Jean Thiriart
Jean Thiriart (1922-1992) est un théoricien et un militant politique belge.
Fondateur de l'organisation transeuropéenne Jeune Europe (1962-1969), il a été le théoricien d'un corpus idéologique réunissant nationalisme européen et nationalisme révolutionnaire, qu'il a peu a peu défini comme un « national-communautarisme européen ».
Sommaire
Biographie
Premiers engagements
Né dans une famille de tradition libérale de Liège éprouvant de fortes sympathies pour la gauche. Jean Thiriart milite d'abord à la Jeune garde socialiste et à l'Union socialiste antifasciste, puis durant la Seconde Guerre mondiale au Fichte Bund (une ligue issue du mouvement national-bolchevique hambourgeois des années 1920), et aux Amis du Grand Reich allemand, association qui regroupe en Belgique romane d'anciens éléments d'extrême-gauche favorables à la collaboration européenne, voire à l'annexion dans le Troisième Reich.
Création du Mouvement d'action civique
Condamné à trois ans de prison à la Libération, Thiriart ne refait politiquement surface qu'en 1960, en participant, à l'occasion de la décolonisation du Congo belge, à la fondation du Comité d'action et de défense des Belges d'Afrique qui devient quelques semaines plus tard le Mouvement d'action civique. En peu de temps Jean Thiriart transforme ce mouvement de tendance poujadiste en une structure révolutionnaire qui - estimant que la prise du pouvoir par l'OAS en France pourrait être un tremplin pour la révolution européenne - apporte son soutien à l'armée secrète.
Parallèlement, une réunion est organisée à Venise le 4 mars 1962. Participent à celle-ci, outre Thiriart qui représente le MAC et la Belgique, le Mouvement social italien (Movimento sociale italiano) pour l'Italie, Le Parti socialiste du Reich (Sozialistische Reichspartei) pour l'Allemagne, et l’Union Movement d'Oswald Mosley pour le Royaume-Uni. Dans une déclaration commune, ces organisations déclarent vouloir fonder « un Parti national européen, axé sur l'idée de l'unité européenne, qui n'accepte pas la satellisation de l'Europe occidentale par les USA et ne renonce pas à la réunification des territoires de l'Est, de la Pologne à la Bulgarie, en passant par la Hongrie ». Mais le Parti national européen n'a qu'une existence brève, le nationalisme des Italiens et des Allemands leur faisant rapidement rompre leurs engagements pro-européens.
Cela ajouté à la fin de l'OAS fait réfléchir Thiriart qui conclut que la seule solution est dans la création de toute pièce d'un Parti révolutionnaire européen - le « Parti Historique » - et dans un front commun avec des partis ou pays opposés à l'ordre de Yalta.
L'aventure Jeune Europe
Création de Jeune Europe
Aboutissement d'un travail entamé dès la fin 1961, le MAC se transforme en janvier 1963 en Jeune Europe, organisation européenne qui s'implante en Autriche, Allemagne, Espagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Pays-Bas, Portugal et Suisse, et qui aura aussi pour nom en 1965 le Parti communautaire européen (PCE). Le 4 mars 1962, Thiriart a déjà organisé la Conférence de Venise, à l'issue de laquelle a été signé un « protocole européen », unissant le MAC, l'Union Movement anglais, le Deutsche Reichspartei allemand et le Mouvement social italien.
