Dieudonné M'bala M'bala

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Dieudonné M'bala M'bala est un humoriste franco-camerounais né le 11 février 1966 à Fontenay-aux-Roses. Sa mère est d'origine bretonne et son père provient de la tribu camerounaise des Ewondo. Rendu célèbre pour ses sketchs en duo avec Elie Semoun, il apparaît dorénavant seul.

Un artiste reconnu militant anti-raciste

Candidat en 1997 aux élections législatives à Dreux il s'oppose farouchement au Front national qu'il considère à l'époque comme un "cancer". Il déclare alors "Le seul parti qui m'inquiète et contre lequel je m'engage, c'est le Front national". Militant pour la reconnaissance de l'esclavage des Africains, il estime que c'est "la tragédie la plus terrible de l'histoire de l'humanité".

Un artiste décrié et un militant anti-système

A partir des années 2000, il se fait remarquer par ses propos antisionistes. En 2003, alors qu'il est l'invité de Marc-Olivier Fogiel sur France 3, il joue un sketch où il caricature un colon israélien qui sera unanimement condamné par les grands médias et qui sera le début de sa démonisation. Aux élections européennes de 2009 il conduit, en région parisienne, la Liste antisioniste où figure aussi Alain Soral.

Concernant le Front national, le quotidien Libération (reprenant une dépêche de l'AFP) a pu publier le 14 janvier 2014 :"Haine en 1997, idylle en 2007, distanciation en 2014: le Front national et Dieudonné entretiennent une relation complexe et fluctuante." À partir de 2005, l'humoriste ne dénigre plus le FN et il prend la défense de Bruno Gollnisch accusé de révisionnisme. Le 11 novembre 2006, il se rend à la Fête des Bleu-blanc-rouge du FN au Bourget et y rencontre Jean-Marie Le Pen et Bruno Gollnisch. En juillet 2008, Dieudonné fait baptiser sa fille par l’abbé traditionaliste Philippe Laguérie, avec pour parrain Jean-Marie Le Pen.

Dieudonné déclarera à propos de ce dernier : « Il y a quelques années nous nous sommes beaucoup battus avec Jean-Marie Le Pen. On ne peut faire la paix qu’avec ses adversaires. Je pense qu’un jour la périphérie et les extrêmes se rejoindront contre le centre. Les gens de l’extrême sont très attachés à la justice. Ma rencontre avec Le Pen est un débat sur le colonialisme, l’indépendance des pays africains, le nationalisme. Je préfère que les gens débattent et ne soient pas d’accord. »

La quenelle

Membres d'un groupe de rap effectuant une quenelle sur le site de la bataille de Poitiers

La quenelle, le geste initié par l'humoriste qui tire son nom d'une spécialité culinaire lyonnaise, représente un fist-fucking. Il deviendra progressivement le geste anti-système par excellence effectué à la fois par des jeunes issus de l'immigration, des militants anti-mariage gay, des militaires. A partir de l'hiver 2013, les médias dominants tenteront d’accréditer l'idée qu'il s'agit d'un "salut nazi inversé" et le député centriste franco-israëlien Meyer Habib déposera une loi visant son interdiction.

L'ananas

Dieudonné face à la répression

Public

Dans un sketch, Dieudonné a comparé son public à "une boîte de crayons de couleurs". Selon Le Monde du 8 janvier 2014 "Il suffit d’assister à l’une de ses représentations au Théâtre de la Main d’Or, à Paris, pour lui donner ce crédit : il est peu de salles en France dans lesquelles on retrouve – côte à côte et riant des mêmes blagues – des Arabes, des Noirs, des Blancs, des jeunes de cités, des électeurs de gauche, d’extrême gauche, d’extrême droite, des racistes, des antiracistes, des antisémites et des antisionistes… Tous réunis pour rire aux dépens de la communauté juive – grande absente, à de rares exceptions près, de la « boîte de crayons »".

Textes à l'appui

Lettre aux nationalistes et patriotes français qui se sont sentis trahis par ma demande de pardon à la communauté juive de France

Courrier adressé et publié dans Rivarol, no 3576 du 26 juillet 2023

Je tenais à m’adresser à vous ici, dans les colonnes de ce journal, afin, tout d’abord, de vous remercier du soutien que vous m’avez apporté tout au long de ce laborieux chemin de croix qu’a été mon parcours artistique ces dernières années sur la scène humoristique française. Près de vingt-cinq ans d’un calvaire ininterrompu jalonné d’interdictions, de condamnations, de délits d’opinion. Vous étiez là au moment où j’en avais le plus besoin, alors que je venais d’un horizon politique très éloigné du vôtre, alors que mes amis du monde du spectacle m’avaient tourné le dos, car j’étais devenu un véritable épouvantail dans le champ culturel français.

