Jean-Philippe Tanguy

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Jean-Philippe Tanguy, né le 25 mars 1986 à Boulogne-sur-Mer (Pas-de-Calais), est un homme politique français, membre du Rassemblement national.

Il exerce la profession de cadre administratif en entreprise.

Biographie

Député de la Somme

Lors des élections législatives de 2022, il est candidat dans la quatrième circonscription de la Somme. Il est élu député au second tour avec 54,59 % des voix.

Il est nommé président délégué du groupe Rassemblement national à l'Assemblée nationale.

Aux élections législatives anticipées de 2024, il est réélu avec 57,47% des voix.

Un ennemi déclaré de la Droite radicale

En mai 2025, Jean-Philippe Tanguy, alors qu'il président délégué du groupe Rassemblement national à l’Assemblée nationale, défraye la chronique en déclarant publiquement, au sujet du défilé de commémoration de la mort du militant nationaliste Sébastien Deyzieu à Paris :

« Depuis des années, nous demandons la dissolution des groupes d’extrême droite. Pourquoi les gouvernements maintiennent ces groupuscules totalement marginaux ? Faire peur aux honnêtes gens et excuser la violence de l’extrême gauche soutenue aux élections par le Système ».

Ces propos entraînent la réaction de Julien Dir, qui répond :

« Jean-Philippe Tanguy, vous êtes un profanateur de mémoire. Un amnésique volontaire. Vous osez vous draper dans le drapeau tricolore pendant que vous crachez sur ceux qui l’ont tenu bien haut quand il était souillé. Ceux que vous appelez avec condescendance des “groupuscules” sont les veilleurs du peuple, les vigies dans la nuit du déclin, les seuls à marcher encore, vraiment, dans Paris, pendant que votre parti frissonne à l’idée même de poser un pied hors du Sénat ou de la commission des Finances. Vous crachez aujourd’hui sur ceux qui, hier, faisaient le sale boulot que vous n’avez jamais eu le courage d’assumer. Vous êtes de ceux qui préfèrent le confort des plateaux télé, le velours de l’hémicycle, le champagne tiède des salons à la réalité du terrain. Votre obsession à plaire aux médias de vos bourreaux, à rassurer les bourgeois de Saint-Germain-Des-Prés, à flatter la presse subventionnée, n’est pas de la stratégie, c’est de la soumis- sion. La dédiabolisation n’est pas une voie vers le pouvoir, c’est une euthanasie lente. À vouloir être propres, vous devenez fades. À vouloir être respectables, vous devenez insi- gnifiants. Vous trahissez la jeunesse qui brûle d’agir, qui veut se battre pour quelque chose de plus grand que vos courbes de sondages. Les “groupuscules” que vous calomniez sont l’antichambre du sursaut, les cellules souches d’une future régénérescence. Et Sébastien Deyzieu, lui, n’est pas mort pour que des carriéristes zélés fassent allégeance à ceux qui l’ont tué ».

Notes et références