Théorie du genre

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Théorie du Genre (Gender Studies)

La théorie du Genre, ou Gender Studies, est une idéologie qui affirme que le genre (masculin/féminin) serait imposé par la société et serait indépendant du sexe biologique. Elle est née au Etats-Unis au début des années 1990. Cette théorie critique principalement l’idée que le genre et l’orientation sexuelle seraient déterminés génétiquement, arguant du fait que la sexualité mais aussi le genre social d’un individu n’est pas déterminé exclusivement par son sexe biologique mais également par tout un environnement socio-culturel et une histoire de vie. S’appuyant sur l’idée de la féministe Simone de Beauvoir qu’on « ne naît pas femme, on le devient », Judith Butler a été la première théoricienne queer à aborder cette séparation de sexe et de genre. La théorie queer considère le genre comme un construit et non comme un fait naturel, et s’intéresse à la façon dont une identité de genre peut être le résultat d’une construction sociale.

Etymologie

Le mot « genre » vient du latin « genus », devenu en ancien français « gendre ». Le mot a d’abord le sens de « catégorie, espèce, type » puis le sens de « sexe ».

Aux origines de la théorie du genre

La théorie du genre trouve une de ses origines chez Wilhelm Reich, marxiste dissident de l’École de Francfort et théoricien de la révolution sexuelle. Elle a été reprise et simplifiée par les intellectuelles féministes américaines, notamment Judith Butler. Mais Simone de Beauvoir a exprimé des idées proches. Le paradigme central est l’unisexe, masculinisation des femmes, féminisation des hommes. Comme toute scholastique, peu lui importe la rationalité scientifique. Le grand paradoxe de toute la pensée de gauche est son rapport schizophrénique avec la science et la raison : on est idéaliste tout en se prétendant objectif et scientifique. Une révolte contre la nature, éternellement vouée à l’échec.

Dans le contexte des rôles sociaux des femmes et des hommes, l’utilisation scientifique du mot date de son emploi par le psychologue et sexologue John Money en 1955. Le psychologue Robert Stoller popularise le terme en 1968, développant l’idée qu’il n’existe pas de correspondance entre genre (masculin/féminin) et sexe (homme/femme). Enfin, le genre et son injonction normative sont la base des réflexions de Gayle Rubin et Judith Butler à partir des années 1990 dans leurs études sur les minorités sexuelles.

Judith Butler

Judith Butler est née le 24 février 1956 à Cleveland, issue d’une famille juive ayant reçu une éducation religieuse, c’est une philosophe féministe américaine, professeur de rhétorique et de littérature à Berkeley. Elle théorise la performativité du genre à partir du triple héritage de la théorie austinienne des actes de langage, du féminisme français et de la déconstruction de la French Theory.

Elle a reçu son doctorat en philosophie en 1984 à l’université de Yale, et sa thèse a été éditée plus tard sous le titre Sujets du désir : Réflexions hégéliennes au vingtième siècle en France. Pour Butler, remettre en cause les présuppositions fondamentales du féminisme occidental signifiait l’ouverture du féminisme vers la théorie Queer et les Gender Studies, dont elle est devenue une figure importante.

John Money

John Money, né le 8 juillet 1921 et mort le 7 juillet 2006, est un psychologue et sexologue néo-zélandais.

Il a très largement contribué à forger le terme anglophone gender dans son acceptation académique, à savoir les différences socialement construites entre hommes et femmes. Il porte à son actif l’opération chirurgicale de réattribution sexuelle réalisée sur David Reimer alors que celui-ci est âgé de 22 mois. Il étude la psychologie à l’université Victoria de Wellington et obtient un double master en psychologie et éducation fin 1944. Il émigre au Etats-Unis en 1947 alors qu’il a 26 ans, pour étudier à l’Institut Psychiatrique de l’Université de Pittsburgh puis obtient son doctorat à Harvard en 1952. Il fut brièvement marié dans les années 1950 et n’a jamais eu d’enfants.

