Jean Rostand
Jean Rostand, né le 30 octobre 1894 à Paris et mort le 4 septembre 1977 à Ville-d'Avray (Hauts-de-Seine), est un biologiste français.
Biographie
Il est le fils du dramaturge Edmond Rostand.
Travaux
Dès 1934, ses Théories du transformisme examinent déjà les thèses évolutionnistes, en montrent l'importance, dénoncent les errements de Lamarck. En 1946, l'Homme affirme que les humains sont des êtres de nature, inséparables d'elle, soumis au déterminisme de l'hérédité. L'Esquisse d'une histoire de la biologie passe en revue l'apport des grands précurseurs de la biologie et de l'anthropologie, de- puis Quatrefages Cuénot et Vacher de Lapouge jusqu'à aujourd'hui. Dans les frontières du Surhumain, il évoque l'avenir fantastique que les hommes de l'avenir, s'ils reconnaissent les lois naturelles, pourront envisager par le contrôle de la vie et la sélection de l'espèce. Inlassablement, le savoir de Jean Rostand dissipe les chimères des métaphysiciens ou des idéalistes marxistes comme Lyssenko. Ses travaux personnels, la claire expression de ses idées, ramènent sans trêve à l'essentiel le savoir contemporain.
Publications
Citations
« Il y aurait quelque abus d'optimisme à considérer l'Homme comme une bête si accomplie que nous n'eussions pas à en souhaiter le perfectionnement (. .. ). L'Eugénique positive représente donc, à tous égards, un très grand espoir, peut-être le plus ambitieux de tous les espoirs humains. Il appartiendra à la collectivité de se prononcer, et d'opter, ou pour la stagnation, voire la déchéance génétique, ou pour le progrès indéfini. A elle d'assumer ses responsabilités ». L'homme