J’ai effectivement été la cible d’un lynchage médiatique hors du commun, orchestré par les maîtres de cette impitoyable broyeuse politico-médiatique que vous connaissez bien. Ensemble, mes amis, nous avons écrit une page d’histoire de ce pays dans notre combat pour la liberté d’expression et, quoi qu’il advienne, je tenais à vous dire que je suis très fier d’avoir fait ce chemin à vos côtés. Moi aussi, j’aime la France. La France m’a tout donné : une famille, un merveilleux métier que j’ai aimé par-dessus tout. Je vous ai fait rire, j’ai fait rire la France.

Je suis né en France, il y a près d’une soixantaine d’années maintenant. Je suis sorti du ventre de ma mère, une femme blanche, chrétienne et bretonne. Mais mon histoire a commencé bien avant ma naissance. Par mon nom, je suis lié à mon histoire. Je suis le maillon d’une chaîne qui remonte à des millénaires et qui trouve son origine, ses racines, en Afrique centrale, dans un endroit qu’on appelle aujourd’hui le Cameroun. Alors certains vont me reprocher de me sentir plus camerounais que breton. Je ne renie absolument pas ma partie bretonne, qui représente 50 % de ma composante biologique, mais selon notre tradition, ma mère est devenue Ewondo en épousant mon père et pas le contraire, et leur progéniture est née Ewondo. C’est sur cette terre Ewondo que sont enterrés les miens, et c’est là-bas que mes enfants m’enterreront, conformément à notre tradition. Le respect des traditions, d’ailleurs, n’est pas la seule chose que nous ayons en commun.

Avec l’âge et une vision politique qui s’éclaircit, je me sens de plus en plus nationaliste et patriote, tout comme vous, et je compte bien, à mon tour, apporter ma pierre à l’édifice toujours en construction de cette jeune nation camerounaise. Tout en continuant, bien évidemment, à œuvrer à vos côtés pour la survie de la France et de son identité. Car, sachez-le, dans le monde entier, la France reste un phare, un modèle qui, certes, a perdu de sa splendeur, mais n’en demeure pas moins un repère.

Ceci étant dit, venons-en à présent à la polémique, ou plutôt aux interrogations provoquées par ma demande de pardon à la communauté juive de France. Certains d’entre vous y ont vu un acte de soumission à ce qu’ils appellent le lobby juif, un lobby qui contrôlerait un grand nombre de médias mainstream. Alors soyons clairs : pour moi, dire que ce lobby n’existe pas serait un mensonge. Mais dire qu’il représente les Juifs dans leur ensemble serait un autre mensonge. Combattre ce lobby haineux et raciste, arrogant et menteur me paraît toujours tout à fait légitime. Mais, au nom de ce juste combat, stigmatiser nos compatriotes de la communauté juive m’est insupportable. Il était important de le préciser. Le piège tendu par ce lobby de la haine est toujours le même. Nous entraîner dans une réaction de légitime défense, qui va servir de prétexte aux accusations fallacieuses d’amalgames et d’antisémitisme. Mais vous connaissez mieux que moi ce procédé. Fort de mon expérience dans ce domaine, j’ai entrepris, il y a quelques mois, de dénoncer l’imposture du chantage à l’antisémitisme. Comment ? Par la grâce du pardon. Vous le savez sûrement, je suis chrétien et le pardon est au centre de ma foi. Je suis donc devenu le cobaye de ma propre expérience, le révélateur chimique d’une certaine haine juive. Une haine qui ne dit pas son nom, qui se cache en jouant les victimes. Et l’entreprise a parfaitement fonctionné puisqu’à ma demande de pardon, un nombre impressionnant de Juifs haineux sont sortis du bois pour manifester leur fiel, remettre en cause ma sincérité, et surtout exprimer leur mépris profond pour le pardon, censé pourtant être au centre de leur religion. Effectivement, pour ces faux Juifs apôtres de la haine, il n’y a ni pardon, ni oubli. Mais cette démarche sincère m’a aussi permis de rencontrer des personnes exceptionnelles à l’intérieur de cette communauté juive. Des personnes qui ont spontanément accordé leur pardon à l’infréquentable Dieudonné. Et ce faisant, se sont exposées aux foudres de cette mafia de la censure. J’ai compris que bon nombre de Juifs français vivaient dans la terreur d’un lobby censé les représenter. Je suis devenu le porte-parole, par la force des choses, de ces Juifs de l’ombre qui n’en peuvent plus de ces associations qui créent au quotidien de l’antisémitisme en prétendant le combattre. Ces associations ont d’ailleurs fait de l’anti- sémitisme un véritable fonds de commerce, un véritable business, avec des millions de subventions à la clef.