Money fit du genre un concept plus large que celui de mâle/femelle y intégrant non seulement le statut d’homme ou de femme, mais aussi une question de reconnaissance personnelle, de place dans la société, une définition juridique ; il ne se base pas seulement sur les organes génitaux mais aussi sur des critères comportementaux et somatiques qui vont au-delà de la différenciation génitale.

L’identité de genre est la catégorisation de soi-même comme homme, femme ou ambivalent, en fonction de ce que le sujet ressent et de ce qu’il perçoit de son comportement. Le rôle du genre est la manifestation publique de son identité de genre, ce que l’on dit ou fait qui donnent aux gens une base pour déterminer si untel est un homme, une femme, ou n’entre dans aucune de ces deux catégories.

En 1972, Money présenta ses théories dans Man & Woman, Boy & Girl, ouvrage grand public de vulgarisation. Le livre prend comme point de départ le cas David Reimer.


La réattribution sexuelle de David Reimer

Money fut considéré comme un expert des comportements sexuels pour avoir démontré que le genre était un acquis plutôt que quelque chose d’inné. Cependant, son cas le plus célèbre se révèlera être un échec. Il s’agit de la réattribution sexuelle de David Reimer.

En 1966, alors qu’il est âgé de 8 mois, une circoncision ratée laisse Bruce Reimer sans pénis. Sur les recommandations de John Money, 14 mois plus tard, on décida de faire du bébé une fille. Il fut donc procédé à l’ablation des testicules et on rebaptisa Bruce en Brenda. Money prescrit également un traitement hormonal lourd à base d’oestrogènes ainsi qu’une vaginoplastie lorsque l’enfant aurait atteint la puberté (qui ne fut pas faite). Il publia un nombre important d’articles affirmant que la réattribution était un franc succès.

En 1997, Milton Diamond révéla que la réattribution était au contraire un échec. David Reimer ne s’était jamais identifié comme une femme ou comporté de manière féminine, qu’il avait changé de traitement hormonal pour prendre de la testostérone et pris le nom de David à l’adolescence. «Je me sentais comme Frankenstein, une créature de laboratoire » déclara David à la presse. Dès l’âge de 6 ans, Money l’inonde l’assomme de questions lancées en rafale : As-tu le goût de faire l’amour avec des garçons ? Quelle est la différence entre un garçon et une fille ? Aimes-tu ce que tu as entre les 2 jambes ? « C’était comme un lavage de cerveau » avouera plus tard David au journaliste John Colapinto, lequel écrira un livre dévoilant le pot-aux-roses, As Nature as made him : the Boy who was raised as a Girl. »

En 2000, David et son frère jumeau, Brian, déclarèrent que le Dr Money avait pris plusieurs clichés des jumeaux nus durant leur traitement et les forçait à simuler l’acte sexuel, croyant que cela les aiderait à bâtir leurs identités sexuelles respectives. En 2002, le frère jumeau de David fut trouvé mort d’une overdose de médicaments qu’il prenait pour traiter sa schizophrénie. Le 5 mai 2004, peu après avoir rompu avec sa femme, David Reimer se donna la mort. Ses parents ont déclaré qu’ils croyaient les méthodes de Money responsables du décès de leurs deux fils.

Money déclara que la réaction des médias était le fait de l’extrême-droite, cependant même les activistes intersexes l’ont critiqué, affirmant que l’échec dissimulé du cas David Reimer avait conduit à la réattribution sexuelle traumatique de milliers d’enfants.


Tolérance de la pédophilie

Money joua également un rôle dans les débats sur la chronophilie (attirance sexuelle d'un individu pour des personnes présentant un écart d'âge important avec lui), incluant l’infantophilie, l’éphèbophilie et la pédophilie. Son opinion était que la pédophilie affective était causée par un surplus d’amour parental qui devenait érotique et n’était donc pas un trouble comportemental.

