Raymond Ruyer

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Raymond Ruyer, né à Plainfaing dans les Vosges le 13 janvier 1902 et mort à Nancy le 22 juin 1987, est un philosophe français.

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Sa critique de la notion de bien-être, qu'il conçoit comme une formes d'asservissement mental aux bienfaits illusoires d'un progrès continu qui fabrique des peuples courts-vivants, a profondément influencé Guillaume Faye.

Biographie

Raymond Ruyer a été élève de l’Ecole normale supérieure. En 1924, il est agrégé de philosophie. De 1925 à 1934, il est professeur de philosophie au lycée de Saint-Brieuc. En 1930, il obtient son doctorat ès Lettres. De 1934 à 1939, il est professeur de philosophie au lycée Poincaré de Nancy.

En 1940, il est prisonnier de guerre en Allemagne.

De 1946 à 1947, il est maître de conférences à la Faculté des lettres de Nancy. De 1947 jusqu'en 1972, il est professeur de philosophie à la Faculté des lettres de Nancy.

Ruyer a été officier de la Légion d’honneur, commandeur dans l’Ordre national du Mérite et commandeur dans l’Ordre des Palmes académiques.

Thèses principales

Publications

  • Esquisse d’une philosophie de la structure, [thèse de doctorat], Paris : Félix Alcan, 1930.
  • La Conscience et le Corps, Paris : Félix Alcan, 1937.
  • Le « psychologique » et le « vital », Bulletin de la Société française de philosophie, 39, Séance du 26 novembre 1938, 159–195, 1938.
  • Causalité ascendante et causalité descendante dans les sciences biologiques (I), Revue philosophique de la France et de l’étranger, 127(1–2 janvier–février 1939), 25–64.
  • Causalité ascendante et causalité descendante dans les sciences biologiques (II), Revue Philosophique de la France et de l’étranger, 127(3–4 mars–avril 1939), 190–224.
  • Éléments de psycho-biologie, Paris : PUF, 1946.
  • Le domaine naturel du trans-spatial, Bulletin de la Société française de philosophie, 42, Séance du 31 janvier 1948(5), 133–165.
  • Le Monde des valeurs. Études systématiques, Paris : Aubier, 1948.
  • Du vital au psychique, dans Valeur philosophique de la psychologie, édité par Centre International de Synthèse, Paris : PUF, 13–51, 1951.
  • Néo-finalisme, Métaphysiques, Paris : PUF, 2 éd., Préface de F. Colonna, 1952 (rééd. 2012).
  • La Cybernétique et l’origine de l’information, Paris : Flammarion, 1954, rééd. augm. 1968.
  • Behaviorisme et dualisme, Bulletin de la Société française de philosophie, 51, Séance du 26 janvier 1957(1), 1–45.
  • Paradoxes de la conscience et limites de l’automatisme, 1960
  • L’animal, l’homme, la fonction symbolique, 1964
  • Eloge de la société de consommation, 1969
  • Dieu des religions, Dieu de la science, 1970
  • Les nuisances idéologiques, 19720
  • La gnose de Princeton, 1974, 1991
  • Les Nourritures psychiques : la politique du bonheur, Paris : Calmann-Lévy, 1975.
  • Les nourritures psychiques, la politique du bonheur, 1975
  • Les cent prochains siècles, 1977
  • Homère au féminin ou la jeune femme auteur de l’odyssée, 1977
  • L’art d’être toujours content, 1978
  • Souvenirs . I, Ma famille alsacienne et ma vallée vosgienne ; II, Un philosophe entre saint Brieuc et Nancy, 1985 (autobiographie)
  • L’utopie et les utopies, 1988

Bibliographie

  • Jacques Carbou, La critique sociale de Raymond Ruyer, préface d'André Conrad, Éditions du Verbe Haut, 2021, 410 p.
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Liens externes

  • Raymond Ruyer, « Raymond Ruyer par lui-même », Les Études philosophiques, vol. 80, no. 1, 2007, pp. 3-14, en ligne : [1]
  • Frédéric Fruteau de Laclos, « Comment Ruyer est devenu Ruyer. Entre épistémologie et psycho-biologie », Philosophia Scientiæ, 21-2 | 2017, 47-64, en ligne : [2]