ZOG
ZOG est l'acronyme de « Gouvernement d'occupation sioniste » (Zionist Occupation Government)).
Origine
Cet acronyme a été créé dans les milieux racialistes ou nationalistes blancs nord-américains.
Il apparaît pour la première fois en 1976, dans un article intitulé Welcome to ZOG-World, publié par le nationaliste américain Eric Thomson. Dans cet article, l'auteur affirme que les USA sont désormais dirigés par un gouvernement, « une minorité d'individus qui disposent d'une autorité leur permettant de soumettre la majorité et ou de prendre des impôts et des taxes sur elle », d' occupation, « la présence et le rôle central de troupes étrangères ou d'agents en mesure de diriger un peuple sujet contre ses propres intérêts et en fonction des intérêts des occupants », sioniste, « d'orientation suprémaciste juive ou pro-israélienne, en tenant compte du fait que nombre de sionistes ne sont pas Juifs mais des traîtres au service des Juifs ».
Le terme de ZOG est ensuite fréquemment utilisé dans les publications du mouvement Aryan Nations.
L'acronyme apparaît pour la première fois aux yeux du grand public le 27 décembre 1984, dans un article du New York Times consacré à l'AIPAC, l'un des plus influents lobby de toute la politique américaine, ainsi qu'au Council on Foreign Relations (CFR).
Il bénéficie un peu plus tard d'une publicité inattendue en 1988, lorsque le cinéaste d'extrême gauche Costa-Gavras tourne La main droite du diable, un film sensé dénoncer la droite radicale américaine et dépeignant un vaste et improbable réseau de conspirateurs, réunissant racialistes, Chrétiens conservateurs et même le Parti républicain. Le slogan ZOG apparait dans l'une des premières scènes du film, tracé sur la voiture d'un animateur de radio juif assassiné par un groupe de nationalistes blancs.
Dans les années 1990, les racialistes nord-américains, qui vont mettre à profit les débuts d'internet, vont faire diffuser ce sigle dans le monde entier.
Cet idéologème affirme que le monde blanc ou l'Europe (selon les options idéologiques) est considéré comme une grande Palestine occupée et colonisée par un gouvernement américain contrôlé par le lobby sioniste. Les Blancs ou les Européens (selon les options idéologiques) sont alors considérés comme les victimes de l’impérialisme colonialiste américano-sioniste qui vise à détruire leurs cultures (impérialisme culturel américain), leurs États (développement de structures supranationales), et leurs ethnies par l’immigration productrice de métissage et entraînant le « génocide des peuples blancs » (White genocide).
Liens externes
- Article d'Eric Thomson, qui revient sur son aticle de 1976 : [1]