Il a déclaré « Si j’étais témoin du cas d’un garçon de 10 ou 11 ans intensément et érotiquement attiré par un homme d’une vingtaine ou d’une trentaine d’années, et que la relation était totalement réciproque… alors je ne pourrais la qualifier de pathologie en aucune manière ».

Il estimait que l’hétérosexualité était un autre exemple d’un concept sociétal, et donc, idéologique et superficiel. Il a été découvert que Money a écrit dans une revue néerlandaise traitant de la pédophilie, la revue Paidika.


James Krivacska

Ce psychiatre, qui a co-écrit ses livres avec John Money a été formellement accusé d’agression envers des enfants. Il a été condamné à 26 ans de traitement dans un centre de traitement pour adultes. Il a également été renvoyé par le Board of Psychological Examiners en 1999 pour agressions sexuelles contre 2 enfants l’empêchant ainsi de continuer son métier de psychiatre.

« Après un procès devant jury, Krivacska a été reconnu coupable d’un chef d’accusation d’agression sexuelle grave, deux chefs de second degré qui mettent en danger le bien-être d’un enfant, de deux chefs d’accusation pénale pour contacts sexuels aggravés ».


Alfred Charles Kinsey

Alfred Kinsey est né le 23 juin 1894 et mort le 25 août 1956. C’est un chercheur qui laissait libre court à sa sexualité menant toute sorte d’expériences allant jusqu’au sadomasochisme. Ses expériences ont été financées par la fondation Rockfeller.

En 1947, il a fondé au sein de l’Université de l’Indiana à Bloomington, un Institute for Sex Research (« Institut pour la recherche sur le sexe »), rebaptisé plus tard Kinsey Institute for Research in Sex, Gender and Reproduction (mais couramment appelé Kinsey Institute).

L’institut Kinsey fournit des bourses en l’honneur de John Money, pionnier de la théorie du genre.

Les points des rapports Kinsey sur la sexualité infantile ont fait l'objet de controverses, du fait des données contenues dans les tables 31-34 : Kinsey a déduit des éléments sur l'orgasme pré-pubère de données censément fournies par neuf homme ayant eu des relations sexuelles avec des enfants. Le Dr John Bancroft, responsable du Kinsey Institute for Research in Sex, Gender, and Reproduction a reconnu par la suite que Kinsey s'était basé, pour établir les données présentes dans ces tables, sur les allégations d'un seul homme, un pédophile ayant sans aucun doute abusé sexuellement les enfants dont il prétendait ensuite décrire les réactions à Kinsey. Au XXIe siècle, des voix religieuses, comme le docteur Judith Reisman et Susan Brinkmann, affirment que Kinsey était l'auteur d'actions inexcusables et révoltantes, comme l'utilisation, dans ses recherches, de séquences filmées d'abus sexuels sur des enfants. " Les Ancêtres de la sexualisation précoce " est un documentaire d’Ivo Sasek. Réalisé en 2011 et produit par Panorama-Film (Suisse), le film dévoile la volonté politique d’« éduquer » sexuellement les enfants dès le plus jeune âge en Suisse, notamment à travers le « programme 21 » rendant l’éducation sexuelle obligatoire à l’école. Cette tendance – mondiale – à la promotion de la sexualité infantile et de la théorie du genre trouve l’une de ses inspirations essentielles dans les travaux du professeur américain Alfred Kinsey, dont les méthodes et les résultats sont plus que controversés.

Selon Wardell Pomeroy, qui était le co-auteur des rapports de Kinsey, Kinsey aimait non seulement les écrits homosexuels pervers de Crowley ; mais était aussi allé à l’ancien temple du sexe de Crowley en Italie, appelé l’abbaye de Thélème, afin d’obtenir les agendas sexuels de Crowley. Nous révélons dans notre vidéo « Le syndrôme de Kinsey » que Crowley avait travaillé avec un certain nombre de pédophiles à qui il avait demandé de tenir un journal de sexe, afin de donner des détails sur la réaction des enfants à la molestation. C’est ainsi que Kinsey a pu enregistrer des données dans ses rapports sur des enfants, dont des bébés dés l’âge de quelques mois. (voir la vidéo [1] )


Polémiques sur l’introduction de la Théorie du Genre en France


En septembre 2011, les manuels scolaires de SVT (Sciences de la Vie et de la Terre) se voient agrémentés d’un chapitre intitulé « Devenir homme ou femme ».