« [...] il faut tendre à tout prix à l’éviction des Américains d’Europe. La puissance tutélaire, les États-Unis, a créé en Europe des habitudes de sécurité, de facilité et de fil en aiguille, de renoncement à l’initiative personnelle et enfin de sujétion. L’atlantisme est un opium pour l’Europe politique [...]. » Un Empire de quatre cents millions d’hommes, l’Europe (1964)
L'originalité de Jeune Europe réside dans son idéologie, le communautarisme national-européen, que Thiriart présente comme un « socialisme européen et élitiste », débureaucratisé et vertébré par un nationalisme européen. Récusant la notion romantique de nation, héritée du XIXe siècle, qui s'inscrit dans un déterminisme ethnique, linguistique ou religieux, Thiriart considère comme plus conséquent le concept de nation comme communauté de destin tel que décrit par José Ortega y Gasset, c'est-à-dire comme dynamique, en mouvement, en devenir. Sans rejeter totalement le passé commun, il pense que « ce passé n'est rien en regard du gigantesque avenir en commun (...) Ce qui fait la réalité et la viabilité de la Nation, c'est son unité de destin historique » (La Grande Nation, l'Europe unitaire de Dublin à Bucarest, 1965). Se définissant comme un « Jacobin de la très grande Europe », il veut construire une nation unitaire et se prononce pour un « État-fusion », centralisé et transnational, héritier politique, juridique et spirituel de l'Empire romain, qui donnera à tous ses habitants l'omnicitoyenneté européenne. « L'axe principal de ma pensée politico-historique est l'État unitaire, centralisé, État politique, et non pas État racial, État souvenir, État historique, État religieux », résumera-t-il en 1989.
Bien qu'implantée dans six pays, cette structure militante ne regroupera jamais plus de 5 000 membres à travers toute l'Europe, et ce, de l'aveu même de Thiriart, « en ramassant tous les fonds de tiroir ». Sur ce total, les deux tiers au moins sont concentrés en Italie, où Jeune Europe trouve un terrain favorable. D'une part à cause de son sigle, qui fait écho à la tradition révolutionnaire de Giuseppe Mazzini, mais surtout en raison de la dégénérescence atlantiste bourgeoise que subit entre 1963 et 1969 le MSI alors sous la direction d'Arturo Michelini, ce qui provoque le départ de milliers de militants prêts à s'investir dans des conceptions plus rigoureuses du combat politique.
En France par contre, Jean Thiriart ne rencontrera dans les années 1960 qu'une audience confidentielle, pour trois raisons successives :
- Du fait de son soutien à l'OAS, Jeune Europe sera interdite dès le départ sur le territoire français, ce qui contraindra initialement le mouvement à une semi-clandestinité.
- Dans les années 1962-1965, la mouvance Europe-Action, alors hégémonique chez les nationalistes français, témoigne une hostilité vigilante à Jeune Europe dont elle réprouve la lecture géopolitique du conflit algérien (selon Thiriart, la vocation de la France aurait dû être d'intégrer le Maghreb pour en faire un rempart de la plus grande Europe), laquelle contredit frontalement la vision raciale qu'en a Europe-Action. Début 1964, les jeunes dissidents d'Europe-Action qui s'apprêtent à fonder le mouvement Occident seront tentés de rejoindre Jeune Europe, mais s'en détourneront au bout de quelques semaines.
- Enfin, à cause des inflexions neutralistes de la politique étrangère du président de Gaulle, avec son mot d'ordre « l'Europe de l'Atlantique à l'Oural » et l'annonce en septembre 1965 du retrait de la France du commandement militaire de l'OTAN. Cela rend inaudible en France le discours de Jeune Europe en le faisant apparaître comme une forme d'ultra-gaullisme. Or, c'est l'époque où dénoncer de Gaulle comme un agent soviétique est quasiment un lieu commun de la presse de droite. Dans toute la mouvance nationale française, jusque chez Maurice Bardèche, l'anticommunisme a priorité sur l'hostilité aux USA.
Le nouveau mouvement est néanmoins très fortement structuré, il insiste sur la formation idéologique dans de véritables écoles de cadres dès octobre 1965, Thiriart ayant élaboré une « physique de la politique » fondée sur les écrits de Machiavel, Gustave Le Bon, Serge Tchakotine, Carl Schmitt, Julien Freund, et Raymond Aron. Il est aussi tenté de mettre en place une centrale syndicale embryonnaire, les Syndicats communautaires européens. De surcroît, Jeune Europe souhaite fonder des Brigades révolutionnaires européennes pour débuter la lutte armée contre l'occupant américain, et chercher un poumon extérieur. Ainsi des contacts sont pris avec la République populaire de Chine, la Yougoslavie et la Roumanie, de même qu'avec l'Irak, l'Égypte et l'autorité palestinienne.
