David L’Épée

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David L’Épée[1], né en 1983, est un écrivain et critique de cinéma suisse. Venu de la gauche radicale, il se définit désormais comme un « intellectuel indépendant ».

Il s’est spécialisé dans l’histoire du socialisme et des débats autour de la démocratie directe. S'étant rapproché d'Alain de Benoist, il publie régulièrement dans les revues Éléments, Krisis et Rébellion. Il est le rédacteur en chef de la revue Krisis.

David L’Épée

Biographie

Né en 1983, David L’Épée effectue des études de Lettres à l'université de Neuchâtel, où il obtient une licence en philosophie et en littérature française.

David L’Épée milite d'abord dans la gauche radicale, au sein du parti SolidaritéS, d'un syndicat étudiant et d'un « groupuscule antifa ». Désireux tout d'abord de « connaître ses ennemis », il entre en contact, via les réseaux sociaux, avec Alexandre Faria, rédacteur de la revue Rébellion, qui lui envoie plusieurs numéros de sa publication[2]. Surpris par la lecture de textes très éloignés de ce qu'il imaginait, il commence à remettre en question les dogmes du parti dont il est toujours membre. Il se tourne peu à peu vers l'étude des thèses de Michel Clouscard et de Jean-Claude Michéa, puis d'Alain de Benoist.

A la fondation d'Égalité et réconciliation en 2007, il y adhère en tant que « camarade étranger ». Quelques mois plus tard, il crée, avec son ami Jonathan Newton, un « club de réflexion décryptant l’actualité et exerçant le même travail d’analyse et de réinformation [qu'E&R]»[3], qu'ils veulent « socialiste et patriotique » et qu'ils baptisent Unité populaire (UP).

En 2010, il lance un Mouvement citoyen neuchâtelois (MCNE), sous l'impulsion du Mouvement citoyen genevois (MCG) qui souhaite s'étendre sous la forme d'un Mouvement citoyen romand (MCR). Le parti affirme ne se situer ni à gauche ni à droite de l’échiquier politique. Son but est de « relayer la voix des petites gens et de ramener la politique dans l’espace public de la rue ». Il préconise notamment le contingentement de l’immigration du travail en temps de crise pour faire baisser le chômage et s'oppose à toute intégration de la Suisse à l’Union Européenne. Un reportage de la Télévision suisse romande, accusant David L’Épée d'antisémitisme, enclenche une campagne de haine contre le petit parti, entraînant la démission de plusieurs adhérents. Malgré plusieurs tentatives de reformer le MCNE, celui-ci ne se relèvera pas de cette épreuve.

David L’Épée se concentre ensuite sur ses activités d'« intellectuel indépendant », tel qu'il se définit. Sur le plan artistique, il s'essaie au rap, sous le nom de « Citoyen Gladius », et tourne un court métrage, Souper de boîte.

Il se rapproche ensuite de certaines personnalités de droite, dont le sociologue Uli Windisch et Alain de Benoist. Par l'intermédiaire de celui-ci, il commence à collaborer aux revues Éléments et Krisis, dont il devient le rédacteur en chef en 2020. Il contribue régulièrement à la revue Rébellion.

Il effectue plusieurs séjours en Chine. Il a par ailleurs épousé une ressortissante chinoise, avec laquelle il a eu un fils. Le couple s'est ensuite séparé.

Publications

  • Socialismes asiatiques : l’Orient est-il toujours rouge ?, Éditions des Livres noirs, 2017, 52 p.
  • Guillaume Tell : de l’histoire à la légende, Artus, 2019, 80 p.

Préfaces

Liens externes

  • Le blog de David L’Épée : [1]
  • Le blog « Au fil de L'Épée » : [2]
  • Les articles de David L’Épée publiés sur le site Internet d'Éléments : [3]
  • Les articles de David L’Épée publiés sur le site Internet de Front Populaire : [4]

Notes et références

  1. Contrairement à ce qui a été parfois cru ou prétendu, il ne s'agit pas d'un pseudonyme mais d'un patronyme neuchâtelois.
  2. David L'Épée, « L’antifascisme conduit à tout, à la condition d’en sortir », lire en ligne : [5].
  3. « Entretien avec David L’Épée », Flash, n°34, 25 février 2010.