Joris Van Severen

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher

Joris Van Severen, né à Wakken dans la province belge de Flandre occidentale le 19 juillet 1894 et exécuté sommairement à Abbeville en France le 20 mai 1940, est un homme politique belge, d’abord nationaliste flamand, puis nationaliste grand-belge visant à la réalisation de Pays-Bas regroupant la Belgique, le Luxembourg et la Flandre française, sous la direction du roi Léopold III. Il a dirigé le Verdinaso.

Joris Van Severen
Le Kioske à musique à Abbeville où Joris Van Severen a été assassiné

Joris Van Severen a été élevé, tant à la maison que dans l'enseignement, en français.

Joris Van Severen est fusillé par l'armée française en mai 1940 à Abbeville, à l’âge de 45 ans. Il sera considéré comme le grand martyr de la cause thioise[1].

Le Centre d’études Joris van Severen et la Fondation Joris Van Severen lui sont consacrés. En 2022, les deux organisation fusionnent sous le nom d'Institut Joris Van Severen.

Vie privé

La serviette en cuir rouge que Rachel Baes, artiste surréaliste et dernière maîtresse de Joris van Severen, a laissée, contenant des documents sur ce dernier, ne pourra être ouverte que le 25 mai 2033, soit cinquante ans après la mort de cette dernière.

Bibliographie

  • Maurits Cailliau, « L'Actualité de Joris van Severen », in : Magazine des amis de Jean Mabire n° 57 & 58, été 2021, p. 34 à 36.
  • Patricia Janssens, Les Dinasos wallons : 1936-1941, mémoire de licence en histoire, 1981-82, université de Liège.
  • COLLECTIF, Joris Van Severen, Jaarboeken (25 numéros annuels), Studiecentrum Joris Van Severen, Ieper.
  • Klaas Malan, « Le Dietsland : une Révolution nationale völkisch », in Réfléchir et agir, HS no 3, 2018, pp. 7-11.
  • Luc Pauwels, Joris Van Severen. Op leven en dood, letterlijk, Doorbraak, 2021.
  • Luc Pauwels, « Joris Van Severen, aristocrate flamand et européen », in : Nouvelle École, no 50, 1998.
  • Luc Pauwels, « Joris van Severen, un politicien au gout de Jean Mabire », in : Magazine des amis de Jean Mabire n° 57 & 58, été 2021, p. 33 et 34.
  • THYS Erik, Verrukkelijke verraders. Een glamourkoppel, het Avondland en de collaboratie, Epo, 2023.

Cité dans :

  • AFIERO Massimiliano (Illustrated by Ramiro Bujeiro), Belgian Waffen-SS Legions & Brigades, 1941 – 1944. Wallonie, Wallonien, Flandern & Langemarck, Men-at-Arms n° 539, Osprey, Oxford-Dublin-New York, 2021.
  • Lionel Baland, Préface à La Révolution du XXe siècle de José Streel, Déterna, Paris, 2010. Réédition : La Révolution du XXe siècle de José Streel, L'Æncre, Paris, 2021.
  • Lionel Baland, Léon Degrelle et la presse rexiste, Déterna, Paris, 2008. Réédition : Léon Degrelle et la presse rexiste, L'Æncre, Paris, 2021.
  • Lionel Baland, La Légion nationale belge. De l'Ordre nouveau à la Résistance, collection Le devoir de mémoire, Ars Magna, Nantes, 2022.
  • Bruno Cheyns, Rex ter Zege. Léon Degrelle en Rex in Vlaanderen 1935-1945, Ertsberg, Aalter, 2024.
  • COLLECTIF, De l’avant à l’après-guerre. L’extrême-droite en Belgique francophone, De Boeck, Bruxelles, 1994, p. 86.
  • COLLECTIF, « La répression des collaborations, 1942-1952. Nouveaux regards sur un passé toujours présent. », in : Courrier hebdomadaire du CRISP 2469-2470, CRISP, Bruxelles, 2020, p. 26.
  • DARD Olivier, DESCHAMPS Étienne et DUCHENNE Geneviève, dir., Raymond De Becker (1912-1969). Itinéraire et facettes d’un intellectuel réprouvé, Bruxelles, PIE Peter Lang, coll. Documents pour l’Histoire des Francophonies, n° 32, 2013.
  • DE PESSEMIER Paul, Hubert d'Ydewalle. Een aristocraat uit Vlaanderen en de ondergang van Rex, Tielt, 1997.
  • LEVEAUX Bernard, « En avant Bourguignons !», in : Magazine des amis de Jean Mabire n° 57 & 58, été 2021, p. 45 à 48.
  • MARCHAL Michel, 1934 - 1940 Hergé et Tintin : L'histoire des histoires, éditions Noctambules, 2017, p. 269.
  • Frédéric Saenen, Léon Degrelle, Perrin, Paris, 2025.
  • WARNIER Dave, « Mai 1940 : la campagne des 18 jours. », in : COLLECTIF, Guerre-Occupation-Libération. Belgique 1940-1945, Racine/Lannoo, Bruxelles/Tielt, 2019, p. 65 à 78.

Liens externes

Notes et références

  1. Klaas Malan, art. cit.