Le Chant du diable
Le Chant du diable est un chant militaire de la Waffen-SS, adapté ensuite en français par la Division Charlemagne.
Après la guerre, il sera à nouveau adapté et repris par plusieurs unités militaires.
Sommaire
Historique
Le chant emprunte son air à la Parademarsch der Legion Condor (Revere Marsch), qui était l’un des chants les plus usités par les volontaires allemands de la Légion Condor, opposés aux rouges espagnols et aux Brigades internationales.
Sur cet air les SS partis lutter contre le bolchevisme sur le Front de l’Est créèrent le chant SS marschiert in Feindesland. Les volontaires français de la Division Charlemagne adaptent rapidement ce chant en Français.
Quelques années plus tard, au cours de la guerre d'Indochine, le chant réapparait dans les unités de la Légion étrangère. Parmi tous les hommes combattants notamment à Dien Bien Phu, se trouvaient de nombreux légionnaires allemands ainsi que des volontaires Français de la division Charlemagne, engagés plus ou moins volontaires à partir de 1945. Ils donnèrent naissance à une nouvelle version du Chant du diable, qui avait toutes les raisons de servir à nouveau dans cette guerre contre le communisme. Les légionnaires parachutistes adaptèrent ce chant allemand aux nouvelles conditions politiques, mais toujours face au même ennemi ; il est devenu depuis le chant de tradition du 2e R.E.P.
Ce chant semble exister sous le titre Les Soldats marchent vers le front, pour les troupes non légionnaires ou encore sous le titre Les Troupes d’assaut.
Une autre unité militaire de l'armée française à fait sienne ce chant : les sapeurs pompiers de Paris. Les paroles ont été adaptée au combat très spécifique des pompiers. La devise des SP de Paris y figure en bonne place : "Sauver ou périr".
Ce chant existe également en estonien, sous le titre : Le Chant du Bataillon Narva ("Pataljon Narwa Laul"). Il a été traduit et adapté par les engagés estoniens de la waffen SS et devint le chant de la 20e division 'Eastland' de grenadier de la Waffen SS créée au début de 1944.
Versions allemandes
SS marschiert in Feindesland
SS marschiert in Feindesland
Und singt ein Teufelslied.
Ein Schütze steht am Wolgastrand
Und leise summt er mit.
Wir pfeifen auf unten und oben
Und uns kann die ganze Welt
Verfluchen oder auch loben,
G'rad wie es ihnen gefällt.
[refrain (2X):]
Wo wir sind, da geht's immer vorwärts
Und der Teufel der lacht nur dazu:
Ha ha ha ha ha
Wir kämpfen für Deutschland]], wir kämpfen für Hitler,
Der Rote kommt nie mehr zur Ruh'.
Wir kämpften schon in mancher Schlacht,
In Nord, Süd, Ost und West.
Und stehen nun zum Kampf bereit
Gegen die rote Pest.
SS wird nicht ruh'n, wir vernichten,
Bis niemand mehr stört Deutschlands Glück.
Und wenn sich die Reihen auch lichten,
Für uns gibt es nie ein Zurück.
[refrain (2x)]
Parademarsch der Legion Condor (Revere Marsch)
- Wir zogen übers weite Meer
- ins fremde Spanierland,
- zu kämpfen für der Freiheit Ehr'
- weil Haß und Krieg entbrannt.
- Hier herrschten Marxisten und Roten,
- der Pöbel der hatte die Macht.
- Da hat, als der Ordnung Boten,
- der Deutsche Hilfe gebracht.
- Wir jagten sie wie eine Herde
- und der Teufel, der lachte dazu,
- Ha, ha ha ha ha,
- die Roten in spanischer Luft
- und zur Erde,
- wie ließen sie nirgends in Ruh.
- Hat auch der Tod mit harter Hand
- die Besten oft gefällt -
- wir hielten aus, der Wall stand fest,
- die rote Flut zerschellt.
- Und ziehen die Legionäre
- als Sieger ins deutsche Land
- dann schreiten mit unsere Toten,
- wir heben zum Gruße die Hand.
- Wir jagten sie wie eine Herde
- und der Teufel, der lachte dazu,
- Ha, ha ha ha ha,
- die Roten in spanischer Luft
- und zur Erde,
- wir ließen sie nirgends in Ruh.
Versions françaises
Division Charlemagne
- I. SS marchons vers l'ennemi
- Chantant le chant du Diable
- Car dans le cœur des gars hardis
- Souffle un vent formidable.
- La fortune monte haut, descend bas,
- Que nous donne le monde entier :
- Nous les inviterons au sabbat
- Et nous en rions volontiers
- Là où nous passons, que tout tremble
- Et le Diable y rit avec nous :
- Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha !
- La flamme reste pure
- Et notre parole s'appelle Fidélité !
- II. SS, nous marchons au combat
- Chantant le chant du Diable :
- Les chars sont embusqués là-bas
- Pour l'assaut formidable.
- Les blindés nous attaquent en grondant,
- Mugissante vague d'acier,
- Mais notre terreur les attend ;
- Et nous en rions volontiers !
- Là où nous passons, les chars brûlent
- Et le Diable y rit avec nous :
- Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha !
- La flamme reste pure
- Et notre Parole s'appelle Fidélité !
- III. SS. Nous rentrerons en France
- Chantant le chant du Diable.
- Bourgeois, craignez notre vengeance
- Et nos poings formidables :
- Nous couvrirons de nos chants ardents
- Vos cris et vos plaintes angoissées ;
- Avec nous hurle Satan
- Et nous en rions volontiers !
- Là où nous passons, tout s'écroule
- Et le Diable y rit avec nous :
- Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha, Ha !
- La flamme reste pure
- Et notre Parole s'appelle Fidélité !
Légion étrangère
- I. La Légion marche, vers le front,
- En chantant nous suivons
- Héritiers de ses traditions
- Nous sommes avec elle
Refrain
- Nous sommes les hommes des troupes d’assaut
- Soldats de la vieille Légion.
- Demain brandissant nos drapeaux,
- En vainqueurs nous défilerons.
- {Nous n’avons pas seulement des armes,
- Mais le diable marche avec nous
- Ah, ah, ah, ah, ah, ah ! car nos aînés de la légion,
- Se battent là-bas, nous emboîtons le pas. (bis)
- II. Pour ce destin de chevalier
- Honneur, Fidélité
- Nous sommes fiers d’appartenir
- Au 2e R.E.P.
- Refrain.
- III. Fidélité est notre Loi
- Luttons pour notre Foi
- Notre fierté de chevalier
- Notre Honneur de soldat.
- Refrain.
Sapeurs-pompiers de Paris
- Nous sommes les sapeurs-pompiers de Paris
- Soldats de toutes les régions
- Mais demain au mépris de nos vies
- Au milieu des flammes nous serons
- Nous n'avons pas seulement des lances
- Mais le Diable marche avec nous
- Ah, ah, ah, ah
- Nous sommes les sapeurs-pompiers de Paris
- Combattent le feu, nous emboîtons le pas
- Nous sommes fiers de pouvoir dire :
- "C'est sauver ou périr"
- Nous sommes fiers de pouvoir dire
- "C'est sauver ou périr"