Institut d'étude des Questions juives

De Metapedia
Aller à : navigation, rechercher
Inauguration du siège de l'IEQJ

L'Institut d'étude des Questions juives est une organisation anti-judaïque française créée le 11 mai 1941 par la fusion de la Communauté française et du Cercle d'études et de documentation contre l'emprise judéo-maçonnique (qui était installé avec sa filiale la Commission d'études judéo-maçonnique dans les locaux du Grand Orient de France.)

L'IEQJ, s'installe dès sa création 21 rue La Boétie, à Paris, dans l'hôtel particulier réquisitionné d'un galériste d'art, Paul Rosenberg. La même adresse abritera le Centre d'étude antibolchevique, le Cercle Drumont, les Amis anti-juifs et le Centre intellectuel d'expansion française. Parmi les participants à l'inauguration de ces locaux, on notera la présence de Louis-Ferdinand Céline et de Lucette Almansor, de Henri-Robert Petit, rédacteur en chef du journal Au Pilori et du journaliste nationaliste André Chaumet.

Affiche de l'exposition Le Juif et la France

Le premier secrétaire-général de l'IEQJ sera le journaliste René Girard, qui sera remplacé cinq semaines plus tard, le 22 juin 1941, par le capitaine de l'armée coloniale Paul Sézille, bras droit de Louis Darquier de Pellepoix avant la guerre au sein du Rassemblement antijuif.

Demeurant en parallèle à la tête des Amis de l'IEQJ et cumulant les postes de secrétaire général et de chef du personnel, Sézille accumulera une énorme documentation. Celle-ci sera notamment utilisée pour l'exposition du boulevard des Italiens, Le Juif et la France, qui sera visitée par plus de 18.000 personnes les cinq premiers jours (5 septembre 1941 - 11 janvier 1942). Elle se déplacera ensuite à Bordeaux, Nancy, Marseille, Nice, Cannes, Toulouse et Lyon.

L'IEQJ était subventionné par Theodor Dannecker, en tant que chef, à Paris, de la section IV J de la Gestapo, en charge de la « question juive », et par le Service d'information de l'ambassade d'Allemagne, à hauteur de 200.000 francs les premiers mois puis de 50.000 par la suite

A la fin de 1942, l'IEQJ sera absorbé par la Direction de la propagande du Commissariat général aux questions juives pour être élargi et remplacé par l'Institut d'étude des questions juives et ethnoraciales.

C'est sous l'égide de l'IEQJ que seront publiés les treize numéros du Cahier jaune (novembre 1941 - février 1943), dirigé par André Chaumet, et La Question juive en France.