Renouveau étudiant

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Le Renouveau étudiant est un syndicat étudiant de Droite français.

Une première version (1981)

Une première version du Renouveau étudiant a été créée en 1981 à la faculté de droit de Bordeaux.

En 1983, une section est fondée à Paris et se manifeste dans le mouvement d'opposition au projet de loi d'Alain Savary, ministre socialiste de l'Éducation nationale. Le Renouveau étudiant participe à la Coordination Nationale Étudiants-Enseignants contre la loi Savary, dans laquelle on trouve l'UNI, la CNEF et le CELF, puis des représentants du GUD. Selon certaines sources, le Renouveau Etudiant aurait été une structure inventée par Gauthier Guillet dans l'unique but de donner au GUD un siège supplémentaire dans ladite coordination[1]. .

Un syndicat étudiant proche du FN (1990)

Le Renouveau étudiant est refondé en 1990, notamment à Paris et à Toulouse, par des étudiants proches du Front national.

Il réussit quelques percées électorales, notamment aux élections de 1991, obtenant 4 élus dans différents CROUS. Il possède jusqu'à la fin des années 1990 quelques élus étudiants.

En 1993, un rapprochement avec le GUD s'opère de manière officieuse. Ce rapprochement entre le GUD et le Renouveau Étudiant, affilié au Front National, n'est pas évident à mettre en place. Sur le terrain ce rapprochement existe, certains militants du RE de Paris, (REP), sont membres du GUD, mais politiquement l'alliance officielle n'est pas envisageable. Pourtant, les responsables du GUD et du REP sont demandeurs d'un tel rapprochement par souci d'efficacité militante. Le 30 novembre 1993, salle des Agriculteurs, un grand meeting unitaire des étudiants nationalistes est ainsi organisé par un Collectif Nationaliste Étudiant regroupant le Renouveau Étudiant, l'UDEA, l'AEI de Sceaux, et les Cercles Nationaux de Nanterre, Jussieu et la Sorbonne. Ils réussiront à maintenir le meeting contre toutes les adversités. Des cadres du Front National auront le courage de venir soutenir cette initiative : Franck Timmermans, Damien Bariller, prendront la parole aux côtés de Frédéric Pichon, responsable GUD, Jildaz Mahé, responsable REP et Michel Murat, responsable RE. Pour préparer ce meeting, une très vaste opération de tractage est organisée dans toutes les facultés de Paris, tout au long du mois de novembre, ponctuée d'incidents. Le plus sérieux se déroule à Jussieu, où une dizaine de gauchistes casqués et armés, comme à la belle époque, affrontent les vingt nationalistes venus tracter les mains vides[2].

L'association GUD-REP, officialisée lors du meeting unitaire du 30 novembre 1993, prouve sa viabilité et son efficacité dès le début de l'année 1994, à l'occasion des élections du CROUS, où le REP soutenu par le GUD, présente sous son nom une liste unitaire. Au milieu du mois de mars, Édouard Balladur lance le fameux CIP. C'est le tollé général. Une énorme manifestation est prévue pour le 17 mars. Dans un tract commun REP-UDEA, les nationalistes expliquent aux étudiants d'Assas qu'il faut refuser la récupération du mouvement de contestation par les syndicats inféodés à des partis politiques et qu'il ne faut donc pas participer au cortège unitaire. Cependant, directement concernés par ce Smic-Jeunes, ils demandent aux étudiants d'Assas d'observer une journée de grève symbolique, par solidarité. D'autre part, concernant plus spécialement Assas, les cours sont jugés trop élitistes par la machine syndicale. Il est prévu que les maîtres de conférence de Paris II, au titre de l'égalité intellectuelle, devront partager leurs cours avec d'autres universités, pour compenser la médiocrité des autres facultés. Une double mobilisation s'impose. Pour être sûrs que tous les étudiants d'Assas suivront ce mot d'ordre, très tôt le matin du 17 mars les militants du GUD entrent à Assas par les toits, pour bloquer l'ouverture des portes à l'aide de chaînes. Le blocus ne cessera qu'après avoir eu l'assurance du président de la faculté qu'il enverrait un communiqué de presse portant sa signature, dénonçant la mesure de délocalisation des professeurs d'Assas. Le résultat est mitigé[3].

Le Renouveau étudiant a organisé plusieurs congrès décentralisés : en 1997 à Aix-en-Provence, en 1998 à Colmar, en 1999 à Bordeaux.

L'organisation s'est auto-dissoute en 2000.

Notes et références

  1. Jack Marchal, Frédéric Chatillon et Thomas Lagane, Les Rats maudits. Histoire des étudiants nationalistes 1965-1995, Paris, Les Éditions des Monts d'Arrée, 1995, 147 p., p. 103.
  2. Ibidem, p. 138-139.
  3. Ibidem