J’ai découvert des relations extrêmement tendues à l’intérieur de cette communauté que je connaissais mal. Les Juifs qui ont osé m’accorder leur pardon se sont vus traiter d’antisémites. Le plus souvent, ce sont des Juifs politiquement positionnés à droite et des Israéliens, ce qui m’amène à vous parler du sionisme et d’Israël. Comme vous le savez, j’ai longtemps été considéré comme une figure de l’antisionisme, un pro-Palestinien convaincu. Une réputation que j’assume pleinement. Et le milieu antisioniste français m’a permis de rencontrer des personnes exceptionnelles de l’extrême gauche à l’extrême droite de l’échiquier politique. Personnellement, mon antisionisme me vient d’un anticolonialisme puissant doublé d’un antiracisme non moins viscéral. Pour moi, Israël était une création diabolique fondée sur une arnaque historique.

Et puis la vie vous réserve bien des surprises. C’est au Cameroun que j’ai découvert un Israël que je ne connaissais pas, que je n’imaginais même pas. Contrairement à ce que suggèrent certains, ce n’est pas dans le cadre du business que s’est produite cette rencontre. Non. C’est dans le cadre de la défense et de la sécurité des personnes, en l’occurrence du peuple camerounais, mon peuple. J’ai découvert le rôle important qu’occupe Israël dans la défense de la population contre les hordes djihadistes venues du Nigeria, dont la plus connue est Boko Haram. Ces djihadistes pullulent dans la région depuis la désintégration de la Libye par l’OTAN. J’invite les antisionistes sincères et honnêtes à se renseigner sur internet sur la bataille de Kolofata, une petite localité du nord du Cameroun. Là-bas, des soldats camerounais encadrés par des militaires israéliens et armés par ces derniers sont parvenus à repousser ensemble une armée terroriste de plusieurs milliers d’hommes armés jusqu’aux dents. C’est-à-dire 100 fois plus que la bande du Bataclan, avec des armes 10 fois plus puissantes (mitrailleuses lourdes, lance-roquettes). Imaginez un peu la terreur ! Sans l’aide d’Israël, combien de Camerounais seraient morts à Kolofata ? Bien sûr qu’Israël a ses intérêts dans une telle opération. Mais quelle nation agit par altruisme en Afrique ou ailleurs ?

Le sentiment de vivre sous la domination de puissances étrangères est de plus en plus partagé dans le monde. Les antisionistes français ont ce sentiment de vivre dans un pays occupé par des intérêts étrangers, en l’occurrence américano-sionistes. C’est ce qui fut à l’origine d’ailleurs du mouvement antisioniste français mais avec le temps la plupart des cadres de ce mouvement de pensée, dont j’ai fait partie, je ne m’en cache pas, sont morts en exil ou en prison, ou ils tournent en rond avec un tee-shirt sur lequel est imprimé un drapeau palestinien. L’antisionisme français est devenu une invitation au suicide social. Peut-on entraîner les jeunes générations dans ce calvaire annoncé ? Certains me rétorqueront que tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir. En tant que joueur d’échecs, je leur réponds que chaque partie a un début et une fin. Une fois la partie perdue, on serre la main de son adversaire et on en commence une autre... Même si l’autre, on sait qu’il a triché, la triche et le mensonge font désormais partie du jeu de ce monde et il ne sert à rien de pleurnicher.

L’acceptation de la défaite fait partie du jeu et vous permet d’avancer comme aurait pu dire le Maréchal Pétain. « Vouloir gagner et savoir perdre ». La découverte qu’Israël a protégé mon peuple et a sauvé des vies a été un choc, car en plus, ces événements m’ont été relatés directement par mon propre frère, qui est colonel dans l’armée camerounaise et qui était sur place dans la région. Alors... Comment poursuivre un combat contre un ennemi qui protège les vôtres ?

Mon rôle, vous l’avez compris, n’est plus de prendre parti pour tel ou tel belligérant dans des guerres qui me dépassent. Mon rôle d’humoriste aujourd’hui est d’apaiser les tensions sur le terrain qui est le mien, l’art de la dérision. À ce titre, j’aimerais mettre en scène une rencontre entre deux humoristes, l’un israélien, l’autre iranien, car j’ai gardé des liens très étroits avec ce merveilleux pays. Et c’est dans ce cadre que j’ai envisagé un voyage en Israël. Je n’ai pas la prétention d’être un homme politique ou un intellectuel capable de théoriser sur le système idéal, mais je crois fondamentalement en une idée très simple : celle du « chacun chez soi, et Dieu pour tous ».

Nous avons tous le droit à une terre et au respect de notre identité. Et c’est à ce titre d’ailleurs que j’aimerais travailler avec vous, les nationalistes français et les hommes de bonne volonté, sur le sujet d’une remigration volontaire des Français afro-descendants pour les accompagner vers leur continent d’origine, l’Afrique. C’est une question de survie réciproque. Les dernières émeutes nous obligent à ouvrir ce débat de manière urgente.

Et je terminerai en disant : « Vive le Cameroun, vive la France, vive les nations souveraines. »

Dieudonné M’BALA M’BALA.

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