Postmodernité

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Le terme de postmodernité se réfère à une condition qui remplace la modernité.

Le terme a de nombreuses significations différentes en fonction du contexte dans lequel il est utilisé, mais l'une des interprétations les plus pertinentes porte sur la fin des « grands récits », diagnostiquée par le philosophe français Jean-François Lyotard dans son ouvrage La Condition postmoderne, paru en 1979[1]. Si les Lumières, le XIXe siècle et la première moitié du XXe siècle se sont caractérisés par des idéologies dominantes et de « grands récits », la société postmoderne tend à se constituer de « petits récits ». Des individus ou de petits groupes d'individus créent leurs propres « récits », souvent divergents, au moyen desquels ils interprètent le monde qui les entoure. La postmodernité est, par suite, liée à des phénomènes tels que le multiculturalisme, le narcissisme individuel, l'égocentrisme sous-culturel ainsi qu'à la dissolution des peuples et des nations dans le contexte de l'effondrement de la cohésion sociale, jusqu'aux querelles insensées sur des questions mineures et aux griefs de groupuscules obsédés par eux-mêmes.

Les partisans de la postmodernité se trouvent, comme on peut l'imaginer, à la gauche de l'échiquier politique. En même temps, le processus de dissolution donne aussi à la majorité de la population la possibilité de reprendre les récits qui ont été interrompus et étouffés pendant l'ère des Etats et systèmes de valeurs centralisés du XXe siècle, qui se fondaient sur les principes rationalistes et ceux des Lumières. La société de pensée française GRECE a montré comment les outils de la postmodernité peuvent être compris et mis à profit pour sortir l'esprit de l'Europe de sa torpeur, par le renforcement de l'idée d'un récit spécifiquement européen qui existe parallèlement aux récits d'autres peuples[2].

Notes et références

  1. Jean-François Lyotard, La Condition postmoderne - Rapport sur le savoir, Les Editions de Minuit, Paris, 1979.
  2. Daniel Friberg, Le retour de la vraie Droite - Un manuel pour la véritable opposition, Arktos, 2017, 120 p., p. 97-98.