Henri Béraud
Henri Béraud (Lyon, 21 septembre 1885 - Saint-Clément-des-Baleines (île de Ré), 24 octobre 1958), polémiste et écrivain, condamné à mort à la "libération".
Sommaire
Biographie
De 1919 à 1922, il collabora au Merle Blanc, hebdomadaire littéraire et satirique.
Dans Gringoire, il se déchaîna contre les fusilleurs du 6 février 1934, puis contre le Front populaire et ses dirigeants. C'est sa campagne contre le ministre de l'Intérieur de Léon Blum, Roger Salengro, qui aboutit au suicide de celui-ci[1].
Henri Béraud fut condamné à mort le 29 décembre 1944 par la Cour de Justice de la Seine pour "intelligence avec l'ennemi en temps de guerre", ce qui souleva l'indignation de François Mauriac dans Le Figaro. Le général de Gaulle le gracia le 12 janvier 1945, Béraud n'ayant jamais été collaborationniste mais constamment anti-anglais[2].
De 1945 à 1947, Béraud connut le dur bagne de Poissy, puis celui de Saint-Martin-de-Ré où, transféré en février 1947, il eut une attaque cérébrale. Très diminué, il fut gracié en raison de son état de santé par le président de la République Vincent Auriol et il s'installa le 20 avril 1950 à Saint-Clément-des-Baleines où il fut soigné par son épouse Germaine jusqu'à son décès, à 73 ans.
Bibliographie
Documents
- TF677, Journal de prison, suivi de Ombres en Centrale, roman inachevé et inédit, préfacé, mis en forme et commenté par Francis Bergeron, éditions Déterna, 2022, 188 p.
Littérature secondaire
- Cahiers Henri Béraud
- Jacques Benoist, Henri Béraud écrivain à la plume brisée, Viesben, 2008.
- Francis Bergeron, Béraud, Col. Qui suis-je ?, Pardès, 2003.
- Jean Butin, Henri Béraud, sa longue marche de la Gerbe d'or au pain noir, Horvath, 1979.
Varia
Association des amis d'Henri Béraud
- Association rétaise des amis d'Henri Béraud, 17 rue du Parlement 36200 Saint-Marcel
Blog
Blog de l'association rétaise des amis d'Henri Béraud : [1]
Liens externes
- Livre-Libre – « Henri Béraud, de la gloire littéraire aux cachots », Bruno Gollnisch reçoit Francis Bergeron : [2]