Sébastien Bovy
Sébastien Bovy est un homme politique libéral (MR) de Liège en Belgique. Il a été conseiller municipal et assistant parlementaire du sénateur MR Jacques Brotchi. Il est, malgré son implication dans les scandales Publifin et Isosl et en conséquence de son écartement des listes du MR lors des élections communales de 2018 [1], depuis janvier 2019, employé au cabinet du président du Sénat Jacques Brotchi (MR).
Sommaire
- 1 Biographie
- 1.1 Études
- 1.2 Scandale Publifin
- 1.3 Scandale Isosl
- 1.4 Inéligible
- 1.5 Présence dans les débits de boissons
- 1.6 Absence de dépôt de sa liste de mandats et de sa déclaration de patrimoine
- 1.7 Cumul de mandats
- 1.8 Jugé pour défaillance en tant qu'assesseur
- 1.9 Actes antidémocratiques
- 1.10 Activités antinationales
- 2 Coordonnées
Biographie
Études
- Primaires à l'Institut Saint Paul à Liège, de 1982 à 1990
- Humanités au Collège Saint Servais à Liège, de 1991 à 1998
- Université de Liège, master en droit et en science politique, de 1998 à 2006
Scandale Publifin
Lors du scandale Publifin qui survient fin décembre 2016, il apparaît que Sébastien Bovy a touché 103 euros (brut) par minute et empoché au total 52.272 euros pour avoir pris part à 5 réunions [2]
Scandale Isosl
Lors du scandale de l'Isosl, il apparaît que Sébatien Bovy est administrateur de cette intercommunale [3].
Inéligible
Par arrêté du Gouvernement wallon du 6 juin 2019, Sébastien Bovy est inéligible aux fonctions de conseiller communal, provincial et de l'action sociale, pour une durée de six ans prenant cours le 7 juin 2019 [4].
Présence dans les débits de boissons
Lorsqu'il était conseiller communal, Sébastien Bovy était un habitué des cafés du Carré, ainsi que, le dimanche, de ceux situés près de la Batte. Il était souvent vu consommant des bouteilles de vins ou de spiritueux. Il récoltait ainsi les voix de propriétaires ou gestionnaires de débits de boissons et de leurs clients.
Absence de dépôt de sa liste de mandats et de sa déclaration de patrimoine
Selon le site Cumuleo, Sébastien Bovy est en infraction de dépôt, à la Cour des comptes, de déclarations de mandats, fonctions et professions pour les années 2013, 2014, 2015, 2017 et de déclaration de patrimoine pour 2013 [5].
En 2018, il ne figure plus sur les listes du MR lors des élections communales, suite à son implication dans les scandales Publifin et Isosl.
Cumul de mandats
En 2016, Sébastien Bovy cumulait 16 mandats, dont 4 rémunérés [6].
Jugé pour défaillance en tant qu'assesseur
En février 2020, Sébastien Bovy est jugé par le tribunal correctionnel de Liège pour ne pas s'être présenté en tant qu'assesseur électoral lors des élections fédérales, régionales et européennes de mai 2019 [7].
Actes antidémocratiques
Sébastien Bovy vote au sein du Conseil communal de Liège les interdictions de rassemblement mises en place par le maire socialiste de Liège Willy Demeyer visant le groupe anti-islamisation PEGIDA.
Activités antinationales
Bien que que son parti représente l'héritage politique des "planqués de Londres" durant la Seconde Guerre mondiale, Sébastien Bovy se permet d'attaquer les nationalistes, alors que ce courant est à l'origine de la Résistance et a notamment fondé l'Armée Secrète, principale organisation de résistance du pays.
Utilisant la méthode de l'inversion accusatoire, il met en avant le triangle rouge que portaient les prisonniers politiques dans les camps du IIIème Reich, alors que ces prisonniers étaient souvent des nationalistes engagés dans la Résistance et que les "planqués de Londres" ne risquaient pas de se retrouver dans cette situation.
Précisons que la campagne des triangles rouges a pour origine l'officine socialo-maçonnique Territoires de la mémoire, financée par des fonds publics, alors que le Parti socialiste – à l'époque dirigé par Henri De Man [8] et dénommé POB – a sombré dans la collaboration durant la Seconde Guerre mondiale. Ajoutons que le bourgmestre (maire) socialiste de Liège de l'époque, Joseph Bologne, a donné des listes de communistes aux Allemands et que, en conséquence, des personnes ont été déportées et certaines d'entre elles sont mortes dans les bagnes allemands.
Le parti libéral MR, auquel Sébastien Bovy adhère, est ouvertement antidémocratique car il refuse de reconnaître aux formations politiques nationalistes leurs droits fondamentaux. Le MR adhère au système du soi-disant "cordon sanitaire" qui veut que les partis du système refusent de gouverner avec les formations politiques nationalistes et patriotiques. Ces dernières étant, en Belgique francophone, également systématiquement exclues des médias du système.
Coordonnées
11, rue Fabry 4000 Liège Belgique. Portable : 0032/496/12.05.47.