Maurice Martinet
Maurice Martinet, né en 1948 et décédé le 3 décembre 2021, était un policier et un militant politique français.
Il a notamment été le président du Parti national radical, ainsi que le directeur de sa publication, Le National radical.
Biographie
Cet ancien policier affecté à la sécurité du chef de l'État et des hautes personnalités a eu une activité militante dès son adolescence. Membre de l'Union des démocrates (UDR, gaulliste) de 1979 à 1985, il est élu conseiller municipal RPR à Chambéry de 1983 à 1989.
Il adhère au Front national en 1985 et est nommé par Jean-Pierre Stirbois secrétaire-départemental de Savoie. Fin 1986, il fait sécession[1] et crée le Mouvement Savoie. Aux régionales de 1998, celui-ci fera une relative percée électorale obtenant 4646 suffrages soit environ 3,6 % des voix (mais il fera plus de 10 % dans certaines communes).
Souhaitant passer à la vitesse supérieure, Maurice Martinet fonde le Parti national radical en janvier 2001.
En 2008, Maurice Martinet fut mêlé à une dispute de voisinage au terme de laquelle un expert psychiatre a été chargé de l'examiner et a tiré les conclusions suivantes : "M. Martinet présente un trouble délirant de type persécutoire. Le sujet a, depuis des décennies, l'impression d'être victime d'un complot (...) Une obligation de soins apparaît comme légitime de façon à évaluer l'évolution de cette personnalité et du trouble délirant, tout en instaurant un traitement psychotrope." <ref>Cité par L'Échelle des valeurs n° 69, juillet 2008, et par Lectures françaises n° 619, novembre 2008. Selon Maurice Martinet le diagnostic de l'expert psychiatre aurait été une manœuvre politique visant à le discréditer et à nuire au Parti National Radical.
En novembre 2010, Maurice Martinet a annoncé être en train de rédiger un livre "qui résume [s]es 45 années de combat nationaliste et toutes les vilénies que j’ai subies et endurées durant ces longues années. Cet ouvrage ne fait que reprendre, sans artifice, l’ensemble des bassesses répugnantes commises par l’appareil judiciaire servile manifestement guidé par des pouvoirs occultes au nombre desquels on ne peut qu’évoquer la Franc-Maçonnerie et qui ont menacé toute mon existence." Le 29 novembre, il fut d'ailleurs condamné à deux mois de prison ferme et au paiement de 6.500 euros de dommages et intérêts pour avoir publié une liste de noms de 308 juifs, dans Le National radical n°16, décision contre laquelle il fut fait appel le 6 décembre 2010.
Notes
- ↑ La biographie de Maurice Martinet sur le site du PNR présentait une version sensiblement différente des faits.