Jens Woitas

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Jens Woitas, né en 1968 à Wittingen, en Basse-Saxe, est un scientifique allemand. Il a milité dans le parti de la gauche radicale allemande, Die Linke, avant de se rapprocher de la Nouvelle droite.

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Biographie

Jens Woitas vit à Wolfsburg depuis 1970. Il passe son baccalauréat en 1988. Il effectue ensuite un servie civil, puis travaille comme jardinier.

Il entreprend des études de physique aux universités de Clausthal-Zellerfeld et de Tübingen. Il obtient un doctorat en sciences physiques à Heidelberg en 1999.

De 1995 à 2005, il travaille comme collaborateur scientifique dans les instituts de recherche astronomique de Tübingen, de Heidelberg et de Tautenburg. Il devient ensuite consultant en entreprise.

A partir de 2011, il reçoit une pension d'invalidité.

Jens Woitas s'est depuis sa jeunesse passionné pour l'histoire, les problèmes politiques, la littérature et les questions religieuses. Longtemps affilié à l'Eglise évangélique luthérienne, il adhère en 2017 au parti Die Linke (gauche radicale), dont il est membre jusqu'en 2020.

Il a publié des articles d'astronomie dans les revues spécialisées, ainsi qu'un récit autobiographique (Schattenwelten). Par la suite, il se concentre sur les travaux des néo-marxistes comme sur ceux des auteurs de la Nouvelle droite, en particulier sur ceux de Jean-Claude Michéa et d'Alain de Benoist.

Il élabore peu à peu une thèse qu'il expose dans un ouvrage qu'il publie en été 2021, Revolutionärer Populismus. Selon lui, l'Allemagne et l'Europe se trouvent désormais dans une situation de type prérévolutionnaire, comparable aux années 1848 ou 1989. Il estime que le succès des mouvements dits populistes en Europe ne constitue nullement un « danger pour la démocratie », comme le prétendent les médias politiquement correct. Ils n'ont, selon lui, aucun rapport non plus avec une prétendue « renaissance du fascisme ». Pour lui, les mouvements populistes sont les annonciateurs d'une révolution démocratique, un nouveau « printemps des peuples », dans la lignée de 1830, 1848 et 1989.

Woitas lance ainsi un appel à la gauche européenne qui devrait, d'après lui, se réorienter vers la notion de bien commun du peuple et de la nation. Elle devrait aussi reconnaître les mouvements populistes européens comme une chance inespérée de construire une ligne politique authentiquement révolutionnaire. D'après Woitas, les véritables ennemis des peuples européens, leurs « cavaliers de l'Apocalypse », sont le capitalisme libéral, dont les tendances totalitaires actuelles se manifestent par la volonté de créer un homme interchangeable, l'Islam compris comme religion politique, le militarisme et l'impérialisme économiques (représentés par les USA, l'OTAN et la Turquie), les mouvements irrationnels qui se servent des thématiques écologiques et climatiques comme de prétextes, ainsi que les extrémismes violents de droite et de gauche.

Les analyses de Woitas l'amènent à cette conclusion : il est impossible de combattre les conséquences catastrophiques de l'internationalisation et de la mondialisation d'aujourd'hui par un renforcement de l'internationalisation et de la mondialisation. Un contre-pouvoir efficace ne peut exister que s'il s'appuie sur des structures nationales. Il ajoute que l'Etat social, qui est le seul garant de la justice sociale et d'une participation démocratique à la communauté, ne peut fonctionner que s'il se base sur une population clairement déterminée par le cadre des frontières nationales et territoriales.

Publications

  • Schattenwelten, Mauer Verlag, Rottenburg am Neckar, 2009.
  • Revolutionärer Populismus - Das Erwachen der Völker Europas, Lindenbaum Verlag, 2021, 130 p.