Si Jean Thiriart est reconnu comme un révolutionnaire avec lequel il faut compter - il aurait rencontré Zhou Enlai, alors Premier Ministre chinois[1], en 1966 et Nasser en 1968, et est interdit de séjour dans cinq pays européens - et si l'apport militaire de ses militants au combat antisioniste n'est pas contesté - le premier Européen tombé, les armes à la main en luttant contre le sionisme, Roger Coudroy, est membre de Jeune Europe - ses alliés restent prudents et n'accordent pas à Jeune Europe l'aide financière et matérielle souhaitée. De surcroît, après les crises de la décolonisation, l'Europe bénéficie d'une décennie de prospérité économique qui rend très difficile la survie d'un mouvement révolutionnaire.
Cependant la presse de l'organisation, tout d'abord Jeune Europe, puis La Nation européenne, a une audience certaine et compte des collaborateurs parmi lesquels on peut citer l'écrivain Pierre Gripari, le député des Alpes-Maritimes Francis Palmero, l'ambassadeur de Syrie à Bruxelles Selim El Yafi, celui d'Irak à Paris Nather El Omari, ainsi que Tran Hoai Nam, chef de la mission vietcong à Alger, des personnalités telles que le leader noir américain Stockeley Carmichael, le coordinateur du secrétariat exécutif du FLN Cherif Belkacem, le commandant Si Larbi et Djambil Mendimred, tous les deux dirigeants du FLN algérien, ou le prédécesseur d'Arafat à la tête de l'OLP (Organisation de Libération de la Palestine), Ahmed Choukeiri, acceptent sans difficultés de lui accorder des entretiens. Quant au général Juan Perón, en exil à Madrid, il déclare : « Je lis régulièrement La Nation Européenne et je partage entièrement ses idées. Non seulement en ce qui concerne l'Europe mais le monde. »
En 1969, déçu par l'échec relatif de son mouvement et par la timidité de ses appuis extérieurs, Thiriart renonce au combat militant. Malgré les efforts de certains de ses cadres, Jeune Europe ne survit pas au départ de son principal animateur.
Jean Thiriart après Jeune Europe
Si Thiriart se retire alors d combat politique, il a profondément marqué les mouvances nationalistes-révolutionnaires européennes. C'est ainsi de sa filiation que se revendiquent, au début des années 1970, les militants de l'OLP en Allemagne, Autriche, Espagne, France, Italie et Suisse.En 1984, Jean Thiriart participe à la fondation du Parti communautaire national-européen (PCN) mais il rompra avec lui en 1988. La revue belge Volonté Européenne (dissidence du PCN), et la revue française Le Partisan européen reprennent à leur tour cet héritage, mais sans que Thiriart ne participe à leurs activités ou publications.
A la fin des années 1980, à l'intérieur du mouvement NR français Troisième Voie, commence à se structurer une tendance qui se définit comme tercériste radicale. Elle publie un bulletin, Alternative tercériste - Feuille de combat des Tercéristes radicaux, et met en route les éditions ARS (qui deviendront ARS MAGNA), qui republient les ouvrages de Thiriart. Lors de la crise qui divise le mouvement, le 13 juillet 1991, les « tercéristes radicaux », menés notamment par Christian Bouchet et André-Yves Beck, se retrouvent largement majoritaires. Ils transforment le mouvement en une nouvelle organisation, qui prend le nom de Nouvelle Résistance. Dans ses premiers documents, celle-ci se réclame clairement de Thiriart et annonce mettre l'accent sur les perspectives européennes. Dans ce but, Nouvelle Résistance lance un Front européen de libération (FEL) qui doit promouvoir l'unité entre toutes les organisations nationalistes-révolutionnaires européennes et développer à terme un mouvement pan-européen similaire à ce qu'avait été Jeune Europe.
