Dumitru Găzdaru
Dumitru Găzdaru, né à Grivita le 18 janvier 1897 et décédé à Buenos Aires en 1991, était un philologue et un spécialiste d’histoire littéraire comparée roumain.
Il a été militant de la Garde de fer.
Biographie
Après des études au séminaire de Galati, où il étudie le grec, le latin et l’allemand, et son baccalauréat, Dumitru Găzdaru s’inscrit à la faculté de lettres et philosophie de l’université de Iassy, dont il est diplômé en 1922. Il y demeure comme professeur assistant et prépare sa thèse de doctorat qu’il obtient en 1928. Il part ensuite pour l’Allemagne où il est l’assistant de Leo Spitzer à l’université de Marbourg et donne un cours sur l’introduction à la langue et la culture roumaine. Il poursuit ses recherches dans de nombreuses universités en Europe : Rome, Trieste, Venise, Zurich, Berlin, Giessen, Heidelberg, Francfort, Leipzig, Paris et Vienne et s’impose comme l’un des meilleurs philologues.
Il revient à Iassy en 1931 comme chargé de cours et accède à la chaire de langue et littérature roumaine en 1934, puis, à partir de 1940, enseigne à l’université de Bucarest. La même année, il est nommé directeur de l’Académie roumaine de Rome et chargé de cours de langue roumaine à l’Institut de philologie romane de l’université de Rome (1942-1946).
Comme la plupart des légionnaires, il doit abandonner la Roumanie après la prise de pouvoir totale d’Antonescu. Il ne retournera plus dans son pays après 1941. Il part en exil après la fin de la guerre pour l’Amérique du Sud où il poursuit sa carrière dans les universités d’Argentine, notamment à l’Université catholique de Buenos Aires.
Membre, au sein de la Garde de fer, d'une tendance hostile à la direction de Horia Sima, il participe à une autre tentative de faire renaître le mouvement légionnaire en exil. Il fonde notamment la revue L’Esprit roumain et édite deux éditions de La Terre des ancêtres depuis Buenos Aires.
Il publiera des articles dans de multiples revues : Revista critică, Arhiva, Cercetări istorice, Diplomatarium italicum (de Roma), Studii italiene, Însemnări ieşene, Tempo (de Milan), Suflet românesc (Rome), Cuget românesc (Buenos Aires), Buletinul Bibliotecii Române (Fribourg-en-Brisgau), Filologia (Buenos Aires), Logos (Buenos Aires), Revue des études roumaines (Paris), Humanidades (La Plata), Orbis (Louvain), Romanica (Buenos Aires), etc.
