Lucien Lacour

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Lucien Lacour, né le 31 août 1885 à Paris 5e et décédé en août 1944[1], était un cadre royaliste français.

Biographie

Lucien Lacour naît dans une famille de menuisier de père en fils. Il est élève à l'école laïque puis à l'École Lavoisier. Ensuite, ouvrier menuisier, il suit des cours à l’École des Arts décoratifs

En 1906–1907, il effectue son service militaire au 1er bataillon de chasseur à pied à Troyes sous les ordres du commandant Émile Driant puis du commandant Lorillard.

Il adhère à la Ligue des patriotes jusqu’en 1907 (il a 22 ans) et rejoint l’Action française en octobre 1908. Il participe alors à la campagne contre Thalamas (1908-1909) qui le blesse à cette occasion. Il deviendra par la suite membre du Comité directeur des Camelots – chef des Commissaires dont il inventera la devise : « Mettre la violence au service de la raison » .

En 1910 à Vigneux, il est le chef de l’équipe qui construisit 25 maisons pour les sinistrés des inondations. La même année, le 20 novembre, à l’issue de l’inauguration d’un monument à Jules Ferry aux Tuileries, il gifle Aristide Briand, nouveau président du Conseil. Le même jour il est nommé vice-président des Camelots du Roi.

Suite à l'affaire Briand, le 23 novembre 1910, l’AF lance une souscription nationale pour lui offrir une médaille d’or. Le 6 décembre 1910, il est condamné par défaut à 3 ans de prison par la 9e chambre du tribunal correctionnel dont il avait récusé la compétence. Le 4 janvier 1911, l’AF publie une protestation contre son maintien au régime des droits communs et le 23 mars 1911, il est mis au régime politique. Finalement jugé contradictoirement les 28 et 29 mars 1911, il fut condamné à 3 ans de prison, jugement confirmé par la Cour d’Appel le 8 juillet 1911. De violents incidents émaillèrent l’audience du 28 mars: douze Camelots du roi furent jugés séance tenante et condamnés à des peines de prison ferme. (Compte rendu détaillé dans Le Figaro du 29/3/1911). Le 20 juillet 1911, il fut transféré de la prison de la Santé à celle de Clairvaux.

Lucien Lacour se maria le 19/2/1914 (Paris 5e arr.) avec Marie Antoinette Cornelie Boetz.

En décembre 1931, il participa au XVIIIe Congrès d’Action française. En avril 1933, « insulté par Georges Calzant », il démissionne de l’AF; démission sans doute reprise puisqu’il est toujours mentionné dans l’Almanach 1936 comme vice-président des Camelots, vice-président d’honneur de la Ligue et membre du Comité directeur de l’Association Marius Plateau.

En mai 1934, il est président de l’Union corporative automobile. En 1935, il prononce un discours au 22e Congrès de l’AF. En février 1936, il est perquisitionné au moment de la dissolution de la Ligue.

En 1937, lors de la condamnation de l’AF par le prétendant, Lacour se rallie au Prince.

Notes et références

  1. La date et le lieu de son décès ne sont pas connu avec certitude, mais Charles Maurras lui rend hommage dans les colonnes de L'Action française du 11 août 1944.