Salon du livre du Bnai Brith

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Le Salon du livre du Bnai Brith, organisé par la Loge Ben Gourion de cet ordre, est une manifestation littéraire annuelle qui regroupe des auteurs juifs. Un certain nombre d'écrivains non-juifs sont toutefois toujours invités, ce qui est habituellement considéré comme une reconnaissance de leur action en faveur de la cause sioniste.

Le salon présenté par ses initiateurs

On peut lire dans Joseph Hattab, Brève histoire du Salon des écrivains du Bnai Brith, 15 novembre 2009, ce qui suit :

"En 1996, Eugène et Ernest découvrent que les écrivains publiant, dans l’année, des textes courageux et engagés, autour de livres jugés trop favorables à l’État d’Israël, ou encore écrits à contre-courant du prêt à penser en vigueur, sont mis à la trappe et boycottés. Stupeur ! Des hommes de l’ombre, possédant les pouvoirs d’agissements d’une 5e colonne, instrumentalisent : les silences politiques, le sectarisme de l’information et le subjectivisme ambiant. Leurs censures se portent surtout sur des livres d’analyses pouvant contredire la pensée unique des dépêches de l’AFP, du moule niveleur du Quai d’Orsay et des salles de rédactions. Ces livres ciblés finissaient par s’égarer sans jamais parvenir dans le bon tuyau des circuits de distribution des libraires. Apporter une réponse aux « carences » du labyrinthe de la distribution de ces livres en librairies revenait à prendre à revers les tenants d’un pouvoir impliqués dans l’art de désinformer, en toute impunité.

Avec l’appui logistique de leur ami, le talentueux Député-maire feu Pierre-Christian Taittinger, Eugène et Ernest vont créer dès 1996, un circuit de distribution parallèle : le Salon des écrivains « engagés » du B’nai B’rith Ben Gourion. En 1996, dix-sept auteurs et une centaine de visiteurs arpentent les allées de la Salle des fêtes. En 2009, cent dix auteurs et plus de 3.500 visiteurs-lecteurs occupent les 600 m² du second étage de la Mairie. Dans ce cadre, plus de 1.200 livres se vendent en moins de quatre heures.

Élu depuis deux ans à la tête de la Mairie du XVIe, Claude Goasguen, ancien Ministre et Député-maire, a dignement repris le flambeau de l’hébergement de ce Salon. Tout à son honneur d’homme politique estimé, et ami sincère d’Israël pour avoir, du haut de son courage légendaire, affiché sur le fronton de sa Mairie le portrait du soldat franco-israélien Gilad Shalit détenu en otage, depuis le 26 juin 2006, par les islamo-terroristes du Hamas.

« Ma Mairie est le dernier bastion de la défense des Droits de l’Homme, le dernier espace de liberté contre tous les préjugés », déclarera Claude Goasguen.

Que sa parole et son soutien sincère à la liberté d’expression des auteurs et écrivains engagés soient honorés par tous nos amis, épris de Justice, de Vérité et de Liberté…

Au fil des ans, cet espace de liberté contre les préjugés devint un passage obligé pour accéder à la chambre d’échos, d’une actualité objective, en France et dans le Monde. Pouvoir décrypter l’information à la source, au cœur du débat contradictoire, c’est créer aux lecteurs un cadre et une ambiance pour parfaire leur vision sur l’histoire, la politique et la géopolitique des conflits dans le Monde. Organiser la rencontre de lecteurs avec des auteurs, échanger un point de vue, une analyse, se faire dédicacer des ouvrages pertinents, entretenir sa culture littéraire, renforcer ses propres analyses politiques sur l’actualité du Monde Occidental, c’est retrouver les sésames de l’originalité de ce Salon."

Les participants nationaux ou "de droite" aux Salons

2001

Alexandre del Valle.

8 décembre 2002

Alexandre del Valle.

11 novembre 2007

Paul-Eric Blanrue, Robert Redeker.

16 novembre 2008

Louis Chagnon, Patrice de Plunkett, Anne-Marie Delcambre, Jean-Paul Gourevitch, Guy Millière, Yvan Rioufol, Yves Roucaute.

15 novembre 2009

Guy Millière, Yvan Rioufol, Jean Robin, Mohamed Sifaoui, David Mascré.

