La France orange mécanique

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La France orange mécanique est le premier livre de Laurent Obertone paru en janvier 2013. Il a été vendu à plus de 130 000 exemplaires durant sa première année de parution.

Le titre de l'ouvrage fait référence au film de Stanley Kubrick Orange mécanique, sorti sur les écrans en 1971, et au livre L'Orange mécanique d'Anthony Burgess qui a inspiré le film.

Ce livre, sous-titré "Nul n’est censé ignorer la réalité", se présente lui-même comme une "enquête sur un sujet tabou" : l’ensauvagement d’une nation. On relèverait toutes les 24 heures, 13.000 vols, 2.000 agressions, 200 viols. Il en recense effectivement une longue litanie, meurtres, viols, vols, violences et impunités. S’il se bornait à cela, l’intérêt de l’ouvrage serait limité et, malgré la qualité des sources et les informations de première main, beaucoup ne manqueraient pas de le rejeter.

Mais le livre va bien plus loin. Partagé en dix chapitres, il les numérote comme le décompte d’un lancement de missile, depuis 10 : "Ces cris que l’on ignore" jusque 1 : "L’explosion ?". Les deux premiers sont essentiellement factuels : nombre de délits, refus d’écouter les victimes, souci de ne pas stigmatiser les coupables, refus d’amalgame, langue de bois, développement d’une hyper violence, leurres médiatiques pour détourner l’attention : sécurité routière, violences conjugales.

Le chapitre 8 ("Aux sources du mal") est particulièrement substantiel. La violence a toujours existé chez tous les animaux et dans toutes les sociétés. Dans la compétition naturelle pour la sélection des meilleurs gènes entre individus d’un même groupe, elle était limitée, naturellement, à la protection du dit groupe et sous le contrôle de ce groupe. ‘La morale, ce n’est pas autre chose que la rétention de l’agressivité, pour éviter le massacre des siens, ce qui ne serait évolutivement pas pertinent.’ Pendant des millénaires, la violence n’a pas été considérée comme le mal en soi. Le mal était un danger, ce qui nuit à sa famille, ensuite à son groupe élargi. Tant que le mal relevait d’une réalité biologique (ce qui nous menace), tout était clair. ‘Les premières morales sont cohérentes avec nos interdictions biologiques.’ Actuellement, une nouvelle morale et une nouvelle conception du mal, indépendantes de la réalité, sont nées des idées nouvelles de la révolution. ‘ Les hommes seraient égaux. Les puissants seraient donc coupables, les faibles des victimes. ‘ L’auteur en conclut : ‘ La seule bonne morale est égalitaire, le seul mal d’y être opposé ‘ et cela bouleverse toute analyse de la violence. moutons majoritéLes chapitres suivants examinent les conséquences sur la société de l’application de ces valeurs : ‘Pour les progressistes, la violence est mauvaise parce qu’elle empêche de se faire des bisous tous ensemble. En revanche, la violence des malheureux n’est pas mauvaise : elle n’est que le cri d’une injustice’. Pour sa part, faisant référence à Konrad Lorenz, l’auteur distingue deux violences,’ …une violence normale, bénéfique au groupe et à la société…la violence sociale qui s’en prend aux nuisibles, et la violence antisociale, celle des nuisibles.’ Dans la société actuelle l’auteur distingue aussi en particulier deux groupes : les sous-socialisés qui sont dans la compétition violente, l’agressivité territoriale. Ils ont le quasi monopole de la violence sur le terrain et ont un sentiment de puissance et d’impunité, car le citoyen normalement socialisé a abdiqué de sa propre protection au profit de l’état lequel applique pour sa part la morale des sur-socialisés. Ce deuxième groupe participe à une compétition morale basée sur des principes égalitaires qui font fi de la réalité. C’est cette compétition qui assure l’accès au pouvoir, aux médias, à la réussite. En pratique cela se résume à quelques mots d’ordre ‘Faut pas généraliser, pas d’amalgame, faut pas stigmatiser‘.

La France orange mécanique est préfacée par Xavier Raufer.

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