Richard Bertrand Spencer

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher
R.B. Spencer

Richard Bertrand Spencer, dit Richard B. Spencer, né en 1978, est un journaliste et activiste nationaliste blanc nord-américain.

Biographie

Richard Spencer est né à Boston et a grandi à Dallas au Texas. Son père, William B. Spencer est ophtalmologue. Richard Spencer termine ses études secondaires à St. Mark’s High School au Texas.

Il étudie à l'université de Colgate et termine son premier cycle à l'université de Virginie. Il obtient son master à l'université de Chicago et mène ses travaux de doctorat en histoire européenne à l'université Duke.

Activités politiques

En 2004, Spencer vote pour le démocrate John Kerry, déclarant ne pas aimer le républicain George W. Bush et sa politique belliciste en Irak.

De mars 2007 à décembre 2007, Spencer est le rédacteur en chef adjoint du magazine The American Conservative.

En mars 2010, il fonde le site internet AlternativeRight.com, qu'il dirige jusqu'en 2012. Il affirme qu'il y a créé le terme « alt-right ».

En janvier 2011, il devient président et directeur du National Policy Institute (NPI), un think tank basé en Virginie et au Montana.

Au cours de la campagne présidentielle de 2016, Spencer appelle à soutenir Donald Trump. Il salue la nomination de Steve Bannon au poste de conseiller et de responsable stratégique. En revanche, en novembre 2018, Spencer déclare que « la période Trump est terminée » et que « il est temps de nous mobiliser nous-mêmes ». Il finit par rompre totalement avec Trump en 2020 après l'assassinat du général iranien Qassem Soleimani.

Le 15 janvier 2017, Spencer lance la AltRight Corporation et son site internet altright.com. Le directeur des éditions suédoises Arktos, Daniel Friberg, est le responsable des activités du site pour l'Europe. Henrik Palmgren et Jared Taylor collaborent aussi régulièrement au site.

Le 13 mai 2017, à Charlottesville en Virginie, Spencer mène la marche de protestation contre la décision du conseil municipal de la ville de retirer de l'espace public la statue du général Robert E. Lee, le commandant de l’Armée confédérée lors de la Guerre de Sécession.

Sur le plan international

En 2014, Spencer est expulsé de Hongrie, où il devait prendre part à un conférence, notamment aux côtés de Jared Taylor, en tant qu'orateur. En application des accords de Schengen, il est automatiquement considéré comme indésirable dans 26 pays d'Europe pour une durée de trois ans.

En 2018, le Parti des Suisses d'orientation nationale (PNOS) organise son congrès annuel, sous le nom de « Europa Nostra II », dans le village de Melchnau (Berne). Le PNOS annonce avoir invité, comme orateurs, l'Autrichien Markus Ripfl (un exclu du FPÖ), le Hongrois Pàl Peter Walter (responsable du petit parti nationaliste « Mi Hazànk », qui regrouperait des déçus du Jobbik), et Richard Spencer. Finalement, sous le coup d'une interdiction d'entrée sur le territoire suisse, Spencer participera à ce congrès par vidéo interposée.

Thèses

Identité blanche

Richard Spencer se définit en tant qu'identitaire. Il est président du National Policy Institute, un groupe de réflexion qui soutient la promotion du nationalisme blanc. Il est aussi président des Washington Summit Publishers.

Spencer défend la notion d'identité blanche. Il affirme la nécessité de l'unité des peuples de race blanche, qui s'incarnerait dans un empire mondial blanc, inspiré des principes du modèle impérial romain.

Il rejette la notion de suprématisme blanc, tout en affirmant la nécessité d'établir un État ethnique blanc en Amérique, ouvert à tous les individus issus de race européenne.

Sur le féminisme et le mariage gay

Spencer estime que l'accomplissement de la femme se trouve dans la maternité et dans son rôle de mère de famille. Il affirme aussi considérer le mariage gay comme une absurdité antinaturelle.

Sur le mouvement libertarien et le socialisme

En 2004, il vote pour le démocrate John Kerry contre George W. Bush, par opposition à la guerre en Irak. Il soutient ensuite le candidat républicain libertarien Ron Paul pour certaines de ses positions (par exemple, la liberté d'expression et la liberté de la presse, l'abolition du ius soli et le désengagement international). Mais il rejette ensuite les conceptions libertariennes, les considérant comme incompatibles avec le nationalisme blanc. Il se prononce en faveur d'une santé publique universelle sur le modèle canadien, avec l'extension de l'assurance-maladie à tous.

Après le soutien initial à Trump, il est retourné à des positions critiques envers les deux principaux partis démocrates et républicains, mais aussi envers le Parti libertarien (le plus grand des très petits partis minoritaires, d'orientation anarcho-capitaliste), se déclarant étranger à la dialectique politique dominante. Il se considère comme critique du capitalisme, proche des thèses de troisième position, prônant une forme de socialisme national blanc, opposé à la mondialisation.

Rupture avec Trump

En 2020, il cesse définitivement de soutenir Trump, qu'il a déjà sévèrement critiqué à partir de 2018, par exemple pour l'intervention contre la Syrie et contre Bachar al-Assad et pour avoir reconnu officiellement Jérusalem comme la capitale d'Israël. Il a violemment critiqué l'élimination du général iranien Qassem Soleimani par un drone en Irak.

OTAN

Spencer est en faveur du retrait des États-Unis de l'OTAN.