14 novembre 2010

Yvan Rioufol, David Mascré, Maurice Vidal, Pierre Cassen et Christine Tasin, tous les trois animateurs de Riposte laïque.

13 novembre 2011

Suite à une intervention l'élu parisien Alexis Corbière, Pierre Cassen, Christine Tasin, Yvan Blot et Louis Chagnon qui avaient été annoncés furent "désinvités".

1 décembre 2013

René Marchand, Pierre Cassen, Christine Tasin, Joachim Véliocas, Michèle Tribalat, Renaud Camus, Guy Millière et Ivan Rioufol. Fabien Engelmann du Front national était présent.

Texte à l'appui

Retour au salon du Bnai Brith, après trois ans d’absence, par Pierre Cassen in Riposte laïque nº 332

Nous avions été invités pour la première fois à ce salon par les organisateurs en 2010, pour y présenter nos derniers ouvrages. Christine Tasin dédicaçait Résistance républicaine, Maurice Vidal La Colère d’un Français. Quant à moi, présentant Les Dessous du voile, j’avais eu l’immense honneur d’être placé à côté de Bat Ye’Or, de qui j’avais fait la connaissance, et avec qui, depuis, des liens réguliers et amicaux ont été tissés.

Avec Christine Tasin, nous étions invités à revenir en 2011 pour présenter, entre autres, notre ouvrage Les Assises internationales sur l’islamisation de nos pays, qui reproduisait les différentes interventions du colloque de Charenton du 18 décembre 2010. C’est alors que deux comparses, Abel Mestre, journaliste du Monde, et Alexis Corbière, bras droit de Jean-Luc Mélenchon, entrèrent en action, et, multipliant articles et courriers d’intimidation, réussirent à effrayer le maire UMP du 16e arrondissement et la direction nationale du Bnai Brith France. Résultat, on nous pria, Christine et moi, ainsi que Louis Chagnon et Yvan Blot, de rester chez nous.

L’an passé, nous n’étions pas conviés, non plus, et avions fait une croix sur ce salon. Puis, surprise, il y a un mois, un organisateur nous appela et nous demanda si, malgré les malentendus passés, nous étions d’accord pour revenir, en cette année 2013, présenter nos derniers ouvrages. Nous avons bien évidemment accepté, et étions, ce dimanche, avec René Marchand, derrière nos livres, à dédicacer Reconquista ou Mort de l’Europe et Opération Pédalo, que les organisateurs avaient préféré proposer au public, plutôt que le livre Islamectomie. Christine Tasin fut même invitée à présenter son dernier livre, Qu’est-ce qu’elle vous a fait la République ?, mais il ne sortira de l’imprimerie qu’en milieu de semaine, pas de chance pour elle ! Je tiens à préciser, notamment pour quelques responsables du site Égalité et réconciliation, qu’on peut être invité à cette initiative sans être juif ou franc-maçon, et pas davantage un agent d’Israël.

Le charme de ce « salon des écrivains engagés » est qu’on y rencontre de nombreuses personnalités jugées mal-pensantes. J’ai ainsi pu discuter amicalement avec Joachim Véliocas, auteur de Ces maires qui courtisent l’islamisme et animateur talentueux de l’indispensable site Islamisation.fr. J’ai également eu le plaisir de croiser Michèle Tribalat, que j’avais rencontrée pour la première fois il y a dix ans, à l’occasion d’une réunion qui lancera la campagne pour une loi contre les signes religieux, dont le voile, à l’école publique. J’eus l’honneur de revoir Ferhat Mehenni, poète kabyle, à qui j’emprunte régulièrement la phrase : « l’islam, c’est l’islamisme au repos, l’islamisme, c’est l’islam en action ! ». Je lui demandais combien je lui devais pour ces emprunts réguliers. Naturellement, il éclata de rire, et me présenta son dernier ouvrage, dont nous parlerons dans RL quand il nous l’aura fait parvenir. Renaud Camus, toujours fidèle au poste, était également présent, et nous évoquâmes, entre autres, la prochaine manifestation de Résistance républicaine, prévue le dimanche 8 décembre, où il prendra la parole. J’eus également le bonheur de parler avec Ivan Rioufol, et nous parlâmes procès, puisque lui aussi aura droit aux charmes de la 17e chambre correctionnelle de Paris.