À partir de 1991, Jean Thiriart apporte son soutien actif au FEL. Il fait notamment partie d'une délégation du FEL qui se rend à Moscou en 1992 pour y rencontrer les dirigeants de l'opposition russe à Boris Eltsine.
Ce retour de Jean Thiriart sera pourtant de courte durée. Il meurt d'une crise cardiaque peu de temps après être rentré en Belgique. Il laisse inachevés plusieurs ouvrages théoriques dans lesquels il analyse l'évolution nécessaire du combat anti-américain du fait de la disparition de l'URSS.
Théorie
Un machavélien
Inspiré par Machiavel et Pareto, Thiriart se dit « un doctrinaire du rationnel » et rejette les classifications habituelles de la politique; il aime à citer la phrase d'Ortega y Gasset: « Être de gauche ou de droite, c'est choisir une des innombrables manières qui s'offrent à l'homme d'être un imbécile ; toutes deux, en effet, sont des formes d'hémiplégie morale ».Le nationalisme qu'il développe est basé sur des considérations géopolitiques. Seules, pour lui, ont de l'avenir les nations d'ampleur continentale (USA, Chine, URSS). Voilà pourquoi, selon lui, pour rendre son importance à l'Europe, il faut l'unifier en constituant un parti révolutionnaire de type léniniste qui débute immédiatement la lutte de libération nationale contre l'« occupant américain et ses collaborateurs, les partis du système et les troupes coloniales de l'OTAN ». L'Europe de l'Ouest, libérée et unifiée, pourrait alors entreprendre des négociations avec l'ex-URSS pour construire « le Grand Empire Européen de Galway à Vladivostok, seul capable de résister à la nouvelle Carthage américaine, et au bloc chinois et à son milliard d'habitants ».
Opposé aux modèles confédéraux ou fédéraux, ainsi qu'à « L'Europe aux cent drapeaux », Thiriart, qui se définit comme un « jacobin de la très-Grande Europe », veut construire une nation unitaire conçue sur la base d'un nationalisme d'intégration, d'un empire extensif apportant à tous ses habitants l'omnicitoyenneté et héritier juridique et spirituel de l'Empire romain.
Sur le plan économique, Thiriart rejette « l'économie de profit » (capitalisme) et « l'économie d'utopie » (communisme) pour prôner « l'économie de puissance » qui vise au développement maximum du potentiel national. Dans son esprit, la seule dimension viable pour cette économie est la dimension européenne. Disciple de Johann Gottlieb Fichte et de Friedrich List, Thiriart est partisan de « l'autarcie des grands espaces ». Ainsi l'Europe, sortie du FMI et dotée d'une monnaie unique, protégée par de solides barrières douanières et veillant à son auto-suffisance, pourrait échapper aux lois de l'économie mondiale.
Ses partisans le considèrent comme un visionnaire.
Dès 1964, il décrit la disparition du « parti russe » en Europe, dix ans avant la naissance de l'eurocommunisme et près de vingt-cinq ans avant les bouleversements des pays de l'Est. Sa description du parti américain, des milliers de « Quisling US », est considérée comme étant toujours la réalité de l'Europe d'aujourd'hui par ses partisans en s'appuyant sur les positions de la plupart des hommes politiques lors de la guerre du Golfe ou lors des affrontements dans l'ex-Yougoslavie.
Ils considèrent son analyse de l'impérialisme américain, en 1966, comme encore d'actualité, s'appuyant sur des citations telles que celle-ci : « Il faudrait renoncer à ce qui subsiste de la doctrine de l'égalité des nations. Les USA doivent ouvertement se porter candidats à la direction de la politique mondiale » du livre Le Yankee de James Burham.