Signe de l'attention extrême que l'Eglise catholique porte au sujet, le Vatican a réagi de manière inhabituellement rapide au débat portant sur l'inscription, dans les programmes de sciences et vie de la Terre (SVT) de 1re, d'un chapitre consacré au thème "Devenir homme ou femme". Perçu comme une manière implicite d’introduire la "théorie du genre" dans les esprits adolescents, ce thème a amené le conseil pontifical pour la famille à publier en France un ouvrage militant intitulé Gender, la controverse (Pierre Téqui éditeur, 192 p., 16,80 euros).

Reprenant des contributions de théologiens et de religieux parues ces dernières années, l'Eglise entend alerter sur les "dérives" de la théorie du genre, qui distingue l'identité sexuelle biologique du genre, masculin ou féminin, et insiste sur la construction sociale et culturelle de l'identité sexuelle.


Du côté des éditeurs :

Chez Bordas, dans le chapitre intitulé « Devenir homme ou femme », une page et cinq encadrés ou exercices sont consacrés à « l’identité sexuelle et orientation sexuelle ». On peut alors lire : « l’identité sexuelle est le fait de se sentir totalement homme ou femme. Cette identité dépend d’une part du gène conféré à la naissance, d’autre part du conditionnement social ».

Hachette est le plus enthousiaste et consacre cette fois dix pages à « Identité et orientation sexuelle ». On peut lire cette fois : « Seul sexe bien établi, le sexe biologique nous identifie mâle ou femelle, mais ce n’est pas pour autant que nous pouvons nous qualifier de masculin ou féminin ».

Hatier est l’éditeur qui en fait le moins sur le sujet. Son chapitre est intitulé « Etre homme ou femme » et non « Devenir homme ou femme » comme chez Bordas. Il comporte seulement quatre encadrés où l’on peut lire cette fois « Montrer que d’autres facteurs peuvent intervenir pour définir l’identité sexuelle d’une personne ». Lien [2]

Avril 2012, Luc Chatel autorise "Le baiser de la lune" à l'école. En 2010, il avait interdit la diffusion dans les écoles de ce film d’animation. Ce film raconte l’histoire de deux poissons mâles, Felix et Léon, tombent amoureux l'un de l'autre et décident de braver les préjugés d'Agathe, une vieille chatte qui rêve de princes et princesses.de propagande homosexuelle "Le baiser de la lune". Le baiser de la lune sera distribué aux enseignants de CM1 et CM2. Lien [3]

Depuis la rentrée 2012, le film Tomboy fait partie du programme « Ecole et cinéma ». Un dispositif qui initie les élèves à la culture cinématographique, soutenu par le ministère de l'Éducation nationale, le ministère de la Culture et le CNC (Centre National du Cinéma et de l'image animée). Un travail pédagogique d'accompagnement est conduit en amont et en aval par les enseignants et les partenaires culturels. Depuis l’automne 2013, Tomboy suscite des protestations, soit un an après son intégration dans le programme «École et cinéma»: 46.000 élèves des classes de CE2, CM1 et CM2 l'ont déjà visionné. Le débat aurait en partie débuté à Niort (Deux-Sèvres), suite à la lettre d'une mère envoyée à l'instituteur de son fils scolarisé en CM1, ainsi qu'à la directrice de l'école et au directeur académique, rapporte Le Monde . Une affaire relayée par Le Courrier de l'Ouest le 9 décembre dans un article intitulé «Tomboy a-t-il sa place à l'école?». Les propos de la mère mécontente y sont rapportés: «[il est] tout à fait dangereux de laisser penser à des enfants de 9 ans que l'on peut changer de sexe, qui plus est sans dommage». Le 12 novembre déjà, le quotidien Nouvelle République mentionnait qu'un porte-parole des rassemblements contre le mariage pour tous désapprouvait la sélection de Tomboy dans le cadre du dispositif «École et cinéma» à Tours. Loin de s'arrêter, la polémique a pris de l'ampleur. Une pétition a alors vu le jour sur Internet le 28 novembre, signée le 24 décembre par près de 18.500 personnes. Elle souhaite interdire la projection de Tomboy dans les écoles.