Mais ce salon permet surtout de rencontrer, et de discuter, avec des personnes moins connues, mais tout aussi intéressantes. J’eus ainsi le plaisir de revoir une ancienne collègue de travail, que je n’avais pas rencontrée depuis 17 ans. Elle avait découvert que j’animais Riposte Laïque, et m’avait fait savoir, d’abord sa surprise, m’ayant rencontré il y a 20 ans, mais aussi son parfait accord avec notre action. Nos retrouvailles n’en furent que plus émouvantes. Je revis celui qui, à nos débuts, assurait la responsabilité de notre service d’ordre. Je discutais avec un jeune garçon qui était un supporter inconditionnel de notre site. Il me dit qu’il hésitait à rester en France, car les juifs ne s’y sentaient pas bien. Il m’expliqua que sa fiancée, d’origine polonaise, le suppliait de la suivre, et de retourner vivre là-bas, pour fuir l’islamisation du pays. Il me dit qu’il était désespéré par la lâcheté des institutions juives, et notamment du Crif, devant leur incapacité à dire clairement d’où venait l’antisémitisme, en 2013.

Je discutais longuement avec l’ami Henri Greiner, toujours présent aux rendez-vous patriotes. Il me raconta sa douloureuse sortie du Parti communiste, dans les années 1970. Je fis connaissance d’un autre ancien communiste, membre de la CGT, qui, se disant ouvertement islamophobe, parut très intéressé par Riposte Laïque, qu’il ne connaissait pas encore. Il me promit d’être présent le 8 décembre prochain, dans les rues de Paris. Je revis avec plaisir des femmes croisées à de nombreuses reprises lors de ces années militantes, dont l’inimitable artiste Bozenna. J’espérais vraiment croiser une femme exceptionnelle, Josiane Sberro, malheureusement, elle ne put être présente.

J’eus également la joie de croiser Fabien Engelmann, qui venait de réussir une réunion publique à Hayange, où il postule à la mairie, réunissant 250 personnes. Le journal local ayant titré : « Engelmann sort la sulfateuse », je levais les mains, dès que je le vis apparaître, ce qui nous fit bien rire tous les deux.

Un animateur associatif juif me dit qu’il allait m’inviter à faire des conférences dans son association, car, me dit-il sous le ton de la confidence, « j’en ai marre des juifs cons ! » Je lui dis que je préférais que cela soit lui qui le dise plutôt que moi.

Alain Rubin me présenta un de ses anciens camarades de l’OCI, personnage étonnant dont je compris qu’il avait 80 ans, alors qu’il en paraissait facilement vingt de moins. Je m’empaillais généreusement avec une féministe, que j’aurai l’élégance de ne pas citer, amie de Caroline Fourest. Je lui fis remarquer que sur le voile et l’islam, elles étaient lamentables, et que leurs méthodes contre mon amie Anne Zelensky n’étaient pas très glorieuses, voire sordides. Elle me dit, la bouche en cul de poule, que quand on ose fréquenter Freysinger, il ne faut pas s’étonner d’être mis à l’index ! Elle ne fut pas déçue de la réponse. Elle me reprocha de vouloir faire la guerre aux musulmans. Je lui fis remarquer que cela faisait 14 siècles que l’islam nous faisait la guerre, et qu’il fallait être sotte ou aveugle pour ne pas s’en rendre compte, dans la France actuelle. Et comme René Marchand passait par là, il lui en remit une giclée (en tout bien tout honneur, bien sûr…). J’eus également une conversation fort amicale avec Guy Millière et sa sympathique épouse.

Mais le moment le plus émouvant pour moi fut celui où, dans un couloir, je sentis une grosse main me prendre par l’épaule, pour que je me retourne. Ne sachant pas ce qui m’attendait, mais pas trop inquiet, je rentrai, par jeu, la tête dans les épaules. Je vis un homme d’un âge certain, mais avec encore plein de vigueur, me dire, sans me lâcher la main, avec des mots simples, mais très touchants, toute l’admiration qu’il avait pour Riposte Laïque, et le travail de son fondateur, depuis six ans. Il m’embrassa, puis s’éloigna.

Si je devais retenir une chose de ce salon, ce sera ce dernier témoignage, et je tiens encore à remercier ceux qui, parmi les organisateurs, ont su résister aux pressions, y compris celles de dernière minute, et ont su se battre pour que nous soyons présents.

Pierre Cassen