Nicolás Gómez Dávila
Nicolás Gómez Dávila, né le 18 mai 1913 à Bogota et mort le 17 mai 1994 dans la même ville, est un philosophe colombien.
Sommaire
Biographie
Citations
- « Le patriotisme qui n'est pas adhésion charnelle à des paysages concrets est une rhétorique de pseudo-cultivés pour entraîner des illettrés à l'abattoir ». Les horreurs de la démocratie
- « La liberté à laquelle aspire l'homme moderne n'est pas celle de l'homme libre, mais celle de l'esclave un jour de fête. » Le Réactionnaire authentique
Carnets d’un vaincu
- « Le moderne croit vivre dans un pluralisme d’opinions tandis qu’il ne règne guère aujourd’hui qu’une unanimité asphyxiante. »
- « Le geste, plus que le verbe, est le véritable transmetteur des traditions. »
- « Pour le progressiste moderne, la nostalgie constitue l’hérésie suprême. »
Œuvres
Traductions françaises
- Les horreurs de la démocratie - Scolies pour un texte implicite - Suivi de Un ange captif du temps par Franco Volpi. Anatolia/Éditions du Rocher, 2003. Choix et préface de Samuel Brussell. Traduit de l'espagnol par Michel Bibard. 383 p.
- Le Réactionnaire authentique, Anatolia - Éditions du Rocher, 2005. Choix de Samuel Brussell, préface de Martin Mosebach. Traduit de l'espagnol par Michel Bibard.
- Carnets d'un vaincu, L'Arche, coll. Tête-à-tête, 2009, 138 p. Traduit de l'espagnol par Alexandra Templier.
- Critique du droit, de la justice et de la démocratie, Herodios Editions, 2021, 80 p. Traduit de l'espagnol par Michel Bibard.
Bibliographie
- Michaël Rabier, Nicolás Gómez Dávila, penseur de l’antimodernité, éditions L’Harmattan, 2021, 384 p.