Tullio Calcagno

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Don Tullio Calcagno, né à Terni le 10 avril 1899 et mort à Milan le 29 avril 1945, était un prêtre et un journaliste politique italien. Il s'est engagé activement au service du Parti national fasciste, puis au celui de la République sociale italienne. En 1944, il a fondé l'hebdomadaire Crociata Italica.

Biographie

Né dans une famille pauvre à Terni le 10 avril 1899, il entre au séminaire à l'âge de 10 ans. En 1918, il quitte provisoirement le séminaire pour participer comme volontaire à la Première Guerre mondiale. Il atteindra le grade de lieutenant d'infanterie et recevra la médaille du courage militaire.

En 1924, il devient curé de la cathédrale de Terni et professeur de religion au lycée local.

Tout d’abord prudent vis à vis du régime fasciste, il s’en rapproche pendant la guerre d'Éthiopie, et en devient ensuite un partisan passionné.

Au déclenchement de la Seconde Guerre mondiale en 1940, il se range du côté des interventionnistes, demandant à plusieurs reprises à affecté au corps des aumôniers militaires. En juin 1942, à ses frais et sans l'approbation ecclésiastique, il publie La hache à la racine du Chêne Royal ou Guerre de Justice, presque un manifeste politique sous le signe de la fidélité à la patrie et à l'Allemagne, contre les « démocraties occidentales » et surtout contre l'Union soviétique.

Le 30 juin, il est convoqué à Rome par la Congrégation pour la doctrine de la foi et réprimandé afin de le convaincre de s'abstenir de toute politique active. Pendant un moment, Don Calcagno évite donc de s'occuper de politique.

Vers la République sociale

Mais après l'armistice de Cassibile, qui entraîne la chute de Benito Mussolini, il offre ses services à la section de Terni de ce qui va bientôt devenir le Parti fasciste républicain. Il publie alors des articles dans Prima linea, le journal local des fascistes qui refusent la reddition.

La Crociata italica

En 1944, il fonde son propre journal, Crociata Italica. Le premier numéro du périodique sort le 9 janvier 1944; en peu de temps il atteint un tirage - record pour l'époque - évalué entre cent et cent cinquante mille exemplaires. Il devient le journal le plus vendu sur le territoire de la République Sociale.

Calacano était trop radical pour passer inaperçu des hiérarchies catholiques et le 24 mars 1945, Don Tullio Calcagno est excommunié. Il quitte alors le journal et, le 24 avril, décide de déménager à Crema chez des amis prêts à l'aider. C’est là qu’il retrouvé par des partisans qui tentent de l'arrêter, mais Don Calcagno réussit à s'échapper et à trouver refuge auprès de l'évêque de la ville, Francesco Maria Franco. Le 27, l'évêque le transféra au séminaire combonien mais là il fut retrouvé par les partisans, arrêté et transféré à Milan où il partagea son emprisonnement avec l'aveugle de guerre et médaillé d'or Carlo Borsani. Le 29 avril, ils sont tous deux dans une école de viale Romagna où un "tribunal du peuple" improvisé les condomanent à être fusillés. Conduits à Piazzale Susa, Don Calcagno, vêtu de sa soutane, n'eut que le temps de s'agenouiller pour faire le signe de croix et donner l'absolution à Carlo Borsani avant d'être atteint par le feu du peloton d’exécution. Les corps ont ensuite été chargés sur un chariot à ordures, sur lequel ils ont été transportés au cimetière de Musocco où ils ont été enterrés dans une tombe sans nom. En 1949, après des recherches effectuées par les frères, le corps a été transféré au cimetière de sa ville natale.