Celle-ci a été lancée par Citizengo.org, une fondation espagnole qui se décrit comme une communauté de citoyens «cherchant à servir la société, pour que la dignité de la personne et que ses droits inhérents soient respectés dans tous les domaines», qui se base sur une «conception chrétienne de la personne et de l'ordre social». Citizengo avait auparavant pris position sur divers sujets de société: l'avortement, le mariage homosexuel, l'enseignement des théories du genre à l'école. Lien [4] Synopsis et détails'

« Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret. »

Juin 2013, sous la pression, le gouvernement a lui-même demandé le retrait de l’amendement 180 au projet de loi « Peillon » sur la refondation de l’école. Cet amendement prévoyait dés l’école primaire, l’enseignement de l’égalité des genres. C’est une grande victoire pour ceux qui se sont mobilisés contre le mariage pour tous. Rappelons que le fondement de cette théorie consiste à nier la réalité biologique pour imposer l’idée que la différence homme/femme dépend de la culture ou encore d’un choix personnel, et non d’une quelconque réalité biologique. Lien [5]

En août 2013, des articles dévoilent quelques supports pédagogiques qui seront mis entre les mains des enfants à partir du CP et qui fait suite à un rapport effectué par le premier syndicat d’enseignants de France, le FSU, à la demande de Vincent Peillon sur des moyens de lutter contre l’homophobie à l’école. Ce dossier intitulé « Eduquer contre l’homophobie dés l’école primaire » présente des outils théoriques et pratiques pour les enseignants afin d’aborder la question de l’homophobie, mais également la théorie du genre. Ainsi dés le CP (donc à partir de 6 ans) les enseignants pourront lire ou faire lire à leurs élèves des livres tels que «Papa porte une robe », « Jean a deux mamans », « Dis… mamanS », « J’ai deux papas qui s’aiment », « Tango a deux papas et pourquoi pas ? », « La princesse qui n’aimait pas les princes », « la nouvelle robe de Bill », « Le petit garçon qui aimait le rose », ou encore, « Mehdi met du rouge à lèvres ».

Il s’agit d’une liste non exhaustive, mais ces quelques titres sont très révélateurs du message à transmettre à de si jeunes enfants. Lien [6]

Le ministre de l’Education Nationale, Vincent Peillon, veut généraliser et officialiser l’enseignement de la « théorie du genre » dans les écoles publiques et privées sous contrat à partir de la rentrée 2014. Il nie totalement l’existence de ce projet pédagogique. Najat Vallaud-Belkacem, ministre des droits des femmes et porte-parole du gouvernement, prétend elle aussi que la « théorie du genre » n’existe pas et n’est qu’une rumeur relayée par l’extrême-droite. Vincent Peillon a également déclaré : « Pour donner la liberté du choix, il faut être capable d'arracher l'élève à tous les déterminismes, familial, ethnique, social, intellectuel, pour après faire un choix ».