Le tiers-mondisme de Thiriart
Pour Philippe Baillet, l'expérience Jeune Europe et Jean Thiriart incarnent la variante strictement laïque et politique de l'« autre tiers-mondisme » (ou « tiers-mondisme de droite »). S'il était convaincu de la nécessité d'une Quadricontinentale, qui aurait regroupé les révolutionnaires européens et les révolutionnaires du tiers-monde dans une lutte commune « contre l’impérialisme américano-sioniste », son tiers-mondisme ne reposait sur rien d'autre que de la tactique, sur la seule perspective d'un « front politique », chez celui qui se voulait avant tout un « machiavélien ». Philippe Baillet écrit :
« Au sein de la droite radicale internationale, il fut très certainement celui qui alla le plus loin dans l’affirmation d'un tiers-mondisme politique, mais il fut aussi celui qui se montra le plus incurieux et le plus méprisant envers les peuples et les cultures du tiers-monde »[2].
Citation
« C'est le patrimoine du thiriartisme lui-même qui réclame que l'on passe à la phase de transcendentalisation de la prise de conscience européenne. S'il est quelque chose que nous pouvons faire pour montrer notre reconnaissance à Jean Thiriart, premier militant de l'Europa Imperialis, c'est bien de transcendentaliser le thiriartisme lui-même, pour montrer à Jean Thiriart que conformément à sa pensée, il a créé un "Mouvement Historique" qui a fini par dépasser sa personne et sa propre pensée, et que ni lui ni nous-mêmes ne pourrons plus arrêter ». B. Garcet, in : In Memoriam Jean Thiriart, Machiavel, 1992.
Influence
Jean Thiriart a influencé :
Publications
- Un empire de 400 millions d'hommes, Bruxelles, 1964 [rééd. Avatar 2007]
- La Grande Nation : l'Europe unitaire de Brest à Bucarest, Bruxelles, 1965 [rééd. Ars Magna 1990].
- L'empire euro-soviétique de Vladivostok à Dublin, Éditions de la plus grande Europe, 2018. Préface et notes de Yannick Sauveur (éd.), 344 p.
Bibliographie
- Yannick Sauveur, Thiriart, Grez-sur-Loing, Pardès, coll. « Qui suis-je ? », 2016, 127 p. (ISBN 978-2-86714-504-9).
- Yannick Sauveur, Jean Thiriart et le national Communautarisme européen, mémoire présenté devant l'Institut d'études politiques de l'Université de Paris, Ed. Machiavel, Charleroi, 1978; rééd. 1983; 3ème rééd. in: Revue d'histoire du nationalisme révolutionnaire, Nantes : ARS, 1990/2005[3]
- Philippe Baillet, « Jean Thiriart, théoricien de la Quadricontinentale, et sa postérité », dans Philippe Baillet, L'Autre Tiers-mondisme: des origines à l’islamisme radical - Fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre « défense de la race »» et « solidarité anti-impérialiste » , Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2016, 475 p. (ISBN 9782913612617 et 291361261X), (OCLC 961035695), p. 161-193.
- Edouard Rix, « La Nation européenne, un journal vraiment révolutionnaire », Réfléchir & Agir, hiver 2015, no 45, pp. 12-13.
- Edouard Rix, « Jean Thiriart, Le Machiavel de la Nation européenne », dans Réfléchir & Agir, automne 2005, no 21, pp. 44-47.
- Hervé Van Laethem (sous la direction), Le mouvement nationaliste belge - En Wallonie, de 1945 à 2000, Synthèse nationale, Paris, 2020.
- Étienne Verhoeyen, L'extrême-droite en Belgique (I), in : Courrier hebdomadaire du CRISP 1974/16-17 (n° 642-643): [1]
Notes et références
- ↑ En 1983, Jean Thiriart révèlera avoir inventé l'épisode de sa rencontre avec Zhou Enlai à Bucarest.
- ↑ Philippe Baillet, L'autre tiers-mondisme : des origines à l'islamisme radical : fascistes, nationaux-socialistes, nationalistes-révolutionnaires entre défense de la race et solidarité anti-impérialiste , Saint-Genis-Laval, Akribeia, 2016, 475 p., p.161-193.
- ↑ La réédition de ce travail de mémoire par la Revue d'histoire du nationalisme révolutionnaire, en 1990 et en 2005, s'est faite sans l'accord de l'auteur.