Zygmunt Bauman

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

Zygmunt Bauman, né le 19 novembre 1925 à Poznań en Pologne dans une famille juive et mort le 9 janvier 2017 à Leeds au Royaume-Uni, est un sociologue britannique et polonais. Il était professeur à la London School of Economics et à l’université de Leeds. Il est connu pour le concept de sociétés liquides.

Zygmunt Bauman.png

Il est l'un des principaux représentants de l'École postmoderne. Ses théories politiques sont proches de celles de l'École de Francfort.

Biographie

Zygmunt Bauman naît en 1925 dans une famille juive de Pologne non-pratiquante à Poznań. Sa famille se réfugie en Union soviétique en 1939, lorsque la Pologne est envahie par l'Allemagne. Là il reprend sa scolarité dans un internat. Il devient membre de l'organisation de la jeunesse communiste, le Komsomol. En 1942 il entreprend des études universitaires à Gorki.

En 1944 il est mobilisé. Il est d'abord inspecteur dans la milice, puis est nommé commissaire politique dans un régiment de l'armée soviétique composé de réfugiés polonais. Le régiment prend part aux batailles de Kolberg, en Allemagne - de nos jours Kołobrzeg en Pologne -, et de Berlin.

Après la guerre, Bauman reste en Pologne où il devient cadre du Parti communiste. Il est rapidement chargé d'opérations de répression contre la résistance armée anti-communiste. Il devient officier supérieur dans le corps de la sûreté intérieure, le bras armé des services de sécurité communistes. En 1948, il est nommé major et entre à l'état-major politique du corps. L'année suivante, il est nommé chef du département de l'agitation et de la propagande.

Après la mort de Staline en 1953, l'appareil politique est épuré. Bauman est relevé de ses fonctions et versé dans la réserve.

En 1968, Zygmunt Bauman doit quitter la Pologne avec sa femme, Janina, et ses trois filles. Après un séjour de trois ans en Israël, la famille s'installe en Grande Bretagne.

Ouvrages

  • Le coût humain de la mondialisation, Hachette, 1999.
  • Modernité et holocauste, La Fabrique, 2002 ; rééd. Complexe, 2009.
  • La Vie en miettes. Expérience postmoderne et moralité, Paris, Hachette, 2003.
  • L'Amour liquide, De la fragilité des liens entre les hommes (Liquid Love, 2003), Éditions du Rouergue, 2004.
  • La société assiégée (Society Under Siege, 2002), Le Rouergue/Chambon, 2005. (ISBN 2-84156-699 4)
  • La Vie liquide, Le Rouergue/Chambon, 2006.
  • Vies perdues : La modernité et ses exclus, Payot, 2006.
  • La Décadence des intellectuels. Des législateurs aux interprètes, Chambon, Actes Sud, 2007.
  • Le présent liquide, Seuil, 2007.
  • S'acheter une vie, Chambon, 2008.
  • L'éthique a-t-elle une chance dans un monde de consommateurs?, Climats/Flammarion, 2009.
  • Identité, L'Herne, 2010.
  • « Guerres d'entropie négative », in Entropia, no 8 : Territoires de la décroissance, Parangon, printemps 2010.
  • Les riches font-ils le bonheur de tous ? (Does the Richness of the Few Benefit Us All?, 2013), Armand Colin, 2014.
  • (Avec Ezio Mauro et Béatrice Didiot) Babel, éditions du CNRS, 2017. (ISBN 9782271091697)
  • Collectif. (Préface de Heinrich Geiselberger. Traduction de l'allemand par Frédéric Joly (anglais et allemand) et Jean-Marie Saint-Lu (espagnol)), L'Âge de la régression, Paris, éditions premier parallèle, 13 avril 2017, 328 p. (ISBN 979-10-94841-48-8)
  • Retrotopia, Premier Parallèle, 2019.
  • (Préface de Michel Agier. Traduction de l'anglais par Frédéric Joly) Étrangers à nos portes : pouvoir et exploitation de la panique morale, Premier Parallèle, septembre 2020. (ISBN 978-2-85061-034-9)