Cependant, dans ce rapport n°31 de l’Assemblée nationale du jeudi 28 février en page 13 nous pouvons suivre l’intervention suivante concernant l’amendement AC 421 DE Mme Martine FAURE :

Mme Julie SOMMARUGA : Cet amendement a pour objet l’intégration, dans la formation dispensée dans les écoles élémentaires, d’une éducation à l’égalité entre les femmes et les hommes et à la déconstruction des stéréotypes sexués. Il s’agit de substituer à des catégories telles que le « sexe » ou la « différence sexuelle » qui renvoient à la biologie, le concept de « genre » qui montre que les différences entre les hommes et les femmes ne sont pas fondées sur la nature, mais sont historiquement construites et socialement reproduites. M. le rapporteur : Avis favorable.

Lien [7]


La théorie du genre dans les pays européens :

En Suède, la crèche Egalia, a décidé de ne plus utiliser les pronoms « il » « elle » mais une forme neutre du terme « ami », relate le magazine Times. Le but est de préserver les enfants des stéréotypes de genre qui pourraient « les enfermer dans un rôle déterminé et les empêcher de s’exprimer tels qu’ils sont vraiment ».

« Dans le meilleur des mondes d’Egalia, une crèche qui a ouvert ses portes en mai 2010 à Stockholm, les enfants de 1 à 6 ans sont asexués. Pour les désigner, on n’utilise pas les pronoms personnels « han » (il) ou « hon » (elle) mais « hen » qui est un pronom neutre, ou « kompis » qui veut dire « copain » ou « ami ». Dans la même veine, un livre suédois pour enfant est sorti, dont le titre est Kivi & Monsterhund. Kivi n’a pas de sexe : ni garçon ni fille, Kivi ne se prononce pas. Kivi est neutre quant à la question. » Lien [8]

Pour Kristina Henkel, spécialiste de l’égalité des genres chez les enfants, la langue est également l’une des clés du changement, d’où l’importance du pronom neutre « hen ». Elle justifie cela par le fait qu’un enfant pourrait avoir envie de porter des vêtements attribués normalement à l’autre sexe. « La langue nous influence tous, tout le monde a un sexe. C’est pourquoi il est si pratique d’avoir un pronom neutre. Le pronom « hen » permet à l’enfant de se forger librement son identité » assure-t-elle. Lien [9]

A Cologne en Allemagne, le 18 janvier 2014 des parents ont organisé une manifestation contre les cours obligatoires d’éducation sexuelle version gender, où, dés la maternelle, les enfants sont confrontés à un contenu pornographique sans équivoque, les invitant à tester sur eux-mêmes des pratiques encore inconnues à cet âge. L’organisateur Besorgte Eltern a annoncé la présence de plus de 1000 parents à cette manifestation. Certains parents ont d’ores et déjà été emprisonnés 40 jours pour avoir refusé que leurs enfants suivent ces cours.

En Allemagne toujours, une pétition à l’initiative d’un collectif populaire « Contre le plan d’éducation 2015 de l’idéologie arc-en-ciel » a obtenu avec succès le retrait du projet des Verts et du SPD. Ce projet devait introduire à l’école des cours d’apprentissage de « la tolérance envers les diverses pratiques sexuelles » dans le land du Bade-Wurtemberg. L’association contre le plan d’éducation 2015 explique que les enfants doivent apprendre à connaître et à refléter à l’école les pratiques des lesbiennes, homosexuels, bisexuels, transgender, transexuels et intersexuels. [10]

En Suisse, les parents n’ont pas réussi à faire interdire la mise en place de cours d’éducation sexuelle dés la maternelle. La ville de Bâle a introduit la « Sexbox », un coffret contenant du matériel pornographique destiné à l’éducation sexuelle dans les écoles maternelles et élémentaires. Malgré la tempête d’indignation déclenchée par les révélations de l’association « Protection contre la sexualisation à l’école maternelle et primaire », l’initiative d’introduction dans les écoles maternelles des cours obligatoires d’éducation sexuelle par l’OFSP (Office fédéral de la santé publique) n’a pu être empêchée. Dans le canton de Bâle, des « Sexbox » ont été préparées à l’intention des écoles. Des enfants, dés l’âge de 4 ans, auraient donc à subir cette sexualisation. Lien [11]

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