations. Questionnements métapolitiques, Dualpha, 2004, p. 121-139.
  5. Daniel Friberg, Le retour de la vraie Droite - Un manuel pour la véritable opposition, Arktos, 2017, 120 p., p. 3-6
  6. cf Martin Peltier, La Révolution arc-en-ciel en marche, Jessains, Diffusion international édition, 2019, 284 p.; et L'Empire arc-en-ciel, Jessains, Diffusion international édition, 2020, 255 p.
  7. ibidem
  8. Bounty, par allusion à une pâtisserie industrielle, est sensé décrire, dans le jargon gauchiste puéril, un individu « noir à l'extérieur, blanc à l'intérieur »